Séries

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Profession : Reporter

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Par Phil Inout

Le Pitch

En 1986, à Melbourne (Australie), Dale Jennings (Sam Reid), un reporter débutant et Helen Norville (Anna Torv), une présentatrice vedette fragile nerveusement,  s’allient pour trouver leur place dans un monde en mutation…  

Ce qu’on en pense

Encore une bonne pioche d’Arte qui est allé (re)pêcher cette excellente série australienne de 2021 sur les coulisses d’un journal télévisé. Le scénario a un air de déja vu (dans The Newsroom ou The Morning Show en autres) et le titre français est limite mensonger (on est loin du Profession Reporter d’Antonioni et le titre original – The Newsreader-, fait référence aux présentateurs pas au reporters de terrain ),  mais les personnages sont attachants, le casting est trés bon (Anna Torv en tête),  la reconstitution des années 80 est trés réussie (BO pop comprise) et le mélange de romance, d’actualités d’époque (l’explosion de la navette Columbia, le passage de la comète de Haley…)  et d’intrigues amoureuses et professionnelles fonctionne à merveille. A l’arrivée  cela donne une série tout public très divertissante. A voir par épisodes en février sur Arte ou en intégrale sur arte.tv

Braqueurs

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Par Phil Inout

Le Pitch

Quand sa nièce Shaïnez (Sofia Lesaffre) contrarie un puissant baron de la drogue, Mehdi (Sami Bouajila) et sa bande de pros du braquage se retrouvent au cœur d’une guerre des gangs violente. Très violente…

Ce qu’on en pense

Après l’oubliable  Sentinelle, Julien Leclerc poursuit sa collaboration avec Netflix pour cette série, dérivée du film éponyme qu’il avait réalisé en 2015. Sami Bouajila reprend son rôle de chef de gang charismatique et se retrouve à nouveau impliqué contre son gré dans une guerre entre trafiquants de  drogue. Malgré quelques lourdeurs, la saison se regarde avec plaisir si on aime les films de casse, la baston et les gunfights à répétition. Leclerc y confirme ses dispositions pour les films d’action et Sami Bouajila pour les rôles de voyous à l’ancienne. L’intrigue est plutôt pas mal ficelée, mais le traitement maque d’originalité et de second degré. L’interêt (relatif) de la chose,  c’est que ça se passe en Belgique, avec de beaux plans des zones portuaires. Deux saisons sont déjà disponibles sur Netflix. 

La Nuit où…

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Par Phil Inout

Le pitch 

Au début des années 1990, Mireille (Julie LeBreton), son frère Julien (Patrick Hivon) et leur meilleur ami Laurier (Pier-Gabriel Lajoie) forment un trio inséparable. Les garçons viennent de remporter le championnat provincial de baseball et Mireille rêve de brûler les planches. Qui sait ce que l’avenir leur réserve ? Pourtant, une nuit d’octobre, en 1991, leurs destins sont à jamais bouleversés par un terrible incident et leurs routes se séparent.

Ce qu’on en pense

Librement adaptée de la pièce de théâtre éponyme de Michel-Marc Bouchard, La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé est la première série signée Xavier Dolan. Une totale réussite qui efface le mauvais souvenir de Juste la fin du monde, sa précédante adaptation théâtrale pour le cinéma. Rien de confiné, ni de théâtral ici et tout de cinématographique, au contraire, dans la réalisation. On se passionne trés vite pour l’intrigue,  qui évolue sur deux plans temporels, les années 90 et nos jours, et réserve à chaque épisode son lot de surprises et de révélations. Qui a fait quoi ? Pourquoi Mireille a-t-elle disparu pendant des années pour réapparaitre le jour de la mort de sa mère (qu’elle tient absolument à embaumer elle-même!  ) ? Tous les thèmes familiaux chers au réalisateur sont là, étalés cette fois sans outrances,  ni affêteries. Le casting est top, les dialogues sonnent juste (sous titrés du québecois en français), la reconstitution des années 90 est soignée et la réalisation enlevée. Du beau, du bon, du grand Xavier Dolan. S’il devait abandonner le cinéma,  comme il dit le vouloir, on se consolera à condition qu’il continue à livrer des séries de cet acabit.

Cry Wolf

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Par Phil Inout

Le pitch 

Holly (Flora Ofelia Hofman Lindahl) , 14 ans, dénonce dans une dissertation les violences domestiques qu’elle subit de la part de son beau-père. Lars (Bjarne Henriksen) , un travailleur social, décide de la placer avec son frère dans un foyer. Mais les parents nient en bloc toutes les accusations… L’assistant social n’a que quelques semaines pour découvrir qui dit la vérité.

Ce qu’on en pense

Sur le thème des violences familiales, réelles ou supposées, il sera difficile de faire mieux que cette mini-série danoise qui suit en 8 épisodes l’enquête d’un travailleur social (Bjarne Henriksen) pour découvrir qui dit la vérité,  entre une ado visiblement traumatisée  (Flora Ofelia Hofman Lindahl), sa mère (Christine Albeck Borge) et son beau père (Peter Plaugborb) qui nient la moindre violence avec tous les accents de la sincérité. D’un réalisme presque documentaire sur les procédures sociales, policières et judiciaires mises en oeuvre pour assurer la sécurité des enfants et recueillir leur parole, remarquablement interprêté et trés classiquement mais efficacement réalisé,  Cry Wolf est une nouvelle pépite d’Arte.  

Copenhagen Cowboy

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Par Phil Inout

Le pitch

Séquestrée par la mafia albanaise de Copenhague, à laquelle elle sert de « porte-bonheur humain », Miu (Angela Bundalovic),  une jeune femme aux étranges pouvoirs, s’évade et tombe entre les mains de la mafia chinoise. C’en est trop pour Miu, qui décide de ne plus se laisser faire…

Ce qu’on en pense

Après Too Old To Die Young pour Amazon Prime, Nicolas Winding Refn rejoint les rangs de Netflix pour sa deuxième série, tout aussi barrée, violente et arty que la première. Musique synthétique omniprésente, plans éclairés aux néons rouges et composés comme des photos d’art, personnages mutiques, scénario rachitique, longues plages soporifiques suivies d’éclairs de violence pure… Pas de doute,  on est bien chez le NWR de Drive (ou plutôt de Neon Demon). Avec le réalisateur danois,  on hésite toujours entre nanar intersidéral et oeuvre d’art vidéo. Difficile de trancher pour Copenhagen Cowboy, dont même le titre demeure énigmatique. Malgré tout, sidérés par le rythme effroyablement lent et l’esthétique glacée à la David Lynch,  on est allé jusqu’au bout des 6 heures de visionnage.  Spoiler : la fin ouvre sur une saison 2,  dans laquelle l’héroïne, sorte de playmobil en combinaison bleue adepte du kung Fu, devra affronter son double maléfique en combinaison rouge.

Les Disparus de la Forêt-Noire

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Par Phil Inout

Le Pitch

Près de la frontière franco-allemande, au coeur de la Forêt noire et de la base militaire binationale; 12 corps sont retrouvés dans un charnier. Toutes les victimes sont des hommes, aussi bien français qu’allemands. Cette macabre découverte va venir raviver des souvenirs que Camille Hartmann (Hélène de Fougerolles), une juge d’instruction amnésique après un accident de voiture, croyait perdus…

Ce qu’on en pense

Une série dont les enquêteurs allemands sont joués par des acteurs français, ça ne donne pas spécialement envie d’y croire. Tant qu’à faire de la coproduction, pourquoi ne pas utiliser des comédiens du cru ?  Pourtant, on se laisse prendre par la réalisation dynamique, l’ambiance « Nordique noir » et le casting sympa (Hélène de Fougerolles en juge amnésique, Tcheky Karyo en vieux flic à qui on ne la fait pas… ). Le twist final est du plus haut comique, mais dans le genre « série TF1 », c’est ce qu’on a vu de mieux depuis un bon moment. En plus, l’affaire est réglée en 4 épisodes chrono. Sans doute parce que la police est allemande…

Bloodlands

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Par Phil Inout

Le Pitch

Tom Brannick (James Nesbitt) est un détective de la police nord-irlandaise, dont la femme a été assassinée  il y a 20 ans par un mystérieux tueur lié à l’Ira. L’enlèvement d’un homme d’affaires le relance sur la piste du tueur au grand dam de ses supérieurs inquiets d’une nouvelle flambée de violences indépendantistes et religieuses…

Ce qu’on en pense

Un flic meurtri par la mort brutale de sa femme, un enlèvement qui ravive les tensions politiques et religieuses, des cadavres exhumés 20 ans après  leur disparition… Bloodlands, qui porte bien son nom, nous entraîne dans l’Irlande du Nord d’après l’accord de paix avec l’Ira,  pour un thriller politique aussi plombé que le ciel de Belfast.  Portée par James Nesbitt (La Loi de Murphy), dans le rôle du policier taciturne, cette mini série a connu un grand succès en Angleterre et en France, sur Canal+ où la saison 2 est actuellement diffusée. D’une facture trés classique, inscrit dans un contexte historique et politique dont le Brexit a ravivé l’actualité,  Bloodlands séduira les amateurs de polars à l’ancienne. Les deux saisons sont disponibles en intégralité sur MyCanal. 

Sexify

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Par Phil Inout

Le pitch

Pour son projet de fin d’études, Monika (Sandra Drzymalska) décide de créer une application pour aider les femmes à atteindre l’orgasme. Vierge et geek invétérée, elle fait appel à ses copines Natalia (Aleksandra Skraba) et Paulina (Maria Sobosinska) pour l’aider à explorer le monde intimidant du plaisir féminin…

Ce qu’on en pense

Très bonne surprise que ce Sex Education polonais dans lequel trois étudiantes explorent les mystères du sexe au féminin pour créer une appli supposée aider les femmes à atteindre le plaisir. Monika, qui a lancé l’idée est une brillante développeuse informatique, mais elle  ne connaît rien au sexe. Sa copine Paulina est en couple mais son copain bidasse ne la satisfait pas. Entre deux visites au confessionnal (la Pologne est un pays très catholique), elle cherche les moyens d’améliorer les performances de son mec.  Seule Natalia a une vie sexuelle trépidante,  mais elle n’a pas fait le deuil de son amour de jeunesse et ne jouit qu’en pensant à lui. Pour les besoins de leurs recherches, les trois donzelles vont transformer leur chambre de cité U, en laboratoire du sexe. Filmée avec talent et portée par la grâce des trois jeunes comédiennes, la série séduit par son humour, son rythme olé olé, ses personnages farfelus et ses dialogues bien troussés. Une petite musique electro, enrichie de soupirs et de petits cris,  ponctue les scènes comiques et sexy, jamais vulgaires, donnant à l’ensemble un charme fou. La première saison a épicé nos soirées de confinement. Dans la deuxième, Monika Paulina et Natalia lancent leur appli sur le marché et les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu et espéré…

Vortex

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Par Phil Inout

Le Pitch

2025. Capitaine de police judiciaire à Brest, Ludovic (Tomer Sisley) a perdu il y a 27 ans l’amour de sa vie, Mélanie (Camille Claris). La mère de sa fille Juliette (Anaïs Parello) est morte dans ce qui semblait être un accident… Mais soudain, grâce à une faille temporelle qui s’ouvre à l’intérieur d’une scène de crime reconstituée en réalité virtuelle, ils peuvent communiquer entre 1998 et 2025! Ludovic prévient Mélanie qu’elle va mourir dans 11 jours.  Mais la sauver d’une mort certaine, cela signifie que Ludovic risque de perdre sa vie au présent, celle qu’il a mis tant de temps à reconstruire : sa nouvelle femme, Parvana (Zineb Triki) et leur fils Sam (Maxime Gueguen)

Ce qu’on en pense

Au premier épisode, on se dit qu’on ne va pas y arriver : trop invraissemblable. Le commissariat où travaille le héros ressemble à un start-up de haute technologie,  avec une salle de réalité virtuelle ultra-perfectionnée. L’action est censée se dérouler en 2025, mais même en 2150 la police française ne disposera sans doute pas d’un tel luxe d’équipement ! Sans parler de la faille temporelle qui s’ouvre pendant que Ludovic (Tomer Sisley vieilli puis rajeuni numériquement) examine une scène de crime située sur la plage même où sa femme Mélanie (Camille Claris) a trouvé la mort 27 ans plus tôt, et qui lui permet de communiquer avec elle 4 jours avant sa mort… N’empêche : une fois qu’on a admis le postulat de départ, on veut voir la suite. La bonne idée de la série est, en effet, que chaque modification du passé change le présent du héros, contrairement à la plupart des fictions sur les voyages temporels qui créent plutôt des réalités alternatives. A chaque épisode, Ludovic  voit ainsi sa vie transformée par les actions que Mélanie entreprend pour sauver sa peau dans le passé. L’enquête pour retrouver le meurtrier, qui pourrait être un serial killer, se double donc d’une intrigue sur les tripatouillages de l’espace temps et se triple même d’un drame conjugal : remarié et heureux en ménage, le héros s’aperçoit vite que s’il parvient à sauver son ex, il perdra sa nouvelle femme et sa vie actuelle. Un sacré dilemme !  Ce bel édifice scénaristique (appuyé sur une réalisation nerveuse et un casting impeccable, avec des effets spéciaux qui savent rester discrets) s’écroule dans le dernier épisode, mais on a tenu jusque-là sans s’ennuyer. Série-évènement du début d’année sur France 2, Vortex (rien à voir avec le film éponyme de Gaspar Noé) est intégralement disponible sur Salto.

En traitre

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Par Phil Inout

Le Pitch

Bombardé chef des services secrets britanniques après l’empoisonnement de son supérieur par une espionne russe (Olga Kurylenko),  Adam Lawrence (Charlie Cox) voit son passé le rattraper. Une équipe de la CIA arrive à Londres pour enquêter sur ses liens avec la Russie. A-t-il trahi ? Même sa femme (Oona Chaplin) se pose la question…  

Ce qu’on en pense

Enième série d’espionnage basée sur la trahison (comme son titre l’indique),   En traitre ne brille ni par son originalité,  ni par son intérêt. L’intrigue est si peu crédible,  les personnages sont tellement stéréotypés et la réalisation est si quelconque qu’on a du mal à passer le deuxième épisode.  Olga Kurylenko et Oona Chaplin font ce qu’elles peuvent pour rendre la série un peu sexy,  mais rien n’y fait : le héros (Charlie Cox) est trop falot et les rebondissements sont trop artificiels pour qu’on recommande le visionnage. Il y a beaucoup mieux à voir dans le genre, sur Netflix et ailleurs.

Périphériques

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Par Phil Inout

Le pitch

Dans les années 2030, Flynne Fisher (Chloé Grace Moretz) vit avec sa mère aveugle et malade et son frère ainé Burton (Jack Reynor), ex-GI au chômage, dans un village reculé des Etats-Unis, où elle tient une boutique d’informatique. Surdoué des jeux vidéo, elle accepte de tester, contre rémunération, un nouveau programme de réalité virtuelle hyper réaliste situé dans un monde futuriste et post-apocalyptique. Elle va ainsi se retrouver, malgré elle, impliquée dans un complot mortel pour son avatar, mais aussi pour elle-même et ses proches…

Ce qu’on en pense

A l’origine de la série futuriste Westworld, Lisa Joy et Jonathan Nolan sont producteurs de cette adaptation du roman cyberpunk de William Gibson. Une série blockbuster de plus pour la plateforme Amazon Prime, qui lorgne autant sur l’héritage de Westworld que sur les films de Christopher Nolan. Il faut s’accrocher, car l’action se passe à la fois dans la réalité virtuelle et dans la vie réelle, dans un futur proche (2020 ) et dans un futur plus lointain (2099). Le mélange de SF, d’espionnage et de western moderne fonctionne parfaitement et les personnages sont attachants. A commencer par celui de l’héroïne badass, joliment  incarnée par Chloe Grace Moretz. Rien de trés original dans le scénario, qui mixe allègrement nombre d’éléments déjà vu ailleurs,  mais une réalisation léchée, rythmée et efficace. Une fois accroché, difficile d’appuyer sur stop.

Top Séries 2022

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Par Phil Inout

Difficile d’établir un classement dans une offre de séries toujours aussi pléthorique et qualitative. En 2022, les plateformes ont rivalisé dans la production de fictions toujours plus ambitieuses. Certaines directement dérivées du cinéma, comme Andor (Star Wars) ou Les anneaux du pouvoir (Le Seigneur des anneaux), deux énormes blockbusters qui on ravi les fans. L’arrivée de la cinquième saison de Yellowstone sur Salto nous a incité à couronner cette formidable saga western dans laquelle Kevin Costner trouve un de ses meilleurs rôles. Pour les autres, on a privilégié la nouveauté avec deux belles réussites françaises : Infiniti et Irma Vep.  Voici donc notre Top Séries 2022 (cliquez sur le titre pour lire la critique)

1) Yellowstone (Salto)

2) Périphériques (Prime)

3) The Bear (Disney +)

4)  The Old Man (Disney+)

5) Infiniti (Canal +)

6) Slow Horses (Apple TV+)

7) Irma Vep (OCS)

8) 1899 (Netflix)

9) Outer Range (Prime)

10) Wednesday (Netflix)

This England

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Par Phil Inout

Le pitch

Mars 2020, alors qu’il vient d’imposer le Brexit, le Premier Ministre britannique Boris Johnson est confronté à l’épidémie de Covid-19. La série retrace les actions (et les inactions) de son gouvernement face à la première vague de la pandémie mondiale.

Ce qu’on en pense

Cinéaste versatile mais surdoué, Michael Winterbottom (24 Hour Party People, The Road to Guantanamo, The Promised Land…) n’a laissé à personne le soin de chroniquer l’impact de la pandémie de Covid sur son pays et sur le gouvernement de Boris Johnson. Il le fait avec une précision de détails chronologiques qui impressionne,  avec moults allers retours vers la Chine et les autres pays européens touchés par la pandémie,  via des images d’actualités insérées dans la narration. On s’attendait à un pamphlet sur la gestion de la crise par Boris Johnson (incarné à la limite de la caricature par un Kenneth Branagh méconnaissable sous la moumoute péroxydée de Bojo),  mais c’est plus une chronique de l’année 1 du Covid que filme le cinéaste. La série montre à la fois la mobilisation du gouvernement et son indécision/inefficacité face à un virus inconnu et à une épidémie mondiale incontrôlable. On rêve du même traitement de la crise, vue de l’autre côté de la Manche. Mais qui oserait s’y coller ?

Wednesday

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Par Phil Inout

Le pitch

A présent étudiante à la singulière Nevermore Academy, Wednesday Addams (Jenna Ortega) tente de s’adapter auprès des autres élèves tout en enquêtant à la suite d’une série de meurtres qui terrorise la ville...

Ce qu’on en pense

Tim Burton reprend la franchise de la Famille Addams pour une série spin of qui ressemble furieusement… à du Harry Potter. Ambiance Poudlar à Nevermore où Wednesday Addams se frite avec ses condisciples et enquête sur une série de meurtres. Outre les décors gothiques de bon aloi, le charme de la série tient pour beaucoup à son casting, trés réussi. A commencer par Jenna Ortega dans le rôle convoité de Wednesday. Une teen serie macabre et drôle qui réussit le mash up Famille Addams/Harry Potter.

1899

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Par Phil Inout

Le pitch

En route pour New York en 1899, un paquebot sur lequel ont embarqué des migrants de toute nationalités et de toutes conditions se détourne pour porter secours à un autre bateau porté disparu depuis plusieurs mois mais dont le télégraphe continue à émettre sa position.  Le voyage vers un monde meilleur se transforme en une véritable énigme cauchemardesque, révélant des liens entre chacun des passagers, entremêlés dans une toile de secrets…

Ce qu’on en pense

Les créateurs de la formidable série allemande Dark ont encore frappé.  Rendez-vous cette fois à la fin du 19e siècle sur un paquebot de croisière dont les passagers, le capitaine et une partie de l’équipage portent de lourds secrets et vont être confrontés à pire encore. Le succès de Dark a permis à Jantje Friese et Baran bo Odar de bénéficier d’un budget visiblement colossal pour faire revivre le temps des traversées transatlantiques et réunir un casting international, dont Emily Beecham dans le rôle d’une passagère et Andreas Pietschmann dans celui du capitaine sont les têtes de proue. Ambiance Titanic gothique et frissons garantis. L’intrigue va vous retourner le cerveau. Bon voyage !