Interview : Ben Mazué

//Interview : Ben Mazué

Interview : Ben Mazué

(Photo Martin Lagardère)

Lentement mais sûrement, Ben Mazué s’impose comme l’une des valeurs sûres de la nouvelle scène française. Prix Sacem des découvertes avec son premier album en 2006, le Niçois a beaucoup tourné, écrit pour Axelle Red, Patricia Kaas, les Frero Delavega et Grand Corps Malade, sorti un deuxième disque en forme de bilan (33), retourné encore. Il vient de publier l’un des meilleurs albums francophones de l’année (La Femme idéale chez Sony/Columbia). Il devrait lui permettre de toucher le grand public qui ne le connaît pas encore, avec des chansons douces mais accrocheuses,  sur lesquelles Ben pose sa voix douce et sucrée, gorgée du soleil du sud où il a grandi. Nous l’avons rencontré,  à l’occasion de son concert au Mas des Escaravatiers où il avait invité Gand Corps Malade…

Un disque tous les trois ans, c’est ton rythme?
On dirait bien oui. Sauf que là j’ai un peu traîné.Il a fallu retarder la sortie et j’ai commencé à jouer les nouvelles chansons en concert avant de les enregistrer.

Qu’est ce qui t’a retardé?
Rien de particulier, c’est juste que je suis toujours un peu lent. Les concerts m’ont beaucoup accaparé, la tournée a duré plus longtemps que prévu.C’était génial parce que c’est monté progressivement: on a commencé dans des petites salles et on a fini aux Francofolies et au Printemps de Bourges…

On t’a même vu au festival d’Avignon…
Oui, la formule du spectacle s’y prêtait.Ca ressemble plus à un seul en scène qu’à un concert classique.Je communique beaucoup avec le public.Du coup, ça permet de ne pas jouer que les chansons qu’il attend.

Tu vas continuer sur ce format, même si le nouveau disque cartonne?
Oui, pour le moment on ne change rien.Je me sens vraiment bien avec cette formule et le public a l’air d’aimer ça aussi. On n’est que deux en scène avec le pianiste, mais ça ne fait pas cheap.Il se passe plein de choses…

Les arrangements des nouvelles chansons s’y prêtent. C’est assez dépouillé, ça va à l’essentiel…
Oui, je trouve aussi. Le fait d’avoir rodé les titres sur scène avant de les enregistrer a sans doute joué. On a fait le disque à trois, avec Guillaume Poncelet qui est un pianiste, un trompettiste et un arrangeur génial et Marlon qui a posé le cadre avec ses machines.Notre trio a bien fonctionné.Je suis très fier du résultat et très impatient de le présenter au public.

La thématique féminine  du disque est venue comment?
Par hasard. J’aime bien les portraits et là je me suis retrouvé avec pas mal de portraits de femmes… Du coup, c’est devenu le concept! (rires)

 

By |novembre 2nd, 2017|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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