Mis en place à 800 000 exemplaires et déjà certifié disque de platine avec plus de 100000 précommandes, c’est l’événement discographique de l’année. L’album posthume de Johnny Hallyday est là. Et il est très bon ! Peut-être pas le meilleur disque de Johnny (De L’Amour garde notre préférence), mais un de ses plus réussis. Réalisé par Maxim Nucci (alias Yodélice), comme le précédent, il se situe musicalement dans la même lignée, mais avec plus d’emphase, car Johnny voulait des chansons à jouer dans les stades. La voix (incroyablement préservée, voire régénérée) et les guitares sont très en avant. Bien que ses concepteurs réfutent le terme, la tonalité générale est plutôt crépusculaire. Plusieurs titres retiennent l’attention: le premier « J’en parlerai au Diable« , un rock très réussi dont le texte est inspiré d’une chanson de Ray Wylie Hubbard (« Conversation With The Devil ») et le dernier « Je ne suis qu’un homme« , une power ballade très puissante sont des hits en puissance. Mais on leur préfère « Mon Pays c’est l’amour » et « Made in Rock’n’roll » deux rockabillys superbement exécutés dans la lignée des « Rocks les plus terribles« . « Back in LA » dont le texte est signé Miossec et « Un Enfant du siècle » un rock très accrocheur en forme de bilan générationnel, font aussi la balle. Un album de pur Hallyday, qui ravira les fans et leur fera verser des larmes. Seul petit bémol: des textes remplis de clichés éculés et d’un niveau général plutôt faible.
Johnny Hallyday
Mon Pays c'est l'amour
(Warner)
Nellcote : Les Chroniques
ça vient de sortir|
Par Ph.D
2021 a beau avoir été l’année du 50e anniversaire de l’exil des Rolling Stone sur la Côte d’Azur, on ne s’attendait pas à voir sortir, coup sur coup, trois bouquins documentant leur séjour à Villefranche sur Mer durant l’été 1971. Après Les Rolling Stones et Nellcote de Benoît Jarry et Florence Viard et La Villa de Dominique Tarlé, est paru cette année là The Curious Chronicles of Villa Nellcote. Un beau livre signé Geir Hornes, un fan danois des Rolling Stones qui a passé presque dix ans de sa vie à compiler tout ce qu’il pouvait trouver sur la Villa et ses divers occupants, avant, pendant et après le fameux été durant lequel les Stones y enregistrèrent leur chef d’oeuvre : Exile On Main Street. Le résultat de cette quête homérique n’est pas, comme on pouvait le craindre, un fourre-tout plus ou moins exhaustif de fan à l’usage d’autres fans, mais un vrai beau livre, bien écrit, incroyablement documenté, superbement illustré et imprimé avec art sur papier épais et sous couverture cartonnée rigide. Geir Hornes y raconte l’histoire de la fameuse Villa, des origines à nos jours, avec cartes, photos, dessins d’architectes, gravures anciennes, dessins et aquarelles. Les photos de Dominique Tarlé illustrent, évidemment, les chapitres consacrés aux Stones, avec les témoignages de quelques-uns de ceux qui ont vécu à leurs côtés cet été de folie. Un pavé de plus de 400 pages et d’1,5 kg tiré à 1000 exemplaires seulement et aujourd’hui épuisé. Chance insigne pour les fans francophones des Stones, une nouvelle édition, augmentée de 60 pages et traduite en français, est enfin disponible. On peut se la procurer à la Galerie de l’Instant à Paris et par correspondance ici Pensez-y pour vos cadeaux de fin d’année…
Nathacha Appanah : La nuit au cœur
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Par MAB
Maya, donne moi un titre
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Par J.V
Le pitch
Maya et son papa vivent dans deux pays différents. Pour maintenir le lien avec sa fille et continuer à lui raconter des histoires, son papa lui demande chaque soir « Maya, donne-moi un titre ». À partir de ce titre, il lui fabrique alors un dessin animé dont elle est l’héroïne…
Ce qu’on en pense
Un Michel Gondry pour enfants: quelle bonne idée ! Le réalisateur-bidouilleur a rappelé Pierre Niney, qui jouait son double loufoque dans Le Livre des solutions, pour donner sa voix au narrateur de ces mini dessins animés improvisés au jour le jour avec du carton de la colle et des bouts de ficelle pour distraire sa fille. D’une incroyable fraicheur et d’une grande drôlerie , ce tout petit film ravira les enfants et tous ceux qui le sont restés. L’épisode Pampa la Frita, dans lequel il est question de dépoluer la Seine envahie de ketchup en y jettant des frites, vaut son pesant de burgers végétariens !
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