Même mort depuis 4 ans, David Bowie n’en finit pas de nous enchanter. Après la sortie d’un album de reprises acoustiques de quelques unes de ses chansons pendant le confinement (ChangesNowBowie) et en attendant la sortie imminente d’un trio d’albums en public, le Thin White Duke lâche sur les plateformes de streaming un live inédit de 12 titres enregistrés lors du Earthling Tour 1997. Auparavant réservé aux abonnés de BowieNet, l’album intitulé LiveAndWell s’enrichit dans sa version streamée de deux titres bonus: “Pallas Athena”, et “V-2 Schneider”, provenant d’un concert au Paradiso d’Amsterdam, donné le 10 juin 1997. Le groupe est celui de la tournée Earthling ( Zachary Alford à la batterie, Gail Ann Dorsey à la basse, au chant et aux claviers, Reeves Gabrels aux guitares, aux synthétiseurs et au chant, et Mike Garson au piano, aux claviers et aux synthétiseurs) et le répertoire mélange les titres de 1-Outside et d’Earthling. Les concerts de cette période ont laissé un souvenir marquant à ceux qui, comme nous, ont eu la chance d’y assister. Bowie y laissait éclater sa passion pour l’art contemporain, le theâtre No, la musique industrielle et la drum and bass qui accompagneront jusqu’à la fin ses créations. Aucun live officiel n’ayant été publié à l’époque, ce LiveAndWell est un vrai cadeau pour les fans.
David Bowie
LiveAndWell
(12 titres en streaming)
Nellcote : Les Chroniques
ça vient de sortir|
Par Ph.D
2021 a beau avoir été l’année du 50e anniversaire de l’exil des Rolling Stone sur la Côte d’Azur, on ne s’attendait pas à voir sortir, coup sur coup, trois bouquins documentant leur séjour à Villefranche sur Mer durant l’été 1971. Après Les Rolling Stones et Nellcote de Benoît Jarry et Florence Viard et La Villa de Dominique Tarlé, est paru cette année là The Curious Chronicles of Villa Nellcote. Un beau livre signé Geir Hornes, un fan danois des Rolling Stones qui a passé presque dix ans de sa vie à compiler tout ce qu’il pouvait trouver sur la Villa et ses divers occupants, avant, pendant et après le fameux été durant lequel les Stones y enregistrèrent leur chef d’oeuvre : Exile On Main Street. Le résultat de cette quête homérique n’est pas, comme on pouvait le craindre, un fourre-tout plus ou moins exhaustif de fan à l’usage d’autres fans, mais un vrai beau livre, bien écrit, incroyablement documenté, superbement illustré et imprimé avec art sur papier épais et sous couverture cartonnée rigide. Geir Hornes y raconte l’histoire de la fameuse Villa, des origines à nos jours, avec cartes, photos, dessins d’architectes, gravures anciennes, dessins et aquarelles. Les photos de Dominique Tarlé illustrent, évidemment, les chapitres consacrés aux Stones, avec les témoignages de quelques-uns de ceux qui ont vécu à leurs côtés cet été de folie. Un pavé de plus de 400 pages et d’1,5 kg tiré à 1000 exemplaires seulement et aujourd’hui épuisé. Chance insigne pour les fans francophones des Stones, une nouvelle édition, augmentée de 60 pages et traduite en français, est enfin disponible. On peut se la procurer à la Galerie de l’Instant à Paris et par correspondance ici Pensez-y pour vos cadeaux de fin d’année…
Nathacha Appanah : La nuit au cœur
ça vient de sortir|
Par MAB
La Colle s’y colle
ça vient de sortir|
Par Ph.D
C’est le tube de l’été 2025… Au moins à La Colle sur Loup ! Tout le monde, là-bas, a visionné au moins une fois le clip posté sur Youtube début juillet. Sur un air de reggae ensoleillé et entrainant, « Viens à la Colle » promène l’internaute dans les rues du village à la rencontre de ceux qui en font la notoriété et la douceur de vivre. A commencer par le directeur de l’office du tourisme local, Vincent Pomparat, à l’initiative de cette aventure musicale pas comme les autres. « En testant ChatGPT, j’avais eu l’idée de demander à l’Intelligence Artificielle de composer une chanson reggae sur La Colle. J’avais lu quelque part que le reggae était le genre musical le plus fédérateur, raconte le sémillant directeur. Le résultat n’était pas mal, mais perfectible. Je l’ai fait écouter à Cécile Grier et Yann Leloup, du groupe No Limite, en leur demandant si ça les brancherait de s’en inspirer pour composer une vraie chanson pour l’Office du Tourisme. Ils ont dit oui et c’était parti ». Une fois composé et enregistré, le single a dûment été proposé aux plateformes de streaming qui l’ont accepté et mis en ligne. On peut l’écouter sur Spotify ou Deezer et l’inclure dans sa playlist de l’été. La Lambada n’a qu’à bien se tenir !
Nosferatu
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Le Pitch
L’histoire d’une obsession entre Ellen (Lily-Rose Depp), une jeune femme tourmentée, et le terrifiant vampire (Bill Skarsgård), qui s’en est épris. Avec toute l’horreur qu’elle va répandre dans son sillage…
Ce qu’on en pense
Révélé par deux longs métrages assez ennuyeux mais d’une belle ambition formelle (The Lighthouse et The Northman), Robert Eggers pouvait sembler un bon candidat pour remaker le chef d’oeuvre de FW Murnau Nosferatu le vampire (1922). Le résultat n’est, hélas, pas à la hauteur des attentes suscitées par le projet. Porté par une Lily Rose Depp littéralement possédée, son Nosferatu voudrait être une relecture moderne et féministe du film de vampire mais n’est, à l’arrivée, qu’un divertissement pour multiplexes, sans originalité, ni prise de risque. Le scénario mélange allègrement Nosferatu, Dracula, Exorciste et pandémie, en oubliant la psychologie des personnages. La réalisation n’évite pas la tentation grand-guignolesque, avec un Nosferatu grimé comme un zombie cosaque qui bavasse avec la voix de Dark Vador. Au final, le film ne vaut que pour quelques beaux plans expressionnistes et la prestation sans défaut de Lily Rose Depp. Comme quoi, le vampire n’est jamais sûr !
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