Bir Baskadir

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Bir Baskadir

Par Phil Inout

Le pitch

Aide ménagère à Istambul, Meryem, une fille de la campagne,  est victime d’évanouissements réguliers. Sans autre signe clinique, elle est orientée vers une psychiatre, la trés citadine et bourgeoise docteur Peri. D’abord rétive à se confier à cette femme d’une condition très supérieure à la sienne, la jeune femme va finir lui raconter sa vie… dans les moindres détails ! La patience de la praticienne est mise à rude épreuve par ses interminables digressions…

Ce qu’on en pense

Si quelque esprit facétieux avait eu l’idée de confier une série au réalisateur Turc chouchou de Cannes,  Nuri Bilge Ceylan (palme d’or 2014 pour Winter Sleep), cela aurait pu donner quelque chose comme Bir Baskadir. Une série « Différente« , comme le suggère son titre.  Elle met en scène une flopée de personnages, de conditions et de croyances très différentes, dont les destins vont se croiser et parfois s’opposer, alors qu’ils n’auraient jamais dû se rencontrer. D’un rythme très lent,  avec de longs tunnels de dialogues erratiques, la série nécessite une certaine tolérance au cinéma d’auteur exotique pour s’apprécier pleinement. Mais la qualité de la mise en scène, la beauté de la photographie ,  le jeu des acteurs (tous excellents ), la critique sociale et l’humour sous jacent pourront retenir l’attention d’un public en quête de fictions originales. A preuve, l’étonnant succès de la série dans son pays d’origine, où la thématique et le traitement des différences socio culturelles ont alimenté des débats passionnés. 

By |janvier 2nd, 2021|Categories: Séries|0 Comments

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