Par Phil Inout
Le Pitch
Far West, dans les années 1860 – 1870. Hanté par le meurtre de sa famille huit ans plus tôt, Django (Matthias Schoenaerts) continue de chercher sa fille (Lisa Vicari) , s’accrochant à l’espoir qu’elle ait pu survivre au massacre. Il est abasourdi de la retrouver à New Babylon, une ville ouverte et multiraciale, sur le point d’épouser son créateur idéaliste, John Ellis (Nicholas Pinnock) . Convaincu que la ville est menacée, Django est inflexible : il ne prendra pas le risque de perdre sa fille une nouvelle fois.
Ce qu’on en pense
Pari risqué pour Canal + que cette série western féministe et arty, dont les 4 premiers épisodes ont été confiés à la réalisatrice Francesca Comencini. On aurait aimé applaudir des deux mains à l’initiative, mais les premiers épisodes ne donnent guère envie de voir la suite. Le rythme est affreusement lent, l’intrigue décousue, les personnages caricaturaux (mention spéciale à celui de la méchante intégriste religieuse interprétée par Noomi Rapace), le jeu des acteurs pas top (même Matthias Schoenaerts, dont le personnage est pourtant quasiment mutique, arrive à jouer faux) et la réalisation privilégie l’esthétisme à l’efficacité. Eclairer un film à la bougie peut avoir du sens pour les salles obscures, mais pour un écran de salon c’est rédhibitoire. A moins de faire le noir complet dans la pièce, on ne voit quasiment rien de ce qui se passe à l’écran les trois quarts du temps. Dommage, car la photo est surement ce qu’il y a de plus réussi dans la série !
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