The Killer

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The Killer

Par Ph.D

Le pitch

A Paris, un tueur à gages (Michael Fassbinder) attend patiemment d’éxécuter son contrat. L’échec de sa mission l’obligera à traquer les commanditaires à travers le monde avant qu’eux-mêmes ne le retrouvent…

Ce qu’on en pense

Pour clore son contrat de 5 ans avec Netflix, David Fincher adapte une BD française d’Alexis Nolent et Luc Jacamon. L’histoire d’un tueur à gages solitaire, dont Michael Fassbinder endosse la cape d’invisibilité  (la tenue d’un touriste Allemand que personne ne calcule) et le mantra (« Tiens-toi au plan, n’improvise pas,  ne fais confiance à personne... »). Mise en scène chirurgicale,  voix off censée mettre le spectateur dans la tête du tueur, lenteur assumée,  éclairs de violence, sauts géographiques Jamesbondiens ,  cameo réjouissant de Tilda Swinton, The Smiths dans les écouteurs du tueur… Le film n’a pas fait de vagues à La Mostra de Venise où Netflix espérait peut-être rééditer le coup de Roma, mais il se regarde avec plaisir en streaming. Le scénario en rappelle mille autres (à commencer par celui du Samouraï de Melville) et tient sur une ligne (voir pitch). D’un autre réalisateur que David Fincher, on ne chercherait pas plus loin. Mais s’agissant de l’auteur de Seven, Fight Club Zodiack, Mank et Mindhunter (les deux derniers pour Netflix),  on se demande si, par hasard, ce Killer ne serait pas une incarnation de l’auteur, réduit aux basses oeuvres (tourner une série B pour Netflix), après avoir raté sa cible principale (Mank) ?  Une perspective qui donne presqu’envie de le revoir.

 

By |novembre 10th, 2023|Categories: Cinéma|0 Comments

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