Toulon : La Cellule Records
Par la rédaction
Artisan du retour du vinyle à Toulon, Damien Lonegro a ouvert sa boutique, La Cellule Records, en septembre 2014. Depuis, des centaines d’amateurs fréquentent le magasin, qui a déménagé en novembre 2024 rue Félix Pyat, dans les locaux de La Crypte. Dans les bacs à l’ancienne, on trouve du neuf (les sorties du moment) et de l’occasion. Tous les genres (Pop, Rock, Prog, Psyche, Metal, Jazz, Hip Hop…) sont représentés, car la maison n’est pas sectaire. Classiques pop rock et références plus pointues, voire underground, s’y dénichent dans un ambiance conviviale. Un espace d’écoute, avec café, est proposé pour les diggers, qui peuvent, en outre, bénéficier des conseils avisés (et gratuits!) du patron: un véritable passionné.
Nice : Illusion
Par la rédaction
Après Anvers, Bruxelles et Dubaï, le concept de musée immersif Illusion City s’est implanté à Nice au 5 de la rue Massena. Derrière la vitrine , qui ressemble à celle d’un opticien, se découvre un espace de 400 M2 sur 2 niveaux entièrement consacré aux illusions d’optique. Une succession de pièces lumineuses et colorées aux tons pastels dans lesquelles on peut déambuler à son rythme et réaliser des photos et des vidéos étonnantes. La grande différence entre les Musées de l’illusion qui existent déjà à Paris et dans plusieurs grandes villes françaises, consiste justement dans la mise en scène d’illusions format XXL qui feront les délices des petits génies d’Instagram. Les emplacements idéaux pour réaliser ces clichés étonnants sont indiqués et un guide est présent dans chaque pièce pour vous aider à les réaliser. Le musée se visite de préférence en famille ou à plusieurs (prévoir une bonne heure pour bien profiter de toutes les illusions) et la plus grande créativité dans la mise en scène des images est encouragée. On peut même réaliser un journal télévisé dont le speaker sort de l’écran devant des télespectateurs médusés sur leur canapé !
Nice : Flexx
Par la rédaction
Après des mois de travaux titanesques, les 3000 mètres carrés qui abritaient jusqu’en 2015 les mythiques Brasseries Flo et Georges ont laissé place à un nouveau lieu dédié au sport et au bien être. Situé au n°4 de la rue Sacha Guitry, Flexx est un club de sport haut de gamme, entièrement équipé de machines dernier cri (l’utilisateur est reconnu par son bracelet électronique et son programme d’entrainement automatiquement mis à jour), qui propose aussi des cours collectifs – du plus classique au plus novateur – et des coachings personnalisés. Depuis la salle centrale, vaste et lumineuse, l’établissement s’étend sur un espace de co-working et un restaurant à la carte « healthy » et à la déco d’inspiration suédoise. Outre la salle centrale, où sont installées les machines sous l’ancienne verrière des brasseries, le club dispose d’une salle de boxe, d’une salle de cours collectifs et d’une salle de vélo équipée d’un grand écran central. Cinq entraineurs sportifs ont été recrutés en CDI pour encadrer les abonnés, ainsi qu’une ostéopathe, une thérapeute et une diététicienne. Les amateurs de bien-être peuvent également profiter d’un spa comptant une piscine, un sauna, un hammam, un espace détente ainsi qu’un institut de beauté signé par la prestigieuse marque Algotherm. Un luxe qui a un prix : l’abonnement est à 159 € par mois pour un an minimum. Flexx est une création de Marion Boyadjis et Pierre-Nicolas Bacquet, également fondateurs du restaurant italien Casa Leya sur le Cours Saleya. Diplômés de l’École Centrale Paris, ils ont délaissé la capitale en 2016 pour s‘installer à Nice et profiter d‘une meilleure qualité de vie. Tous les deux sportifs, ils imaginent alors un Club Sport & Bien-Être novateur au cœur de Nice. Les locaux abandonnés des iconiques Brasseries Georges leur ont paru idéaux pour construire l’établissement de leurs rêves. Ils en ont fait l’acquisition au début de l’année 2023 et ont initié plusieurs mois de rénovation complète (façade, toiture et verrière incluses) pour y ouvrir Flexx. Leur volonté : proposer une expérience personnalisée dans un lieu exceptionnel pour prendre soin de son corps et de son esprit. Deux projets attenants, FOODIE, un coffee-shop gourmand et MOON, un hôtel de 30 chambres viennent former un ensemble unique en centre ville.
Antibes : Vinyl Kafé
Par Ph.D
Après une dizaine d’années dans le Sud-Ouest, le Cannois Philippe Vernay est revenu dans sa région natale, où il a transféré l’activité de sa boutique de disques de Mont-de-Marsan. C’est à Antibes, où il n’y avait plus de disquaire indépendant depuis 20 ans, qu’il a choisi d’ouvrir en août 2024, rue du Maréchal Reille, Vinyl Café-L’Eden Rock : un vinyl shop vaste et coloré, où on peut trouver, soigneusement rangés dans des bacs en bois clair, des vinyles neufs et d’occasion. La boutique offre déjà aux diggers quelque 10 000 références dans tous les genres, avec une petite préférence pour le punk, le rock indé et le psyché. En mémoire, sans doute, du passé de rocker du patron, fondateur à Cannes d’un groupe punk et du label indé ki-Mono Records dans les années 80.
Nice : Hit Import
Par la rédaction
Le doyen des disquaires niçois s’est installé en 1980 au 11 de la rue Lepante. A l’époque, importer de l’alternatif était complètement inédit en France. Depuis l’origine, Hit Import est le rendez-vous de tous les métaleux de la Côte d’Azur, on y achète ses premiers albums de Motörhead et d’Iron Maiden. Et lorsque Metallica est venu jouer en Nice en 1984 (au théâtre de Verdure), les membres du groupe ont débarqué au magasin, le rendant à jamais mythique. Hit Import est ainsi devenu au fil des années le disquaire incontournable de Nice et des Alpes Maritimes. Il a survécu à la crise du disque et a connu un regain d’activité avec le retour du vinyle. A l’été 2023, on a, hélas, appris que le magasin était menacé de fermeture pour raisons économiques. Depuis, des solutions semblaient avoir été trouvées pour sauver cette véritable institution culturelle niçoise, notamment , l’ouverture d’un point de restauration dans le local contiguë au magasin. Baptisé Hit a Nissa, le snack accueille désormais l’activité d’Hit Import, puisque le magasin originel a fermé ses portes à la fin juin 2024. Un nouveau chapitre débute : adieu Hit Import, vive Hit a Nissa !
Cannes : Les Nocturnes
Par la rédaction
Les Nocturnes, c’est un nom un peu atypique pour un magasin de disques. Surtout qu’il n’est ouvert qu’en journée ! C’est en hommage à l’émission de radio éponyme, créée par Georges Lang en mai 1973 sur RTL, que Bruno Gros a baptisé sa boutique : « Les Nocturnes auront très largement contribué à enrichir ma culture musicale en diffusant le meilleur du rock, de la pop et de la country, explique le patron. Par leur insatiable curiosité et leur amour de la musique, Georges Lang, Jean-François Johann et Lionel Richebourg auront permis à plusieurs générations de découvrir et d’aimer infiniment des groupes et des chanteurs qui étaient diffusés nulle part ailleurs sur les ondes françaises. En mai 2023, Georges Lang a fêté les 50 ans de l’émission. Pour l’amateur de musique que je ne cesserai jamais d’être, pour l’animateur de radio que j’ai été dans les années 80, ce cinquantième anniversaire méritait bien un hommage« . Fan des Who, mordu de vinyles, Bruno a quitté le service de communication de la mairie de Mouans-Sartoux, où il bossait depuis 15 ans, pour ouvrir son échoppe sur le boulevard Carnot à Cannes. On y trouve essentiellement des 33t et 45 t d’occasion, mais aussi quelques nouveautés de labels choisis, dans une gamme de prix qui va de 2 à 400€ pour un gros collector. Le tout bien rangé dans des bacs de bois clair, où il fait bon digger. Le site internet du magasin est également bien achalandé et mérite d’être visité régulièrement pour y dénicher des pépites. Idem pour sa page Facebook, régulièrement actualisée. Bref, on ne va pas y passer la nuit : les Nocturnes feront les beaux jours des collectionneurs de vinyles.
Nice : Real Cool Trash
Par Ph.D
L’installation d’un nouveau disquaire indépendant est toujours un évènement. D’autant plus quand celui-ci est musicien et que sa collection de vinyles constitue le fond de départ de son échoppe. Guitariste des Dum Dum Boys, groupe Niçois historique toujours en activité, Olivier Nemejanski, alias Bratch, n’a pas eu à réfléchir beaucoup pour trouver le nom de son magasin : Real Cool Trash est le titre d’un des morceaux les plus fameux du groupe. Il convenait parfaitement à l’enseigne de la boutique ouverte rue Penchiamentti, face à la bibilothèque municipale, en lieu et place d’une ancienne galerie d’exposition. Les bacs occupent les deux niveaux de la boutique, qui comprend aussi un coin café où tronent trois guitares et un ampli qui ne demandent qu’à servir. Dans les bacs, les collectionneurs trouveront de quoi satisfaire leur appétit insatiable, avec beaucoup de collectors en rock indé et en BO de films. Cela explique des prix un peu élevés, mais on trouve aussi des pépites à 10 €. L’endroit est clair et accueillant et le patron est un vrai passionné. Longue vie à Real Cool Trash !
Nice : Electric Monk
Avant dernier né des disquaires indépendants Niçois, The Electric Monk s’est installé rue Alberti, à quelques encablures de la coulée verte. Une petite boutique proprette et bien rangée où on peut digger du vinyle d’occasion à prix corrects, dans des bacs en bois clair très cosy. Pas de spécialité, mais beaucoup de choix dans tous les genres. Joli assortiment de BOF et de BD vintage en bonus.
Nice : Sonic Import
Par la rédaction
Sonic Import se la joue à contre courant, façon marché aux puces, esquivant le cliché du vinyl shop pour initiés ou autres types de hipsters mélomanes. Depuis février 2004, la boutique fait office de pierre angulaire de ce que l’on aimerait nommer aujourd’hui l’axe vertueux des disquaires niçois. C’est à cet angle de rue, entre Maréchal Joffre et Lépante que le digger pourra trouver du vinyle d’occase en import US (spécialité maison). Ce shop tient le bon bout sans lancer de grandes promesses aux amateurs et sans, non plus, jamais décevoir les plus avertis. Et ça, c’est ce qui fait d’ores et déjà entrer Sonic Import dans la légende de la vie culturelle niçoise.
Nice : Evrlst.
Beau bambin à la vitrine à la fois discrète et léchée, Evrlst. joue la carte de l’authenticité et d’un élitisme bon teint. Les bacs de BOF, de techno et de Funk sont particulièrement bien achalandés, avec de l’import et des raretés. Mais les rayons punk, new wave et hard sont également bien garnis, avec des occasions en très bon état. Après un récent déménagement, Evrlst s’est installé au 4 rue du Lycée, dans un vaste espace de type boutique-appartement, où l’on trouve également des livres, des fanzines, des photos du design, de la mode et de l’artisanat. Avec, toujours, un accueil chaleureux. Le café et les rafraîchissements sont offerts, comme les conseils avisés du disquaire.
Cannes : Discotis
Guitariste passionné de rhythm’n’blues et de hard rock, Marian a ouvert boutique à Cannes en 2009, rond point Duboys d’Angers avant de déménager rue Pasteur. Au passage, le rayon vinyles a pris ses aises et c’est tant mieux. Avec quelque 35 000 références, on y trouvera forcément son bonheur en neuf et en occases (voire en collectors), avec des rayonnages hard, punk, rythm’n’blues et funk particulièrement bien fournis.« Vu le prix des baux commerciaux à Cannes, j’ai bien failli raccrocher quand les fonds de commerce du rond point ont fermé pour faire place aux travaux de rénovation, se souvient le patron. Ce sont les clients qui m’ont supplié de ne pas les laisser tomber. J’ai réussi à trouver ce local, rue Pasteur et finalement, c’était un mal pour un bien« . Dans ses nouveaux atours, plus spacieux et lumineux, Discotis (ainsi nommé en hommage à devinez qui) a fière allure. Il y fait bon digger l’après midi, quand le soleil et la bonne musique inondent la boutique.
Nice : Bazar Bio
Par Lili Ganga
Nice : Bobar Comedy Club
Par Ph.D
Après avoir animé quatre années durant les soirées humour du Vieux Nice (et d’ailleurs) avec Grosse Prod, Pascal Schiavone et Caroline Renault ont enfin posé leurs valises à déguisements rue Benoit Bunico, au coeur du « Vieux », où ils ont ouvert le Bobar, premier Comedy Club de la Côte d’Azur. Un bar de copains avec terrasse et mezzanine où l’on pourra déguster bières et cocktails, doté d’une cave voutée où tous les humoristes, amateurs ou professionnels pourront trouver micro ouvert du mercredi au dimanche pour y tester leurs meilleures punchlines. Ouvert le 1er septembre 2023, l’endroit promet d’être animé et de devenir le point de rendez-vous de tous les amateurs de stand up et de sketches. Longue vie au Bobar, qui porte tellement bien son nom !
Cagnes-sur-Mer : En rosalie
Par la rédaction
C’est écolo, pas cher et très amusant : pour les vacances scolaires avec les enfants, offrez-leur un tour de rosalie à Cagnes sur Mer. Energy Location, dont la base est installée sur la promenade Kennedy, face à l’hippodrome de la Côte d’Azur, est l’unique société de location de la Côte d’Azur à proposer la conduite de rosalies, ces drôles de véhicules hybrides de vélocipèdes et de tacots, sur lesquels on peut embarquer à 2, 4 , 6 ou 9 pour remonter la piste cyclable du bord de mer sur plusieurs kilomètres (Marina Baie des Anges d’un côté, Le Cros de Cagnes de l’autre) en toute sécurité et avec un max de fun. Pour les groupes ou les animations commerciales, EL propose même la personnalisation des véhicules et leur sonorisation. Mais c’est avec les petits que la balade prend tout son sens… Même si on se retrouve souvent seul à pédaler !
Mobilboard : Cap sur St Jean
Par Phil Inout
Importateur exclusif et spécialiste du Segway installé à Nice depuis une dizaine d’années, Mobilboard s’est développé dans toute la France (45 agences) en équipant même les polices municipales. Mais c’est sur la Côte d’Azur que ses « Segway Tours » rencontrent le plus de succès. Après Nice et Cannes, la société créée par Eric Saporta s’installe pour l’été 2021 à Saint Jean Cap Ferrat, où elle propose un Panoramic Tour d’1h30 en Segway que nous avons pu tester avant son lancement commercial. Rendez-vous sur le parking du port, où Eric Saporta et Sara Baronati sa jeune assistante com’ nous attendent au local loué par Mobilboard pour l’été. C’est la première fois que nous montons sur un Segway, un petit tuto est donc nécessaire pour la prise en main. Il ne dure que quelques minutes tant le maniement de l’engin est simple et à la portée de tous. On monte dessus comme sur un escabeau, non sans appréhension, mais l’engin se révèle être parfaitement stable. Rien à voir avec un skate board electrique ou un gyropode, par exemple. Les deux mains accrochées au guidon comme sur une trottinette, on cherche le frein sans le trouver. Normal : il n’y en a pas. Pour avancer, il suffit de pencher le corps en avant, pour freiner ou reculer en arrière. C’est aussi simple que cela et très sécurisant. Pour tourner, on pousse le guidon dans la direction souhaitée. Le Segway se déplace sans à coups, à 12 km/h pour commencer (bridage électronique pour les débutants), à 20 km/h pour les pros. Un casque de vélo sur la tête, on est prêt pour le Segway Tour. Il se fait en groupe avec un guide, mais on peut aussi privatiser le tour pour 2 ou 3 personnes plus le guide. 1h30, on pensait être large pour faire le tour de Saint Jean. Mais c’était sans compter sur notre guide, qui nous a fait découvrir des endroits où on n’avait jamais mis le pied, encore moins une roue. L’avantage du Segway, c’est qu’on visite comme si on était à pied, sauf que ça va plus vite et qu’on ne fatigue pas. Il est facile de tenir une conversation en roulant, de se retourner, de s’arrêter et de repartir. La seule limite, c’est la circulation automobile, puisqu’on circule sur la route (trottoirs interdits). C’est vraiment la formule idéale pour découvrir un endroit comme Saint Jean. Et comme c’est très amusant et pas ruineux, on le conseille même aux locaux pour une balade en famille (ados acceptés à partir de 45 kilos) ou entre amis.