Mis en place à 800 000 exemplaires et déjà certifié disque de platine avec plus de 100000 précommandes, c’est l’événement discographique de l’année. L’album posthume de Johnny Hallyday est là. Et il est très bon ! Peut-être pas le meilleur disque de Johnny (De L’Amour garde notre préférence), mais un de ses plus réussis. Réalisé par Maxim Nucci (alias Yodélice), comme le précédent, il se situe musicalement dans la même lignée, mais avec plus d’emphase, car Johnny voulait des chansons à jouer dans les stades. La voix (incroyablement préservée, voire régénérée) et les guitares sont très en avant. Bien que ses concepteurs réfutent le terme, la tonalité générale est plutôt crépusculaire. Plusieurs titres retiennent l’attention: le premier « J’en parlerai au Diable« , un rock très réussi dont le texte est inspiré d’une chanson de Ray Wylie Hubbard (« Conversation With The Devil ») et le dernier « Je ne suis qu’un homme« , une power ballade très puissante sont des hits en puissance. Mais on leur préfère « Mon Pays c’est l’amour » et « Made in Rock’n’roll » deux rockabillys superbement exécutés dans la lignée des « Rocks les plus terribles« . « Back in LA » dont le texte est signé Miossec et « Un Enfant du siècle » un rock très accrocheur en forme de bilan générationnel, font aussi la balle. Un album de pur Hallyday, qui ravira les fans et leur fera verser des larmes. Seul petit bémol: des textes remplis de clichés éculés et d’un niveau général plutôt faible.
Johnny Hallyday
Mon Pays c'est l'amour
(Warner)
All We Imagine as Light
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Le pitch
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha (Kani Kusruti), infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu (Divya Prabha), sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes, empêchées dans leurs désirs, entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle…
Ce qu’on en pense
L’histoire de trois femmes de trois générations différentes qui travaillent dans le même hôpital de Mumbai (ex-Bombay) et doivent composer avec la pauvreté, le mal logement, les traditions religieuses et la dureté de la condition féminine en Inde. Un pays que la réalisatrice Payal Kapadia, venue du documentaire, filme admirablement pour son premier long métrage de fiction. L’actrice principale, Kani Kusruti, aurait mérité un prix d’interprétation à Cannes 2024, où le film était en compétition. Le jury présidé par Greta Gerwig a préféré lui accorder son Grand Prix, sorte de Palme bis qui récompense une petite merveille de douceur et de sensibilité.
La chair des autres
ça vient de sortir|
Par MAB
La Frontière sauvage
ça vient de sortir|
Par MAB
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