Après quelques semaines de pause et trois jours de répétitions intensives à Nikaia, Etienne Daho a lancé le 11 mai la prolongation de sa première tournée XXL, celle de l’album Tirer la nuit sur les étoiles. Un show digne de Las Vegas, dans lequel Daho joue les crooners pop en costume pailleté, accompagné de ses musiciens habituels et d’un quatuor à corde, dans une scénographie pharaonique signée Mathématic Studio. Le groupe est placé au centre d’un cube de lumières, qui fait office tout à la fois d’écrans, de décors et de light show. Le rendu est époustouflant. Pour cette reprise, soigneusement travaillée, le son était parfait (le meilleur qu’on ait entendu à Nikaia) et la voix du chanteur bien en place. Plus à l’aise qu’à l’accoutumée sur scène, dans ce show qui balaie toute sa carrière en deux heures sur des arrangements electro rock dignes de Depeche Mode, Daho assume son statut d’idole et introduit les chansons par quelques souvenirs, comme ses rencontres avec Jeanne Moreau ou Gainsbourg. Sur Tirer la nuit sur les étoiles, Vanessa Paradis le rejoint sur scène sous la forme d’une projection géante, dans laquelle elle fait une danse des voiles en chantant sa partie. Le spectacle est magnifique, sans doute le plus beau de la carrière d’Etienne Daho. Un parfait dosage de tubes et d’émotion dans un splendide écrin de lumières.
Palais Nikaia
163 Boulevard du Mercantour, Nice
Samedi 11 mai 2024
à 20h30
Tarifs 39-110 €
Tel +33 4 92 29 31 29
La Venue de l’avenir
Cinéma|
Par J.V
Une trentaine de personnes issues d’une même famille apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d’entre eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ces lointains « cousins » vont alors découvrir des trésors cachés dans cette vieille maison. Ils vont se retrouver sur les traces d’une mystérieuse Adèle qui a quitté sa Normandie natale, à 20 ans. Cette Adèle se retrouve à Paris en 1895, au moment où cette ville est en pleine révolution industrielle et culturelle…
Ce qu’on en pense
Pour sa première sélection officielle à Cannes (hors compétition, il ne faut rien exagérer), Cedric Klapish livre une nouvelle comédie chorale dont il a le secret sur le voyage introspectif de quatre cousins dans leur généalogie. A la manière de Midnight in Paris, le film orchestre un face à face entre deux époques (2025 et 1895) qui va leur faire découvrir ce moment si particulier de la fin du 19e siècle, où la photographie s’inventait et l’impressionnisme naissait. Enlevé et charmant, avec un casting génial (Julia Piaton, Vincent Macaigne, Suzanne Lindon, Zinedine Soualem, Sara Giraudeau…), le film est un pur bonheur.
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