ça vient de sortir

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Oppenheimer

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Par J.V

Le Pitch

Scientifique américain, J. Robert Oppenheimer (Cillian Murphy) est nommé directeur scientifique du Projet Manhattan, un programme visant à donner aux États-Unis la maîtrise de l’arme atomique lors de la Seconde Guerre mondiale…

Ce qu’on en pense

C’est peu dire qu’on n’attendait pas du réalisateur d’ Inception, Interstellar et de la trilogie Dark Knight qu’il s’attaque à un biopic et encore moins à celui d’un scientifique. Pourtant , le portrait du créateur de la bombe atomique permet à Christopher Nolan de creuser encore les thématiques qui lui sont chères,  comme le rapport au temps et à la création. Brillant sur le fond avec un scénario d’une redoutable intelligence et époustouflant dans la forme jusqu’à un final sous haute tension, servi par l’interprétation magistrale de Cillian Murphy et Robert Downey Jr Oppenheimer est peut-être le premier véritable chef d’oeuvre du cinéaste britannique. Atomique ! 

La Bête dans la jungle

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Par J.V

Le Pitch

Dans une immense boîte de nuit, un homme (Tom Mercier) et une femme (Anaïs Demoustier) attendent ensemble que quelque « chose » se produise. De 1979 à 2004, du disco à la techno, l’histoire d’un amour non consommé et d’une obsession...

Ce qu’on en pense

 A la frontière de l’art et essai, cette adaptation du roman éponyme d’Henry James précède de quelques semaines celle du Niçois Bertrand Bonello, qui doit être présentée à la Mostra de Venise…  Et donne trés envie de comparer les deux !  Patric Chiha met en scène Anaïs Demoustier et Tom Mercier en couple d’amoureux platoniques et oppose l’immobilisme de leur relation à la frénésie des danseurs et de l’Histoire ( Election de Mitterrand, Chute du mur de Berlin, Sida, 11 septembre…),  dans un décor de boîte de nuit qui ressemble à l’anti-chambre de la mort avec Beatrice Dalle en cerbère-narratrice omnisciente. On peut regretter le choix d’une musique originale plutôt que de tubes d’époque (peut-être imposé par des contraintes financières ? ) qui casse l’effet rétro, mais ce drame Durassien envoûte et ses images restent gravées dans la mémoire. 

 

Les Algues vertes 

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Par J.V

Le pitch

À la suite de morts suspectes, Inès Léraud (Céline Sallette), jeune journaliste, décide de s’installer en Bretagne pour enquêter sur le phénomène des algues vertes. À travers ses rencontres, elle découvre la fabrique du silence qui entoure ce désastre écologique et social. Face aux pressions, parviendra-t-elle à faire triompher la vérité ? 

Ce qu’on en pense

Depuis Dark Waters, les films dossiers en forme de thrillers sur les désastres écologiques se succèdent. Après Goliath qui s’attaquait à l’utilisation des pesticides, voici  Les Algues vertes s’intéresse au cas des ostropsis qui s’amassent sur des plages et dégagent un gaz toxique. Celui-ci serait la cause de plusieurs décès, ce qui nient l’Etat et les collectivités locales, soucieuses de préserver l’attractivité touristique du littoral … Pierre Jolivet adapte assez littéralement la bande dessinée co-signée par la journaliste Inès Léraud, avec Céline Sallette  en journaliste fouineuse et entêtée. Un rôle qui lui va bien. Un peu trop linéaire et explicatif, le film a surtout le mérite de ressortir le dossier du tiroir où l’administration l’avait soigneusement enterré.

Hors de Moix

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Par MAB

À l époque, bien que reguliérement controvérsé, Yann Moix n’était pas mélé à l’affaire Depardieu. Comme tous les écrivains qui se reconnaissent comme tels, il tenait un journal. Méthodique et acharné, il s’y est attelé de juin 2017 à juin de l’année suivante. Ce n’est donc qu’ensuite – en septembre 2018 -qu’il accompagna et filma l’ogre déchu en Corée-du-Nord,  avec les suites que chacun sait, visionne et commente. Moix dit aujourd’hui  qu’il ne voulait pas de la diffusion de ces images. Soit…  De toutes façons, là n’est pas le sujet. Il est question ici de son énorme ouvrage de 1200 pages paru récemment chez Bouquins. Face à l’actualité, on l’a retiré d’une pile non lue. On l’a feuilleté. On s’est laissé prendre par une  journée, puis une autre puis une autre encore. Toutes  commençant par des choix musicaux très pointus et toutes riches de rencontres, d’observations, de portraits d’écrivains morts ou vivants et de personnalités politiques ou médiatiques. On a alors redécouvert la curiosité polymorphe, la vaste culture, la rage de vivre et de se définir, les paradoxes et contradictions de l’auteur de « Naissance » « Orléans » « Reims » ou « Verdun ». On entend d’ici ceux qui, légitimement rejettent, ce « Hors de moi » . Pour eux,  Moix est un provocateur narcissique. Un hypocondriaque masochiste qui adore haïr et écrire qu’il est haï . Un  mégalomane, adepte de l’entre soi snobant les médiocres. Pourtant cette plume talentueuse qui part dans tous les sens est parfois (pas toujours ) tellement lucide, tellement loin de là bienpensance ambiante que de nombreuses lignes sont criantes de vérité sans filtre et de sensibilité brute. Quel que soit l’homme Yann parfois grotesque, l’écrivain Moix a du talent et du courage pour assumer ce qu’il est et écrire ce qu’il pense. Même s’il est bien conscient que tenir son journal  c’est être, immodestement, son propre biographe du matin au soir…

 

La Voie royale

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Par J.V

Le Pitch

Sophie (Suzanne Jouannet) est une lycéenne brillante. Encouragée par son professeur de mathématiques, elle quitte la ferme familiale pour suivre une classe préparatoire scientifique. Au fil de rencontres, de succès et d’échecs, face à une compétition acharnée, Sophie réalise que son rêve, intégrer Polytechnique, représente plus qu’un concours…

Ce qu’on en pense

Révélée dans Les Choses Humaines d’Yvan Attal,  Suzanne Jouannet impressionne à nouveau dans ce rôle d’étudiante surdouée mais fragile,  plongée dans la compétition sans merci des classes préparatoires. Un milieu rarement aussi bien décrit  au cinéma que dans ce film signé Frédéric Mermoud (La Ligne, L’île au 30 cercueils)

Mission Impossible 7

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Par J.V

Le pitch

Ethan Hunt (Tom Cruise) et son équipe  se lancent dans leur mission la plus périlleuse à ce jour : traquer une effroyable nouvelle arme avant que celle-ci ne tombe entre de mauvaises mains et menace l’humanité entière.  Le contrôle du futur et le destin du monde sont en jeu. Alors que les forces obscures de son passé resurgissent, Ethan s’engage dans une course mortelle autour du globe. Confronté à un puissant et énigmatique ennemi, Ethan réalise que rien ne peut se placer au-dessus de sa mission – pas même la vie de ceux qu’il aime…

Ce qu’on en pense

Tom Cruise endosse pour la 7e fois le costume l’agent Ethan Hunt, qu’il affectionne particulièrement car il lui permet d’assouvir son goût pour les cascades périlleuses. Ce nouvel opus, réalisé comme les deux précédents  par Christopher McQuarrie, lui offre pléthore d’ occasions d’exercer ses talents de cascadeur,   mais parvient tout de même à équilibrer espionnage, comédie et action en revenant aux fondamentaux de la saga (et de la série qui l’a inspirée).  2h45 de projection ne sont toutefois pas suffisantes à boucler l’aventure,  qui fera l’objet d’une suite prévue pour le 26 juin 2024.

Yannick

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Par J.V

 

Le pitch

En pleine représentation de la pièce « Le Cocu », un très mauvais boulevard, Yannick (Raphaël Quenard) se lève et interrompt le spectacle pour reprendre la soirée en main…

Ce qu’on en pense

Tourné en six jours  et  dépassant  à peine une heure, Yannick est le troisième film de Quentin Dupieux en l’espace de 14 mois… Sans compter  le suivant, Daaaaaali ! déjà en boite. L’extrême prolixité du réalisateur de Pneu, Mandibules et Fumer fait tousser ne nuit pourtant pas à la qualité de ses films. Ce dernier opus est, en effet,  l’un des plus drôles,  avec un Raphaël Quenard qui , après Chien de la casse et Cash confirme qu’il est la révélation de l’année. Yannick semble avoir été écrit sur mesure pour lui.

 

Barbie

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Par Ph.D

Le pitch

A Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken…

Ce qu’on en pense

Fallait pas l’inviter ! En confiant les rênes du premier film consacré à la célèbre poupée Mattel à une icône du cinéma indépendant US comme Greta Gerwig (Lady Bird, Les Filles du Dr March) associée à son comparse Noah Baumbach (Frances Ha, Margot va au mariage) , Hollywood ne pouvait pas s’attendre à un traitement sage et classique du mythe Barbie. Certes,  l’univers visuel kitsch et coloré de Barbie est respecté jusqu’à faire saigner les yeux,  mais pour le reste quel délire !  L’arrivée inopinée de Barbie et Ken dans le monde réèl est aussi drôle que la partie consacrée à celui de la poupée. Margot Robbie et Ryan Gosling y vont à fond et sont parfaits dans leur incarnation déjantée. Sur le fond, le film est impeccablement féministe et post #MeToo,  mais surtout il est fun. On le recommande… Sauf aux allergiques à la couleur rose !

Les Filles d’Olfa

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Par Ph.D

Le pitch

La vie d’Olfa (Olfa Hamrouni / Hend Sabri), Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière depuis que ses deux filles aînées sont parties rejoindre Daech

Ce qu’on en pense

Présenté en compétition à Cannes 2023, ce documentaire sur le combat d’une femme qui avait rendu publique en 2016 la radicalisation de deux de ses filles pour tenter de les sauver des griffes de Daech,  a surtout séduit pour son dispositif original: entre deux séquences d’interviews, des actrices viennent reconstituer certaines scènes à la place des vraies protagonistes et, régulièrement,  celles-ci s’adressent à la réalisatrice pour dire ce qu’elles en pensent ou donner des indications. De sorte qu’on a l’impression de regarder en même temps le documentaire terminé et son makin of.  Le résultat est assez bavard, mais le procédé est assez efficient au bout du compte pour qu’on ait l’impression d’entrer vraiment dans l’intimité de la famille et dans l’esprit de chacune de ses membres. Un étonnant objet filmique,  signé Kaouther Ben Hania (La Belle et la meute, L’Homme qui a vendu sa peau).

 

Peter Gabriel: i/o

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Par Ph.D

On a failli attendre !  Plus de 20 ans se sont écoulés depuis la sortie du dernier recueil de chansons originales de Peter Gabriel  (Up en 2002). Mais cela valait la peine de patienter.  Les 12 titres de i/o  comptent parmi les meilleurs jamais écrits par l’ex-chanteur de Genesis. L’album a quasiment la même fraîcheur et la même profondeur que son tout premier effort en… 1977 !   La voix, palpitante, est toujours là, à peine plus grave. Les compositions évoquent le passage du temps,  le deuil, l’injustice,  les racines du terrorisme dans un mélange de sons electro , de world music et d’auto-citations discrètes (« Here comes the flood « ,  » Sledgehammer « …).  Les 12 chansons sont disponibles dans deux versions différentes : le Bright-Side Mix réalisé par Mark Stent  et le Dark-Side Mix réalisé par Tchad Blake, deux mixeurs de renommée internationale. Le premier plus pop, le second plus sombre.  Les deux s’écoutent à la suite et en boucle avec le même bonheur. L’album de l’hiver 2023/2024, sans le moindre doute.

Cat Power: Sings Dylan

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Par Ph.D

Fervente adepte des albums de reprises, Cat Power s’est lancée cette fois dans un exercice particulièrement périlleux : reproduire en live l’intégralité d’un album de son idole Bob Dylan. Et pas n’importe lequel : le fameux Live 1966, pierre angulaire de la discographie live du maître,  qui illustre pour l’Histoire son passage (à l’époque contesté)  au rock électrique. La chanteuse avait donc réservé le Royal Albert Hall de Londres,  où  était censé avoir été enregistré le fameux bootleg du concert de Dylan (en fait, une captation du show de Manchester) pour y chanter, dans l’ordre du concert original, les 15 titres de l’album Live 1966 sorti  en version officielle et intégrale il y a quelques années. Le résultat est superbe. Musicalement, la restitution est d’une fidélité absolue, harmonica et guitares carillonnnantes comprises.  A la morgue dylanienne, Cat Power substitue seulement la douce chaleur de sa voix pour un hommage qui dépasse de loin le simple « tribute ». 

Sénanque : Croix de cendre 

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Par MAB

Nous sommes en 1367: alors que depuis deux décennies, la peste noire s’abat sur le monde, deux jeunes frères dominicains se rendent à Toulouse en quête du précieux parchemin que leur prieur attend pour y graver ses confessions. Voilà en trois lignes annoncées l’époque et le genre de Croix de cendre  la vaste fresque historique d’Antoine Sénanque. Les temps sont obscurs. Le fanatisme religieux impose sa loi. Franciscains et Dominicains se haïssent. L’inquisition brûle tout ce qui de près ou de loin ressemble à de l’hérésie. Or le secret, que les deux moines innocents vont exhumer, est celui de maître Eckhart, prêcheur aux sermons si foudroyants et clairvoyants qu’ils pourraient mettre en péril, les fondements de l’Église. Bref, alors que la Réforme se profile, nos deux héros en habit de bure se dirigent tout droit dans un piège…Des bancs de la Sorbonne où l’on étudiait la théologie assis sur des bottes de paille, aux plaines d’Asie centrale ou la grande faucheuse semait famine et peste, Sénanque mêle les destins de figures historiques à des personnages de fiction et enroule ainsi brillamment petite et grande histoire. Il faut un peu de patience pour entrer dans son épopée dramatique et spirituelle,  mais cela en vaut la peine. Sénanque est érudit. Il apprend beaucoup au lecteur sur tout ce qui concerne les études et conflits théologiques du Moyen Âge. Il a sérieusement travaillé la question. Il sait aussi construire une intrigue. Son roman est un véritable polar médiéval dans lequel quelques pages sont d’ailleurs insoutenables de détails macabres. Mais Sénanque est aussi un humaniste. Les paroles œcuméniques d’Eckhart et la fraternité que se manifestent les deux héros sont là pour le prouver. Elles peuvent réconforter un lecteur, inquiet de notre époque, elle aussi bien tourmentée.

Vers un avenir radieux

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Par Ph.D

Le pitch

Giovanni (Nanni Moretti), cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français (Mathieu Amalric) au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux….

Ce qu’on en pense

Bien que reparti bredouille, Nanni Moretti a offert à Cannes 2023 un de ses meilleurs moments avec cette hilarante comédie WoodyAllenienne dans laquelle il se moque de lui-même et de l’industrie cinématographique, sur un ton beaucoup moins austère que dans ses dernières réalisations. Trés réussi, le film réserve de grands moments destinés à devenir cultes, comme le meeting « What the Fuck » avec Netflix, la discussion sur le communisme avec un jeune assistant,  où la longue scène de tournage d’un film ultra violent au cours de laquelle, pour « aider » le jeune réalisateur,  Giovanni/Moretti appelle Martin Scorsese à la rescousse. Drôle, intelligent, piquant… Du grand Nanni Moretti !  

Stars at Noon

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Par Ph.D

Le pitch

Trish (Margaret Qualley), une jeune journaliste américaine en détresse bloquée sans passeport dans le Nicaragua d’aujourd’hui en pleine période électorale,  rencontre dans un bar d’hôtel Daniel (Joe Alwyn) un voyageur anglais. Il lui semble être l’homme rêvé pour l’aider à fuir le pays. Elle réalise trop tard qu’au contraire, elle entre à ses côtés dans un monde encore plus trouble, plus dangereux…

Ce qu’on en pense

Grand Prix du Jury à Cannes 2022, le nouveau film de Claire Denis aura mis du temps à arriver en salles. Peut-être pour faire oublier les critiques peu amènes qui ont acccueilli sa projection cannoise ? Nous avions été parmi les rares (avec le jury de Vincent Lindon) à aimer et à défendre cette libre adaptation d’un roman de Denis Johnson qui offre à Margaret Qualley (fille d’Andie MacDowell aperçue en hippie auto-stoppeuse dans le dernier Tarantino), un premier grand rôle dramatique,  dans ce qu’on pourrait présenter comme une sorte de Profession Reporter au féminin.  Claire Denis,  qui avait déjà magnifiquement filmé l’Afrique dans White Material, récidive avec l’Amérique du sud dans ce film qui est de la même veine caniculaire et sensuelle.

Asteroid City

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Par Ph.D

Le pitch

Asteroid City est une ville minuscule, en plein désert, dans le sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1955. Le site est surtout célèbre pour son gigantesque cratère de météorite et son observatoire astronomique à proximité. Ce week-end, les militaires et les astronomes accueillent cinq enfants surdoués, distingués pour leurs créations scientifiques, afin qu’ils présentent leurs inventions. À quelques kilomètres de là, par-delà les collines, on aperçoit des champignons atomiques provoqués par des essais nucléaires…

Ce qu’on  en pense

A Cannes, où le film était présenté en compétition, il a fallu un bus pour transporter le casting de l’hôtel jusqu’au Palais des Festivals !  Jason Schwartzman, Scarlett Johansson, Tom Hanks, Adrien Brody, Bryan Cranston, Tilda Swinton, Steve Carell et Willem Dafoe (entre autres) sont à l’affiche du nouveau film de Wes Anderson,  petit chef d’oeuvre de miniaturisme et d’inventivité qui, sous la forme d’une vraie-fausse pièce de théâtre,  raconte une rencontre du troisième type dans un décor des sixties en Arizona. On retrouve tout ce qu’on  aime (ou pas) dans le cinéma d’Anderson,  sous une forme plus légère et digeste que ses dernières réalisations (The French Dispatch, The Grand Budapest Hotel) qui pêchaient pas trop-plein. Asteroid City est sans doute son film le plus accessible depuis La Famille Tennenbaum. Idéal pour découvrir le cinéma de Wes Anderson ou renouer avec lui si on a décroché.