Ça vient de sortir

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Par J.V

Le pitch

Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

Ce qu’on en pense

Trés attendu depuis la révélation Girl (Caméra dOr à Cannes), le nouveau film du belge Lukas Dhont a décroché le Grand Prix cette année sur la Croisette. Récit intimiste déchirant sur le mal être adolescent, porté par l’interprétation d’Eden Dambrine (Leo), le film, tout en sensibilité, ne peut laisser indifférent. Du cinéma à fleur de peau, qui fait parfois songer à celui de Xavier Dolan. En plus mature.

Coma

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Par Ph.D

Le Pitch

Une adolescente (Louise Labeque) vit recluse dans un confinement sanitaire qui n’en finit plus.  Son seul rapport au monde extérieur est virtuel et elle flotte entre fiction et réalité́, guidée par une youtubeuse inquiétante et mystérieuse qui se fait appeler Patricia Coma (Julia Faure)… 

Ce qu’on en pense

Après l’échec injuste de son superbe Saint Laurent et celui plus compréhensible de Nocturama, mal accueilli  après les attentats de 2015,  le Niçois Bertrand Bonello revient au cinéma expérimental qui l’a fait connaître et apprécier des festivals,  avec ce film de confinement tardif en forme de poème noir adressé à sa fille et, possiblement,  aux générations futures.  S’y mélangent allègrement interventions du philosophe Gilles Deleuze, théâtre de marionnettes Barbie (doublées par Louis Garrel, Anaïs Demoustier Vincent Lacoste et Gaspard Ulliel), dessins animés et discussions en ligne d’ados,  pour parler du mal être adolescent, des méfaits psychologiques du confinement et dénoncer pèle-mêle le pouvoir des influenceurs et les dangers du metavers (symbolisé par une inquiétante forêt nocturne filmée en infrarouge).  Dommage que le propos ne soit pas aussi drôle et original que la forme.   

Pacifiction

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Par Ph.D

Le pitch

Sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République De Roller (Benoît Magimel), représentant de l’État Français, est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d’une population locale d’où la colère peut émerger à tout moment.

Ce qu’on en pense

Geste cinématographique génial ou nanar de l’année ? La question a divisé la Croisette,  où le film était présenté au mois de mai en fin de compétition. Malgré les dithyrambes d’une critique française en pâmoison et la sympathie que nous inpire Albert Serra,  on pencherait plutôt pour la seconde hypothèse. Pendant près de trois longues heures,  Benoît Magimel promène son ennui et son air mi-ahuri mi-dégoûté sur une île du Pacifique,  ânonnant des dialogues improvisés ou dictés à l’oreillette dans des scènes filmées façon télénovella. Toute l’intrigue tient dans une rumeur : celle d’une éventuelle reprise des essais nucléaires qui pourrait provoquer une explosion sociale. On se demande pourquoi le réalisateur espagnol s’est limité à 2h45 de durée alors qu’il disposait, paraît-il, de 500 heures de rushes ?  Un film de 6 ou 8 heures aurait été un vrai défi. Là, ça joue petit bras.

Couleurs de l’Incendie

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Par Ph.D

Le pitch

Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine (Léa Drucker), prend la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais un revers de fortune la conduit à la ruine et au déclassement. Face à l’adversité, à la corruption de son milieu et aux manigances de son entourage, Madeleine va devoir survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe….

Ce qu’on en pense

Couleurs de l’Incendie est la suite de la saga littéraire et cinématographique de Pierre Lemaître,  brillamment initiée avec Au revoir là-haut.  L’action se situe quelques années plus tard et met en scène Madeleine Péricourt, fille du personnage interprété par Niels Arestrup dans le film d’Albert Dupontel. Hélas, Dupontel a cédé les manettes à Clovis Cornillac, dont la mise en scène est beaucoup plus conventionnelle, pour ne pas dire banale. Du coup, le film ressemble à une mini série TV de prestige condensée en un seul épisode:  trop long pour un film et pas assez pour une série.  Malgré un bon casting féminin (Léa Drucker, Alice Isaaz) et masculin (Benoit Poelvoorde, Olivier Gourmet), la couleur dominante est le gris et l’incendie a du mal à prendre.

Mascarade

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Par Ph.D

Le pitch

Lorsqu’un jeune gigolo (Pierre Neney) tombe sous le charme d’une sublime arnaqueuse (Marine Vacth) , c’est le début d’un plan machiavélique sous le soleil brûlant de la Côte d’Azur. Les deux amoureux sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma (Isabelle Adjani) et d’un riche agent immobilier (François Cluzet)?

Ce qu’on en pense

Terminé juste à temps pour faire la clôture du Festival de Cannes 2022, le quatrième film de Nicolas Bedos a été entièrement tourné sur la Côte d’Azur,  dont il exploite sans vergogne le côté « sunny place for shady people » (Somerset Maugham). Entre comédie noire et mélo flamboyant, Mascarade recycle du déjà-vu côté scénario et ne donne pas une image trés ragoûtante de la région et de ses habitants,  mais est si brillamment écrit,  joué et réalisé qu’on aurait tort de bouder son plaisir. Ne serait-ce que pour Isabelle Adjani dans un grand rôle de diva amoureuse ou Marine Vacth en belle arnaqueuse. Superbement photographié, le film offre un vrai plaisir de cinéma et mérite d’être vu en salles. C’est assez rare dans le cinéma français mainstream pour être soutenu.

Armageddon Time

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Par Ph.D

Le pitch

Dans les années 80Paul Graff (Banks Repeta), jeune garçon sensible et attiré par les arts,  grandit dans le Queens en pleine gentryfication,  au sein d’une famille juive qui croit encore au rêve américain et voudrait qu’il intègre une école privée dirigée par la famille Trump…

Ce qu’on en pense

Gros coup de coeur pour le nouveau James Gray (Little Odessa, Two Lovers, La Nuit nous appartient, Ad Astra…), qui raconte son enfance dans le Queens à New York au début des années 80. Banks Repeta, le  jeune acteur qui joue son rôle,  est tout simplement formidable,  la délicieuse Anne Hathaway incarne sa mère et Anthony Hopkins son grand-père, dans une reconstitution des 80’s aux petits oignons, superbement photographiée par Darius Kondjy. Le titre « Armageddon Time » est emprunté à Clash,  mais on entend surtout Grand Master Flash dans la BO. Sous couvert de portrait de famille auto-fictionnel, le film parle de la montée du libéralisme sauvage,  du racisme et du sentiment anti-immigrés,  dans une Amérique qui s’est pourtant construite grâce à eux. Un James Gray tout en nuances,  qui touche au coeur et frappe la raison. Trop grand public et réussi sans doute pour le jury du Festival de Cannes qui l’a totalement snobé.

Rencontre: Snoe

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Par Ph.D

Son EP instrumental « Dreamland »  (disponible sur toutes les plateformes) est notre coup de coeur de ce début d’année. Guitariste virtuose et mélodiste élégant, Noe Sebban, alias Snoe, nous parle de sa formation à Nice, de ses influences et de ses projets. En bonus, il nous a même offert un playthrough de Dreamland,  à voir en vidéo sous l’interview…

Comment as-tu commencé la musique ? 

Je suis un peu tombé dedans quand j’étais petit. Mon père jouait de la guitare et mon oncle avait un groupe parodique Les Squatteurs qui se produisait dans la région de Nice. Vers 10 ans, je suis monté sur scène avec eux au Théâtre de Verdure devant 2000 personnes. Ca a scellé ma vocation, je pense. 

Quelle a été ta formation musicale ? 

J’ai commencé la guitare en autodidacte puis pris des cours à Music 3000 avec Cyro Torres qui m’a fait découvrir la fusion, le metal, Satriani et Steve Vaï. Vers 13 ans, j’ai intégré la classe de musiques actuelles et de jazz du conservatoire de Nice. Jy suis resté jusqu’au bac et j’ai commencé la fac de droit pour faire plaisir à mes parents. Mais au bout d’un mois et demi, j’ai décroché pour revenir à la musique. Mes parents étaient d’accord,  à condition que je fasse ça sérieusement. Jai postulé pour l’American School of Music à Paris et j’ai été pris. Le niveau était trés élevé et j’ai bossé comme un dingue pour progresser. En même temps, l’été je jouais sur les plages et dans les restos pour faire un peu de thunes et j’ai même fini par donner des cours de guitare à l’école. 

Comment est né le projet Snoe ?

Au départ, c’est mon projet d’études de 3e année à L’American School of Music. On a fait les maquettes avec deux autres élèves de l’école. Après ça,  je devais partir au Berklee College of Music de Boston,  où j’avais postulé et où j’étais admis. Mais le Covid et le confinement ont  un peu chamboulé l’agenda. Faute de pouvoir partir, j’ai pris les maquettes et je suis rentré en studio pour en faire un EP. C’est comme ça que Dreamland est né. Ma copine m’a envoyé cette photo d’un manège dans la forêt à Belgrade et ça a matché tout de suite pour le visuel.

Sur quel matériel joues-tu? 

Une Music Man John Petrucci 7 cordes et un pédalier numérique Kemper. 

Comment qualifierais-tu ta musique ?

Pour moi, c’est un mélange de metal progressif et de fusion jazz,  avec une touche pop. Mon modèle absolu, c’est Steve Lukather de Toto.

 Tes projets ?

Faire du live pour montrer qu’on est fiables et signer sur un label. On a 4 titres finalisés sur l’EP et 7 nouveaux instrus dans l’ordi. Ca commence à faire une bonne base pour les concerts. On se produira en formation basse-guitare-batterie-synthés. Ca devait le faire. 

 

Barbara Carlotti: L’art et la manière

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Par MAB

Barbara Carlotti a l’art et la manière : elle est autrice-compositrice-interprète ( écoutez son album de 2012 « L’amour, l’argent, le vent » ) . Elle est aussi cinéaste à ses heures. Et comme elle ose tout, elle publie aujourd hui son premier livre de littérature . Un recueil de treize nouvelles érotiques  qui font entendre la voix de treize femmes différentes de tous horizons et de tous âges . Des personnages féminins installés dans la vie contemporaine qui cherchent juste  à comprendre un temps soit peu leurs relations à autrui lors des élans amoureux et sexuels. Les récits qu’elles déroulent sont  brefs et vifs. Sensuels ou pas. Poétiques et crus parfois.  Souvent frontaux et effrontés. Osés, certes, mais jamais scabreux pour dire ce qui se joue dans le désir et son incarnation. D’ailleurs, de monologue en monologue, la connivence avec les lectrices et lecteurs  s’élargit puisque  les pensées de ces femmes se nourrissent de références notoires au cinéma, à la chanson populaire et à la littérature.« Dans la baise, il y a l’art et la manière, les bonnes manières et les mauvais coups . La relation sexuelle, dans ses gouffres charnels, est un langage secret qui dévoile le fond de nos êtres  » déclare la première héroïne de Carlotti. Les autres vont la suivre et révéler au fil des mots toutes les heureuses surprises, les déconvenues et parfois même. les extrêmes solitudes et amertumes de leurs aventures. Une preuve parmi une multitude d’autres ouvrages que partout , dans la vraie vie et la fiction, dans la rue et dans les foyers, la parole de la femme s’est libérée. Surtout quand à l’instar de Barbara Carlotti, elle a l’art et la manière de balayer les tabous sans agressivité ni amertume.

 

Empire of Light

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Par J.V

Le Pitch

Hilary (Olivia Colman) travaille dans un cinéma d’une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen (Micheal Ward) est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe…

Ce qu’on en pense

Après Tarantino (Il était une fois… à Hollywood), James Gray (Armaggedon Time) et Steven Spielberg (The Fabelmanns), Sam Mendes rend à son tour hommage aux salles obscures et au cinéma de sa jeunesse,  avec ce film très éloigné de ses précédentes réalisations (Skyfall, 1917).    Une romance intimiste, située dans les années 1980, dans laquelle  une femme dépressive (Olivia Colman) tombe amoureuse d’un jeune black (Micheal Ward). Un duo d’acteurs impeccable pour un film qui touche par sa justesse et sa simplicité autant que par ses résonnances très actuelles.  Colin Firth, dans le rôle du patron abusif, y trouve un rôle plus sombre que de coutume.

Everything, Everywhere….

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Par Ph.D

Le pitch

Gérante d’une blanchisserie à New York, Evelyn Wang (Michelle Yeoh) est au bout du rouleau : elle n’aime plus son mari, ni son travail, ne supporte plus son ado de fille, ni son père aux idées rétrogrades et elle croule sous les taxes… Alors qu’elle est, une fois de plus, convoquée par son inspectrice des impôts (Jamie Lee Curtis),  elle se retrouve soudain  plongée dans le multivers,. Il va lui falloir explorer toutes les vies qu’elle aurait pu mener dans ces univers parallèles,  pour sauver le monde de forces obscures et préserver son bien la plus précieux : sa famille…

Ce qu’on  en pense

Produit par les frères Russo (Avengers) ,   Everything everywhere all at once est un vrai-faux film indépendant déguisé en film de super héros (ou l’inverse ?).  Enorme succès aux USA,  avec plus de 100 millions de dollars de recettes, le film explore  à sa manière, totalement déjantée, la théorie des univers parallèles chère à Marvel pour parler…  du couple, de la famille et des rapports mère-fille !  Appuyée sur un scénario jubilatoire,  dans lequel le spectateur va de surprises en surprises ballotté comme dans un train fantôme, la réalisation des Daniels (Scheinert et Kwan), est un véritable feu d’artifice d’inventivité.  Michele Yeoh (Tigre et Dragon, James Bond…) est aussi à l’aise en mère de famille au bord du burn-out qu’en action-woman déchaînée du metavers. Ses duels avec Jamie Lee Curtis, dans le rôle de la méchante ou avec sa propre fille transformée en mega boss de jeu vidéo, comptent parmi les meilleurs moments du film. Malgré un humour un peu bourrin et un jeu d’acteurs trop démonstratif  (à la Jackie Chan),  On s’amuse bien. Il faudra plusieurs visionnages (ou une concentration maximale) pour repérer toutes les références cinématographiques.  Quelle dinguerie ! Grand vainqueur des Oscars 2023 (meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleurs acteurs…), le film a fait l’objet d’une re-sortie en salles. 

Lemaitre: Le silence et la colère

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Par MAB

Nul n’est censé ignorer Pierre Lemaitre: ses succès de librairie, son prix Goncourt pour « Au revoir là-haut » , les adaptations de ses œuvres vers le cinéma grand public (« Au revoir là-haut » et « Les couleurs de l’incendie » ) . Nombre de lecteurs savent donc que « Le Silence et la Colère » est le deuxième tome de sa saga familiale dite « naturaliste », entamée il y a un an avec « Le Grand Monde » (320 000 exemplaires vendus) et qu’il a pour ambition de suivre une famille durant « Les trente glorieuses ». Cette suite est comme le premier volet, construite en chapitres courts parfaitement calibrés, qui se terminent  par un suspense renvoyant au chapitre suivant. Un travail fait tout aussi habilement que le précédent pour plaire, distraire et émouvoir en empilant consciencieusement – Lemaitre a pour maître Zola – tous les sujets qu’il faut traiter en bon historien, sociologue et moraliste. Faisons court pour résumer ce puissant récit . Nous sommes en 1952. Les parents Pelletier vivent à Beyrouth et se passionnent pour les combats de boxe de Lulu, un des ouvriers de leur savonnerie. A Paris, Jean, leur fils aîné, toujours animé de pulsions meurtrières, s’apprête à ouvrir par une gestion douteuse, un grand magasin de prêt à porter. Sa femme, la tyrannique Geneviève, est enceinte de leur deuxième enfant. François, le cadet, amoureux de la mystérieuse Nine, se voit confier la direction des faits divers au « Journal du soir », quotidien dans lequel, Hélène, sa jeune sœur, entre comme photographe et devra assurer un reportage sur l’hygiène des femmes et l’immersion d’un village entier pour la construction d’un barrage… Au gré des tribulations de chacun des membres de cette famille haute en couleurs, plusieurs intrigues d’un genre différent – romance , thriller, tribune sociale – s’entremêlent. Il y est question de destins personnels mais aussi des heurs et malheurs d’une France qui entre laborieusement dans la modernité et peine à entendre les combats silencieux de femmes qui sont encore loin d’imaginer la loi Veil! C’est palpitant.

Vengeful Guardian : Moonrider

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Par Cédric Coppola

Les auteurs de Blazing Chrome reviennent avec un nouveau titre qui à n’en pas douter fera le bonheur des gamers nostalgiques de l’ère 16 bits, où la narration n’était qu’un prétexte pour livrer des jeux nerveux, au plaisir immédiat et plutôt difficile à boucler. Sans être trop corsé, ce Vengeful Guardian : Moonrider demande de sacrés réflexes pour venir à bout des huit niveaux traversés par notre soldat robotique. Dans un concept qui rappelle Shinobi voire Strider, on se retrouve face à un jeu de plateforme action en 2D peuplé d’ennemis et de boss. Heureusement, notre héros dispose d’un armement à la hauteur, peut tirer dans toutes les directions et améliorer sa puissance en récoltant des puces. Moins labyrinthique que Metroid et principalement axé sur l’action, ce titre indé à la direction artistique impeccable, bien qu’un peu court, est un véritable défouloir. A essayer ! (Jeu testé sur PS5)

 

 

X

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Par Ph.D

Le pitch

Fin des années 70, une équipe de tournage investit une maison isolée du fin fond du Texas pour y réaliser un film X. À la tombée de la nuit, les propriétaires des lieux surprennent les cinéastes amateurs en plein acte. Le tournage vire brutalement au cauchemar…

Ce qu’on en pense

Présenté au festival du cinéma américain de Deauville, X est le premier film de Ti West à sortir en salles. Jusque-là,  le réalisateur de Cabin Fever 2, The House of the DevilThe Innkeepers et des séries tirées de L’Exorciste ou de Scream,  avait dû se contenter de la VoD ou du streaming. Un grand pas en avant, confirmé par la présentation à Venise de Pearl, tourné dans la foulée de X et qui en est le prequel, alors qu’une suite est déjà en production…  De quoi attirer l’attention des amateurs sur cette relecture rétro-moderniste et jouissive du film d’épouvante, façon Massacre à la tronçonneuse.  Ti West : retenez ce nom, vous n’avez pas fini d’en entendre parler.

Season : une lettre pour l’avenir

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Par Cédric Coppola

Un mystérieux changement de saison pousse Estelle à quitter son village natal pour vivre une aventure dépaysante. Mais que l’on ne s’y trompe pas, si le point de départ de Season : une lettre pour l’avenir laisse planer le mystère, l’heure n’est pas au combat, mais à la relaxation et à la contemplation. Assurément poétique, le voyage invite à explorer l’environnement. Entre deux promenades à vélo Estelle prend des photos et récolte des témoignages sur ce monde qui se transforme autour d’elle. Les développeurs de Scavengers Studios laissent une grande liberté d’approche en ne rendant pas les missions forcément obligatoires. En découle un jeu  à l’écart de toute mode, qui à coup sûr ne laissera personne indifférent. (Scavengers Studios, jeu testé sur PS5)

Astérix : Dictionnaire Insolite

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Par la rédaction

Après son impressionnant Dictionnaire insolite des Tontons flingueurs  Philippe Durant livre une nouvelle somme. Riche d’un millier d’illustrations, d’archives rares tirées de collections privées et de ressources inattendues, ce Dictionnaire insolite d’Asterix ne laisse rien de côté  : albums, dessins animés, films, personnages, tout y est. L’ouvrage s’appuie sur des dizaines d’interviews inédites, avec Albert et Sylvie Uderzo, Anne Goscinny, mais aussi avec des auteurs, voix et acteurs qui ont marqué la série sur petit et grand écran  : Pierre Tchernia, Alain Chabat, Édouard Baer, Roger Carel… sans oublier Alain Delon et Gérard Depardieu.  Avec humour, l’auteur dévoile les anecdotes encore inconnues du grand public sur les albums mais aussi les parcs d’attractions, publicités et bizarreries diverses, parodies, éditions étrangères… L’ouvrage explore également l’écriture de scénarios, la réalisation de story-boards, le théâtre, et le contexte historique. Plus qu’un pavé  : un menhir  ! Indispensable.