Ça vient de sortir

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5 hectares

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Par J.V

Le pitch

Qu’est-ce qui conduit Franck (Lambert Wilson), à mettre en péril son confort, sa carrière et son couple ? La passion, d’autant plus brûlante qu’elle est tardive, pour cinq hectares de terre limousine. Mais la terre se mérite, surtout quand on vient de la ville. Voilà Franck précipité dans la quête du Graal. Il lui faut un tracteur…

Ce qu’on en pense

Lambert Wilson est, une fois de plus,  épatant en néo-rural obsessionnel dans le nouveau film d’Emilie Deleuze (Tout est permis, Jamais contente…). Une énième comédie sur le retour à la Terre,  qui se transforme par surprise en road movie en tracteur,  avec une référence assumée à Une Histoire vraie de David Lynch.  On prend plaisir à suivre le héros à son train de sénateur,  sur un parcours bucolique, marqué par de bonnes et de moins bonnes rencontres. Les amateurs de  rock apprécieront la B.O signée Bobbie Gillespie (Primal Scream).

May December

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Par Ph.D


Le pitch   

Pour préparer son nouveau rôle, une actrice célèbre (Natalie Portman) vient rencontrer Gracie (Julianne Moore) qu’elle va incarner à l’écran, dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale et passionné le pays 20 ans plus tôt…

Ce qu’on en pense

Présenté en compétition à Cannes 2023,  le nouveau film de Todd Haynes dissèque la vie d’un couple qui, 20 ans plus tôt a fait scandale. Elle, jouée par Julianne Moore, avait 35 ans et lui 14 lorsqu’ils se sont rencontrés et aimés. La différence d’âge ne les a pas empêché de se marier et de faire des enfants qui, lorsque le film commence, vont entrer en fac. Leur histoire est si singulière qu’un film va en être tiré. L’actrice principale (Natalie Portman, parfaite) vient passer quelques jours dans la famille en Georgie pour s’imprêgner de son rôle. Elle ne va pas tarder à voir les failles d’un bonheur de façade, mais aussi à entrer un peu trop dans la peau de son personnage… Porté par un formidable duo d’actrices, un  beau mélo à la réalisation soignée, bien dans la manière du réalisateur de Carol, avec un jeu de doubles qui le fait virer vers le thriller pychologique. A voir !

Un coup de dés

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Par Ph.D

Le pitch

Mathieu (Yvan Attal) doit tout à son ami Vincent (Guillaume Canet) : sa maison, son travail, et même de lui avoir sauvé la vie il y a dix ans. Ils forment, avec leurs compagnes, un quatuor inséparable, et vivent une vie sans nuage sur la côte d’Azur. Mais la loyauté de Mathieu est mise à l’épreuve lorsqu’il découvre que Vincent trompe sa femme (Maïwenn). Quand la maîtresse (Alma Jodorowsky) de Vincent est retrouvée morte, la suspicion s’installe au cœur des deux couples…

Ce qu’on  en pense

Comme Nicolas Bedos (Mascarade), Yvan Attal a mis à profit sa participation au festival Ciné Roman de Nice pour écrire un polar dont le cadre est la baie des Anges.  On pourrait même croire qu’ils ont répondu au même défi : « Ecrivez un film noir dont l’histoire se passe sous le soleil de la Côte d’Azur« .  Sous la direction d’Yvan Attal,  cela donne un exercice de style à la Mister Ripley sur fond d’amitié virile, de tromperie et de trahison. Sur un scénario cousu de fil noir, Guillaume Canet (autre habitué du festival qui pourrait lui aussi relever le défi), Attal , Maïwenn, Marie Josée Croze et la débutante Alma Jodorowski jouent la partition sans fausse note,  mais sans convaincre plus que ça.  Un coup de dé dans l’eau azurée de la Méditerranée.

Le Dernier des Juifs

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Par J.V


Le pitch   

Bellisha (Michael Zindel) a 27 ans et mène une vie de petit retraité, il va au café, fait le marché, flâne dans la cité… Il vit chez sa mère Giselle (Agnès Jaoui), qui sort très peu et à qui il fait croire qu’il est solidement intégré dans la vie active. Le vent tourne quand Giselle s’aperçoit qu’ils sont les derniers juifs de leur cité. Elle se convainc qu’il faut qu’ils partent eux-aussi. Bellisha n’en a pas très envie,  mais pour rassurer sa mère il lui fait croire qu’il prépare leur départ…

Ce qu’on en pense

Auteur de l’excellente série Parlement, Noé Debré signe son premier long métrage avec cette formidable comédie dramatique, dont le titre ne risque pas de passer inaperçu dans le contexte actuel. Ecrite avec une verve humoristique à la Woody Allen et filmée comme une comédie néoréaliste, cette fable contemporaine contée par une voix off qui pastiche Albert Cohen, s’attaque avec fantaisie et tendresse aux clichés sur la judéité, à travers les personnages d’un jeune fils dilettante et procrastineur  (incarné par la révélation Michael Zindel au look chaplinesque) et de sa mère juive, qu’ Agnès Jaoui joue avec une humanité et un naturel confondants. On se souviendra longtemps du duo mère-fils qu’ils composent.

Hors saison

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Par J.V

Le Pitch

Mathieu (Guillaume Canet) habite Paris, Alice (Alba Rohrwacher) vit dans une petite cité balnéaire dans l’ouest de la France. Il caresse la cinquantaine, c’est un acteur connu. Elle a dépassé la quarantaine, elle est professeure de piano. Ils se sont aimés il y a une quinzaine d’années. Puis séparés. Depuis, le temps est passé, chacun a suivi sa route et les plaies se sont refermées peu à peu. Quand Mathieu vient diluer sa mélancolie dans les bains à remous d’une thalasso, il retrouve Alice par hasard…

Ce qu’on en pense

Stéphane Brizé délaisse le « Lindon movie »  social (La Loi du marché, En guerre...) pour une romance « Lelouchienne »,  avec Guillaume Canet dans le rôle d’un acteur en crise et la merveilleuse Alba Rohrwacher dans celui d’une de ses anciennes conquêtes. Leurs retrouvailles, dans une station balnéaire hors saison,  sont pleines de mélancolie et de tendresse. Le film, lui, ne manque ni de délicatesse, ni d’humour. Il donne envie de partir en thalasso !

La Tête froide

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Par J.V

Le pitch

Dans les Alpes enneigées, en plein hiver. Pour boucler ses fins de mois, Marie (Florence Loiret-Caille), 45 ans, trafique des cartouches de cigarettes entre la France et l’Italie avec l’aide de son amant Alex (Jonathan Couzinié), policier aux frontières. Lorsqu’elle rencontre Souleymane (Saabo Balde), jeune réfugié, prêt à tout pour rejoindre sa petite sœur, elle s’embarque dans un engrenage bien plus dangereux qu’elle ne l’avait imaginé…

Ce qu’on en pense

Réalisateur de documentaires sur les migrants ou la bande de Gaza, Stéphane Marchetti passe à la fiction avec ce polar social porté par l’épatante Florence Loiret Caille. Trop souvent cantonnée au seconds rôles, elle y trouve enfin un premier rôle à sa mesure. Celui d’une jeune femme revêche, qui vit d’expédients et se découvre une conscience en même temps qu’une manière de sortir de la précarité, en faisant passer des migrants dans le coin de montagne où elle vit. Le décor enneigé, superbement photographié, installe une atmosphère intéressante, mais le scénario souffre de quelques facilités. Le film a aussi un petit air de déjà vu, venant après Le Prix du passage et, surtout,  Les Survivants, dans lequel Denis Menochet tenait un rôle similaire en arpentant les mêmes paysages enneigés.

Pauvres créatures

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Par J.V

Le Pitch

Bella (Emma Stone) est une créature du brillant et peu orthodoxe Dr Godwin Baxter (Willem Dafoe). Sous sa protection, elle a soif d’apprendre. Avide de découvrir le monde dont elle ignore tout, elle senfuit avec Duncan Wedderburn (Mark Ruffalo), un avocat habile et débauché, et embarque pour une odyssée étourdissante à travers les continents. Imperméable aux préjugés de son époque, Bella est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération…

Ce qu’on en pense

Couronné  à Venise et aux Golden Globes (en attendant les Oscars !), le nouveau film de Yorgos Lanthimos (The Lobster, Mise à mort du cerf sacré, La Favorite…)  est l’ évènement de ce début d’année. Plus qu’un film, c’est une expérience cinématographique  qui étonne, bouscule et séduit (ou repousse) au delà de toute attente. Le scénario surprend sans cesse et la réalisation est virtuose : chaque plan est un tableau. Emma Stone, que le réalisateur Grec avait déjà  choyée dans La Favorite,  s’empare de ce rôle de Frankenstein au féminin, constamment branchée sur ses désirs sans le moindre filtre,  avec une gourmandise et une vitalité qui laissent pantois. Baroque and drôle !   

Universal Theory

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Par Ph.D

Le pitch

1962 : lors d’un congrès de physique dans les Alpes suisses, le jeune Johannes (Jan Bülow) défend une théorie sur l’existence de mondes parallèles. Mais personne n’y croit, pas même son tuteur. Les mystères s’accumulent pourtant : une curieuse formation nuageuse dans le ciel ; la présence fantomatique de Karin (Olivia Ross), une jeune pianiste qui l’obsède et semble tout savoir de lui… Et ces personnes victimes d’accidents étranges dans la montagne ? Le réel semble bien fragile en ce lieu…

Ce qu’on en pense

Formidable film de science fiction à l’ancienne (noir et blanc, effets spéciaux bricolés, musique symphonique…), Universal Theory révèle le talent de Timm Kröger, jeune réalisateur allemand dont c’est le premier long métrage. La Hammer, Murnau, Hitchcock, Fritz Lang, Lynch, Dark, Black Mirror... Les références pleuvent à son propos, pourtant Universal Theory demeure une oeuvre totalement personnelle et originale . A contre-courant d’à peu près tous les courants contemporains, alors qu’il y est question de multiverse (théorie chère à  Marvel) et de physique quantique. Le film ose même le mélo sentimental,  avec une histoire d’amour qui traverse les univers parallèles entre les deux jeunes premiers affriolants que sont Jan Bülow (qui aurait pu jouer le chanteur de Joy Division dans  Control) et la troublante Olivia Ross. On sort de là complètement mystifiés.

Le Successeur

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Par J.V

Le pitch

Heureux et accompli, Ellias (Marc-André Grondin) devient le nouveau directeur artistique d’une célèbre maison de haute couture française. Quand il apprend que son père, qu’il ne voit plus depuis de nombreuses années, vient de mourir d’une crise cardiaque, Ellias se rend au Québec pour régler la succession. Le jeune créateur va découvrir qu’il a hérité de bien pire que du cœur fragile de son père…

Ce qu’on en pense

Après le succès de  Jusqu’à la garde , film sur les violences conjugales couronné de cinq  César en 2018, Xavier Legrand revient avec, cette fois,  un pur film de genre. Et le moins qu’on puisse dire est qu’il ne déçoit pas ! Ce polar sur la paternité toxique et l’impossibilité d’échapper à ses racines, adapté d’un roman d’Alexandre Postel (L’Ascendant 2015),   va vous retourner la tête , avec un scénario à rebondissements et une réalisation virtuose. Le Québecquois Marc-André Grondin (C.R.A.Z.Y,  Le Premier jour du reste de ta vie) est impressionnant dans le rôle titre. Premier choc français de l’année. 

14 jours pour aller mieux

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Par Ph.D

Le pitch

Maxime (Maxime Gasteuil), cadre ambitieux et cartésien, ne pense qu’à sa carrière et à son futur mariage avec Nadège (Anne Serra), la fille de son patron. Au bord du burn-out, seul à ne pas s’en rendre compte, il se retrouve embarqué par son futur beau-frère Romain (Romain Lancry) au beau milieu de son pire cauchemar : un stage de bien-être encadré par Clara (Zabou Breitman) et Luc (Lionel Abelanski), un couple de « clairvoyants », avec des stagiaires plus lunaires les uns que les autres.14 jours pour aller mieux, au cours desquels ses principes et préjugés vont être soumis au régime zénitude et bienveillance !

Ce qu’on  en pense

Nouvelle sensation du stand-up, Maxime Gasteuil passe devant la caméra avec cette comédie qu’il a co-écrite avec le metteur en scène de ses spectacles, Edouard Pluvieux. L’histoire est basée sur les souvenirs d’un stage bien être qu’ils avaient fait ensemble, en désespoir de cause,  alors qu’ ils étaient tous les deux au creux de la vague. En résulte une comédie personnelle et sincère, au ton et au look très « seventies »,  dans laquelle Gasteuil ne quitte pas son rôle de bon gros macho moqueur et balance vannes sur vannes, au milieu d’une bande d’allumés attendrissants (dont l’excellente Zabou Breitman en gourou pête-sec). Une comédie bon enfant, qui rappelle les premiers films des Bronzés et des Inconnus.

Les Rois de la piste

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Par Ph.D

Le pitch

Rachel (Fanny Ardant), sorte de Ma Dalton, a élevé ses fils Sam (Mathieu Kassovitz) et Jérémie (Nicolas Duvauchelle) , et son petit-fils, Nathan (Ben Attal), dans le culte de l’arnaque. De plans foireux en petits larcins, cette sympathique famille de bras cassés court toujours après le gros coup. Chance ou fatalité, lors d’un cambriolage, ils volent sans en connaitre sa valeur, une toile de Tamara de Lempicka. Céleste (Laetitia Doesch), une détective rusée et charmeuse, et Gauthier (Michel Vuillermoz), son fidèle acolyte, se lancent à leur poursuite…

Ce qu’on en pense

Plutôt versé dans le drame (Tout nous sépare, Les yeux de sa mère…), Thierry Klifa signe avec Les Rois de la piste sa première comédie avec, toujours, un gros casting : Fanny Ardant en mère maquerelle de ses deux fils, un crétin (Mathieu Kassovitz) et un inverti (Nicolas Duvauchelle) et de son petit fils (Ben Attal),  qui réalisent sans le vouloir le cambriolage du siècle. A leurs trousses, une fine équipe de détectives composée  de Laetitia Doesch et Michel Vuillermoz. Dans le genre picaresque/comédie noire à l’anglaise, le film se défend,  même s’il a des airs de déjà (beaucoup) vu. Le casting est son meilleur argument.

Making Of

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Par Ph.D

Le pitch

Simon (Denis Podalydès), réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe….

Ce qu’on en pense

Cédric Kahn s’essaie avec bonheur à la comédie avec ce film tourné juste avant Le Procès Goldman et dont l’argument rappelle fortement celui du dernier Nanni Moretti (Vers un avenir radieux) . C’est l’incontournable Denis Podalydès qui joue le double du réalisateur face à un Jonathan Cohen survolté dans le rôle de l’acteur pénible et à Xavier Beauvois,  excellent en producteur défaillant. Valérie Donzelli, Emmanuelle Bercot et Souheila Yacoub complètent cet opulent casting, avec  Stefan Crepon qui joue le réalisateur du fameux « making of ». Ce tournage du tournage permet au film de se démarquer nettement de celui de Nanni Moretti et d’aller, avec son inévitable love story et son film dans le film, tutoyer Truffaut et sa Nuit Américaine. Epatant !

Bonnard, Pierre et Marthe

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Par Ph.D

Le pitch

Pierre Bonnard (Vincent Macaigne) ne serait pas le peintre que tout le monde connaît sans l’énigmatique Marthe (Cécile De France) qui occupe à elle seule presque un tiers de son œuvre…

Ce qu’on en pense

Césarisé pour son biopic de Séraphine de Senlis (Séraphine 2008), Martin Prouvost récidive avec le couple Bonnard  que l’on voit se former dans la première scène du film au cours d’une séance de pose. Vincent Macaigne est presque méconnaissable dans le rôle du peintre et son jeu évoque de plus en plus Michel Serrault. Cécile de France prête son naturel et sa solarité à Marthe,  qui fut le modèle et l’inspiratrice de presque toute l’oeuvre de Pierre et qui, comme beaucoup de ses homologues muses et égéries, aura finalement un destin contrarié dans l’ombre du grand homme. Le classicisme de la mise en scène de Prouvost n’empêche pas la modernité du propos, notamment dans l’évocation du ménage à trois que le couple formera avec Renée, autre modèle-amante du peintre, incarnée par la toujours troublante Stacy Martin. Les scènes de peinture donnent une furieuse envie d’aller visiter le musée Bonnard au Cannet, où le couple trouva refuge, loin de l’agitation et des mondanités de la vie parisienne.

 

 

 

Daaaaaali !

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Par J.V

Le pitch

Une journaliste française (Anaïs Demoustier) rencontre Salvador Dalí (Gilles Lellouche, Edouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï, Didier Flamand) à plusieurs reprises pour un projet de documentaire…

Ce qu’on en pense

Il ne fallait, évidemment, pas attendre de Quentin Dupieux un classique biopic de Salvador Dali. Alors que son dernier film Yannick, sorti au mois d’août, est en lice pour les César, Daaaaaali ! permet au prolifique réalisateur de rendre hommage au célèbre peintre espagnol et au mouvement surréaliste qui l’a, à l’évidence, beaucoup inspiré. À la manière de Todd Haynes dans  I’m Not There,  vrai-faux biopic de Bob Dylan, Dupieux utilise plusieurs acteurs pour incarner le peintre,  avec moustache postiche et accent volontairement exagéré. Sans surprise Edouard Baer et Jonathan Cohen excellent à ce jeu,  alors que Gilles Lellouche et Pio Marmaï ont plus de mal à entrer dans les délires du réalisateur. En résulte un film décapant et d’une totale liberté,  que les fans de Quentin Dupieux dégusteront, tel un carré de chocolat Lanvin, en pensant que son cinéma est toujours aussi « fffffffou !« .

 

Dune 2

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Par J.V

Le pitch

Paul Atreides (Timothée Chalamet) s’unit à Chani (Zendaya) et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers…

Ce qu’on en pense

Tournée en décors naturels et nettement plus musclée que le premier volet, cette deuxième partie de l’adaptation du roman de Franck Herbert par Denis Villeneuve séduit par son ampleur épique autant que par ses enjeux politiques et philosophiques  qui renvoient à l’époque actuelle. Timothée Chalamet y opère une transformation épatante dans son personnage comme dans son jeu d’acteur. La magnifiscence des décors et les scènes d’action attendues,  comme le premier « chevauchage de ver » par Paul,  contribuent à faire complètement oublier la durée du film (2h45) et font de Dune 2 une expérience cinématographique de haut vol.