Cinéma

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I Love Peru

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Lancé dans une course effrénée vers le succès, Raphaël (Raphaël Quenard) un comédien biscornu abandonne ses plus fidèles alliés, dont son ami Hugo (Hugo David). Seul face à lui-même, une vision troublante le percute. Direction le Pérou pour une aventure spirituelle. Il embarque alors son compère,  en espérant se remettre de l’histoire d’amour qu’il a vécu avec Anaïde (Anaïde Rozam)…

Ce qu’on en pense

Personnalité hors normes, Raphaël Quenard co-signe,  entre deux performances d’acteur et un bouquin, ce docu-fiction drolatique avec son acolyte Hugo David, rencontré sur un tournage dont il filmait le making-of.  I Love Peru adopte le point de vue du comparse (qui assure aussi la voix off) sur l’irrésistible ascension de la nouvelle star du cinéma français,  en y ajoutant une intrigue sentimentale inventée de toutes pièces. Filmé comme un journal de bord, l’exercice permet à Raphaël Quenard de jouer avec son image et de se laisser aller à son penchant pour la provoc’. C’est sympathique, mais un peu vain : malgré la courte durée de projection (1h09), on a trouvé le temps long. L’auto-fiction, ce n’est pas le Pérou !

Au rythme de Vera

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

En 1975, Vera Brandes (Maya Emde), une jeune femme ambitieuse de 18 ans, va défier les conventions, s’opposer à ses parents et prendre tous les risques pour réaliser son rêve : organiser un concert de Keith Jarrett à l’Opéra de Cologne. Son audace et sa détermination vont donner naissance à un des enregistrements mythiques du XXe siècle : The Köln Concert.

Ce qu’on en pense

L’histoire d’un concert mythique qui n’aurait jamais dû avoir lieu et encore moins être enregistrée… En 1975, le pianiste Keith Jarrett a quitté le groupe de Miles Davis pour se produire en solo. Il improvise chaque soir un concert différent et tire le diable par la queue. Lorsqu’il arrive avec son manager à Cologne en Allemagne, cela fait deux jours qu’il n’a pas dormi, son dos le fait atrocement souffrir et il se demande si cela vaut la peine de continuer. En plus, le concert est organisé par une gamine d’au peine 18 ans qui a réservé l’opéra de la ville où se tient, ce soir là,  une représentation de Lulu. Jarrett devra jouer après,  pour un public dont rien ne dit qu’il viendra à une heure aussi tardive. Pour ne rien arranger,  il découvre en arrivant à la salle que le piano de concert prévu s’est transformé en un piano de répétition désaccordé avec une pédale cassée ! Autant de raisons d’annuler le concert. Il jouera pourtant,  grâce à l’insistance et à la débrouillardise de la jeune Vera,  à laquelle rien ni personne ne semblait pouvoir résister. Et le live enregistré ce soir là deviendra le disque de jazz solo le plus vendu au monde… C’est l’histoire, à peine romancée, que raconte le film de l’israélien Ido Fluk,  à travers le personnage de Vera, dont on suit les débuts dans le monde du jazz et les premiers concerts organisés pour le Tony Scott trio, puis la rencontre avec Keith Jarrett. Un biopic traité sur le mode de la comédie, avec beaucoup de rythme et d’effets de réalisation amusants. C’est aussi charmant que son interprète principale (Maya Emde) et cela donne d’autant plus envie de réécouter le Koln Concert que la production n’en a pas obtenu les droits. On entend quand même du Keith Jarrett,  mais cela nous prive de la scène que tout le monde attend : celle où Jarrett joue les premières notes du Köln Concert en reproduisant un bruit entendu dans la salle. Cette petite frustration fait partie du charme du film qui se voit avec beaucoup de plaisir, qu’on soit fan de jazz ou pas. 

 

L’Accident de piano

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Magalie (Adèle Exarchopoulous) est une star du web hors sol et sans morale qui gagne des fortunes en postant des contenus choc sur les réseaux. Après un accident grave survenu sur le tournage d’une de ses vidéos, Magalie s’isole à la montagne avec Patrick (Jérôme Commandeur), son assistant personnel, pour faire un break. Une journaliste (Sandrine Kiberlain) détenant une information sensible commence à lui faire du chantage…

Ce qu’on en pense

Toujours aussi prolifique et inspiré, Quentin Dupieux livre une nouvelle fable surréaliste et absurde,  en s’attaquant cette fois aux réseaux sociaux , aux influenceurs et au monde des médias en général. Ceux-ci sont personnifiés par le personnage d’Adèle Exarchopoulos, grimée et fagotée pire que dans Mandibules, et celui de Sandrine Kiberlain en journaliste maître-chanteuse. Leur confrontation réjouira les fans de l’ex-Mr Oizo et énervera les autres tant il ressemble à un condensé de son cinéma.

 

Rêves

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Johanne (Ella Overbye),  17 ans , tombe amoureuse de sa professeure de Français (Selome Emnetu). Elle relate ses émotions dans un carnet. Quand sa mère et sa grand-mère lisent ses mots, elles sont d’abord choquées par leur contenu intime mais voient vite le potentiel littéraire. Tandis qu’elles s’interrogent, entre fierté et jalousie, sur l’opportunité de publier le texte, Johanne se démène entre la réalité et le romanesque de son histoire…

Ce qu’on en pense

Ours d’Or de la dernière Berlinale, le premier volet de la « Trilogie d’Oslo« , signée du Norvégien Dag Johan Haugerud s’intéresse à l’éveil du désir chez une lycéenne qui jette sur son dévolu sur sa professeur de Français, qui fait semblant de n’en rien voir. Future écrivaine, la jeune fille consigne ses pensées au jour le jour  et ses écrits racontent l’histoire en voix off…  Si vous cherchez un film qui passe le fameux test de Bechdel (mesure de féminisme d’une oeuvre cinématographique),  Rêves est votre champion. Il n’y est question que de féminité, tous les personnages sont des femmes, aucun homme n’est mentionné dans leurs conversations et les deux seuls qui apparaissent à l’écran (un psy et un petit fiancé) ne servent qu’à faire avancer l’histoire.  Une rareté !  Et aussi un trés bon film:  intelligent , sensible, bien réalisé, bien joué…  Juste un peu bavard: si vous n’avez pas fait norvégien première langue, attendez-vous à lire du sous-titre au kilomètre.

Jurassic World : Renaissance

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Cinq ans après Jurassic Word : Le Monde d’après, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité

Ce qu’on en pense

Auteur d’un des rares spin off de  Star Wars qui vaille la peine d’être vus (Rogue One),l’Anglais Gareth Edwards reprend une franchise laissée en piteux état par ses prédécesseurs. Et non seulement il fait mieux qu’eux (ce n’était pas difficile),  mais il signé avec ce bien nommé Renaissance le meilleur film de dinosaures depuis ceux réalisés par Steven Spielberg. A la fois spectaculaire, avec des effets spéciaux très réussis, palpitante, immersive et capable de susciter l’émotion à tout moment, la réalisation comblera les fans de Jurassic et pourra y faire revenir ceux qui ont décroché. Scarlett Johansson, Mahershala Ali et la révélation Jonathan Bailey, sont les autres atouts de ce blockbuster taillé pour l’été.

Materialists

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Lucy (Dakota Johnson),  une jeune et ambitieuse matchmakeuse new-yorkaise se retrouve dans un triangle amoureux complexe, tiraillée entre Harry (Pedro Pascal) le  » match  » parfait et John (Chris Evans), son ex,  tout sauf idéal…

Ce qu’on en pense

Révèlée en 2023 avec l’émouvant  Past Lives, nos vies d’avant, Céline Song revient  avec une pure comédie romantique new yorkaise, genre pourtant usé jusqu’à la corde et qui n’a plus produit de réussites flagrantes  depuis les années 90. Elle y réussit haut la main, bien aidée par un casting éminemment glamour (Dakota Johnson, Pedro Pascal et Chris Evans) et par les décors de La Grosse Pomme, toujours aussi cinématographiques. Sur un canevas classique de triangle amoureux, la réalisatrice parvient à tisser une comédie de moeurs moderne, pertinente et plus profonde qu’il n’y paraît au premier abord.

Holland

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Nancy Vandergroot (Nicole Kidman) vit une vie d’épouse modèle avec son mari ophtalmologue (Mathhew Macfadyen) et leur jeune fils dans leur belle maison de la banlieue résidentielle de Holland (Michigan). Jusqu’au jour, avant la fête des tulipes, où elle se met à le soupçonner  de la tromper. Elle commence alors à l’espionner avec la complicité d’un collègue latino (Gael Garcia Bernal) au charme duquel elle n’est pas tout à fait insensible. Ils sont loin de soupçonner ce qu’ils vont découvrir…

Ce qu’on en pense

Un petit thriller conjugal sans prétention,  qui bénéficie d’un casting de luxe (Nicole Kidman, Gael Garcia Bernal, une des stars de la série Succession…) et d’une réalisation soignée (Mimi Cave à la limite du maniérisme millimétré d’un Wes Anderson),  dans un cadre original (une communauté hollandaise du Michigan). Dommage que l’intrigue soit aussi mal exploitée et qu’il faille attendre les deux tiers du film pour qu’il se passe enfin quelque chose. La critique du couple parfait, de leur vie idyllique et des façades rassurantes qui cachent traumas et noirs secrets aurait pu (dû) être plus saignante…

 

Once upon a time in Gaza

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Il était une fois, à Gaza en 2007. Yahya (Nader Abd Alhay), étudiant rêveur, se lie d’amitié avec Osama (Majd eid), dealer charismatique au grand cœur. Ensemble, ils montent un trafic de drogue, caché dans leur modeste échoppe de falafels. Mais ils croisent le chemin d’un flic corrompu venu contrarier leur plan….

Ce qu’on en pense

Écrit avant les événements du 7 octobre, le nouveau film des frères NasserDégradé , Gaza mon amour ) eux mêmes natifs de Gaza n’évoque pas directement la situation actuelle, ce qui a pu désorienter les festivaliers de Cannes qui l’ont découvert en mai. Once Upon a Time ne raconte donc pas le conflit,  mais y fait référence avec un humour à froid caractéristique,  et surtout témoigne de ce qu’était Gaza avant les bombardements. Un lieu grouillant de vie aujourd’hui transformé en No Man’s Land…  

F1

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Sonny Hayes (Brad Pitt) était le prodige de la F1 des années 90 jusqu’à son terrible accident. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par Ruben Cervantes (Javier Bardem), patron d’une écurie en faillite qui le convainc de revenir pour sauver l’équipe et prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce (Damson Idris), diamant brut prêt à devenir le numéro 1, Sonny réalise vite qu’en F1, son coéquipier est aussi son plus grand rival, que le danger est partout et qu’il risque de tout perdre…

Ce qu’on en pense

Après les avions de chasse de  Top Gun : Maverick , Joseph Kosinski nous embarque à bord des bolides du championnat du monde de Formule 1 avec,  au volant,  un autre sex-symbol sexagénaire (Brad Pitt pour ne pas le nommer). Le scénario est sans surprise,  mais les scènes de course sont extrêmement réalistes et immersives. Sur écran géant, les sensations sont incroyables ! Les amateurs de F1 reconnaîtront leurs circuits préférés et leurs accompagnant(e)s pourront se contenter du drama formaté pour un blockbuster estival qui tient la route.

13 jours 13 nuits

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Kaboul, 15 août 2021. Alors que les troupes américaines s’apprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent d’assaut la capitale et s’emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers d’afghans tentent de se réfugier dans le dernier lieu encore protégé : l’Ambassade de France. Seuls, le commandant Mohamed Bida (Roschdy Zem) et ses hommes en assurent la sécurité. Pris au piège, il décide de négocier avec les Talibans pour organiser un convoi de la dernière chance avec l’aide d’Eva (Lyna Khoudri), une jeune humanitaire franco-afghane. Commence alors une course contre la montre pour évacuer les réfugiés jusqu’à l’aéroport et fuir l’enfer de Kaboul avant qu’il ne soit trop tard…

Ce qu’on en pense

L’éclectique Martin Bourboulon (Papa ou Maman , Les Trois Mousquetaires , Eiffel …)  adapte le récit de Mohamed Bida, qui a réussi à exfiltrer près de 3000 personnes de l’enfer de Kaboul repris par les Talibans. Roschdy Zem incarne avec charisme le héros de l’Ambassade de France,  dans un film redoutablement réaliste et immersif. Dommage qu’on ait l’impression de l’avoir déjà vu si on a regardé l’excellente série de France TV, Kaboul qui racontait la même chose en s’appuyant sur les mêmes témoignages…

Le Grand déplacement

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Dans le plus grand des secrets, se prépare à décoller la première mission spatiale africaine ! L’équipage, issu du continent et de sa diaspora, doit explorer la planète « NARDAL », afin d’évaluer la possibilité d’y ramener tous les Africains, si jamais la Terre devenait inhabitable. Le problème c’est que le voyage sera long. Très long. Et que la plus grande inconnue des missions interstellaires demeure l’entente entre les astronautes…

Ce qu’on en pense

Formidable ambition que celle de ce blockbuster comique de l’espace signé  Jean-Pascal Zadi (Tout simplement noir). L’image et les décors sont particulièrement soignés et évitent tout effet cheap. Le casting (Reda Kateb, Fary, Fadily Camara…)  est très sympa et on embarque avec plaisir avec eux à bord du premier starship africain. Mais comme le dit le pitch, le voyage est long  : l’effet de (bonne)  surprise passé,  l’intrigue peine à se renouveler et on s’ennuie un peu.  Quelques vannes bien senties aident toutefois à passer le temps…  

Avignon

Cinéma|

Par J.V


Le pitch   

Comédien en perte de vitesse, Stéphane (Baptiste Lecaplain) débarque avec sa troupe au Festival d’Avignon pour jouer une pièce de boulevard. Il y recroise Fanny (Elisa Erka), une comédienne de renom, et tombe sous son charme. Profitant d’un quiproquo pour se rapprocher d’elle, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival…mais qui va très vite le dépasser !

Ce qu’on en pense

Quoi servent les courts métrages ? A faire des longs pardi ! Après Partir un jour d’Amélie Bonnin,  voici Avignon que Johann Dionnet a lui aussi adapté de son court intitulé Je joue Rodrigue. Baptiste Lecaplain, Elisa Erka et Alison Wheeler y jouent un triangle amoureux en plein le festival d’Avignon. Couronné d’un  Grand Prix au festival de l’Alpe d’Huez, le film ne se contente pas d’être une plaisante comédie romantique : il croque avec justesse l’ambiance du festival,  le monde du théâtre et celui des intermittents du spectacle. Une réussite.

Enzo

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Enzo (Eloy Pohu), 16 ans, est apprenti maçon à La Ciotat. Pressé par son père (Pierfracescoi Favino) qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale. C’est sur les chantiers, au contact de Vlad (Maksym Slivinskyi), un collègue ukrainien, qu’Enzo va entrevoir un nouvel horizon…

Ce qu’on en pense

L’histoire autour du processus de création de « Enzo » est aussi belle que dramatique. En effet, Robin Campillo a tourné ce film coécrit avec Laurent Cantet peu de temps après le décès de ce dernier, qui devait assurer les prises de vues. D’un bout à l’autre, on sent, dans cette œuvre sensible, leur univers respectif. À savoir la façon de capter la complexité humaine de l’auteur palmé pour « Entre les murs » (2008) et le traitement des corps et de la sensualité de celui de « 120 battements par minute », qui reçut le Grand Prix du Jury en 2017. Leur alchimie transparaît et de manière subtile, le film capte le tiraillement entre le confort et la nécessité de se battre pour des valeurs qui nous sont chères, en interrogeant quel serait le bon choix. Si tant est qu’il y en ait un… L’atmosphère du Sud insuffle à ce drame – qui n’est pas une tragédie – une saveur inattendue, loin des poncifs, ce qui permet de ne pas se limiter à une simple réflexion sur l’âge ingrat et les attirances qui lui sont liées. Il s’agit davantage de faire l’état des lieux d’une jeunesse en manque de repères, car lucide de vivre dans un monde marqué par la violence et les guerres. Celle en Ukraine étant au cœur des préoccupations de Vlad, dont le personnage principal va tomber sous le charme.

 

28 ans plus tard

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Cela fait près de trente ans que le Virus de la Fureur s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Alors qu’un confinement très strict a été mis en place, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les personnes infectées. C’est ainsi qu’une communauté de rescapés s’est réfugiée sur une petite île seulement reliée au continent par une route, placée sous haute protection. Pour initier son fils Spike (Alfie Williams), pré adolescent et au combat des infectés, Jamie (Aaron Taylor Johnson) décide de l’emmener faire une petite virée à l’extérieur. Et ce malgré les réticences de son épouse Isla, atteinte d’un cancer en phase terminale…

Ce qu’on en pense

Sorti en 2003, 28 jours plus tard a (re)lancé  la mode des films de zombies. Après 28 semaines plus tard (2007),  voici  donc  28 ans plus tard,   qui ne clôt pas vraiment la trilogie puisqu’il en ouvre une autre. D’où l’absence du héros originel, Jim, incarné par Cillian Murphy,  dont Danny Boyle promet qu’il réapparaîtra à la fin du prochain épisode.  On reste quand même en terrain connu et la maestria du duo Danny Boyle (réalisateur) Alex Garland (scénariste ) est intacte : pas une seconde d’ennui.  Le film se révèle pourtant plus noir et profond qu’attendu. 

The Life of Chuck

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

La vie extraordinaire d’un homme ordinaire, Charles Krantz dit Chuck (Tom Hiddleston / Jacob Tremblay), de sa mort à 39 ans des suites d’une tumeur au cerveau jusqu’à sa jeunesse, dans une maison soi-disant hantée…

Ce qu’on en pense

Déjà remarqué pour ses adaptations de romans de Stephen King (Jessie,  Doctor Sleep) et show runner de la série tirée de  La Tour sombreMike Flanagan signe avec The Life of Chuck  une nouvelle adaptation impressionnante du maître du roman fantastique.   Raconté en trois parties et à rebours, ce drame existentiel brouille les temporalités et les frontières entre la vie et la mort. On y retrouve avec plaisir Mark -Skywalker- Hamill dans un rôle trés éloigné de la saga Star Wars. Complexe et surprenant, le film reste en tête longtemps après le mot fin.