Nice : Michael Kenna
Par la rédaction
L’exposition « Constellation » est une rétrospective exceptionnelle de l’œuvre de Michael Kenna, figure majeure de la photographie contemporaine en noir et blanc. Depuis plus de cinquante ans, ce photographe britannique, voyageur infatigable, explore le monde avec une sensibilité rare, captant l’empreinte du temps, la mémoire des lieux et la poésie silencieuse des paysages. L’exposition rassemble 124 tirages argentiques, tirés d’un corpus d’environ 4000 tirages, représentatifs des grandes séries qui jalonnent son parcours : les paysages de nature, urbains et industriels du nord de l’Angleterre ou de Detroit aux États-Unis, la France, les jardins Le Nôtre, les bords de mer nimbés de brume, Nice, Venise et l’Italie, les autres pays européens, les USA, les arbres incontournables du Japon, la Chine, la Thaïlande, et la Corée. Vingt et un pays sont représentés dans l’exposition, choisis dans une géographie kennienne de quarante-trois en tout. Les tirages sont toujours réalisés en noir et blanc, ils traduisent une esthétique poétique et contemplative, empreinte d’une grande rigueur formelle. Michael Kenna photographie souvent à l’aube, dans la nuit ou par temps couvert, à l’aide de poses longues qui transforment la réalité en vision onirique. Né en 1953 à Widnes, petite ville industrielle du nord-ouest de l’Angleterre, Michael Kenna a publié plus d’une centaine de monographies, traduites dans de nombreuses langues, et ses œuvres ont été exposées dans plus de 500 expositions personnelles à travers le monde. Sa renommée internationale s’est construite sur la constance de sa démarche, la qualité exceptionnelle de ses tirages et une vision du monde profondément singulière.
Mougins: Elizabeth Colomba
Par la rédaction
En collaboration avec FAMM, le centre d’art de Mougins propose REMINISCENCE, la première exposition institutionnelle en Europe consacrée à l’artiste française Elizabeth Colomba, basée à New York. Placée sous le commissariat de Simon de Pury, l’une des figures les plus emblématiques du monde de l’art, l’exposition réunit une trentaine d’œuvres — peintures à l’huile, dessins et aquarelles —, offrant une immersion dans le travail d’Elizabeth Colomba. De la splendeur baroque de Vermeer et Caravage aux visions orientalistes d’Ingres et de Constant, en passant par la grâce rococo de Vigée Le Brun, l’artiste revisite les canons picturaux des maîtres anciens pour réécrire l’histoire avec un narratif inclusif et actuel. Ses toiles, foisonnantes de soies, de perles et de symboles, renversent ces codes hérités. Le langage du colonialisme devient celui de la dignité, de l’émancipation et de la mémoire, restituant présence et souveraineté aux femmes noires longtemps effacées du récit artistique.
Nice : Mondes parallèles
Par la rédaction
L’exposition « Mondes Parallèles » met en dialogue des œuvres des collections du musée international d’art naïf Anatole Jakovsky et du MAMAC, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice. Elle révèle différentes voies artistiques du XXe siècle, interrogeant les classifications, abolissant les frontières et les étiquettes. Qu’est-ce qui caractérise l’art naïf, l’art brut, l’art singulier et l’art contemporain ? Où situer l’art populaire ? Est-ce toujours une approche théorique, conceptuelle et référencée ? Une histoire de rencontres artistiques ? De ressenti émotionnel ? La rencontre avec les œuvres révèle cependant que la porosité et l’influence des genres et des pratiques nourrissent la plupart des démarches artistiques. Les interactions, les influences, les emprunts sont à l’origine de toute création. Ces mondes qui évoluent en parallèle se retrouvent et dialoguent au travers de rapprochements thématiques, formels ou esthétiques. Au-delà des définitions, chaque artiste crée son propre univers avec ses galaxies, ses constellations et ses réseaux. Des oeuvres de Karel Appel, Christian Boltanski, Gaston Chaissac, Serge Dorigny, Ivan Generalić, Dorothy Iannone, Lars Fredrikson, Karen, Eva Lallement, Simone Le Carré-Galimard, Greta Pĕcnik, Marilena Pelosi, Zofia Rostad, Niki de Saint Phalle, Dorothée Selz et Antoni Miralda ou Séraphine de Senlis, issues du fond du Mamac voisinent avec les peintres naïfs du musée Jakovsky.
Nice : Orients perdus
Par la rédaction
Plongez dans l’univers méconnu de Théodore Lascaris, figure oubliée de la famille Lascaris, à travers la plume et les illustrations de Jacques Ferrandez. C’est ce que propose la nouvelle exposition du Palais Lascaris. En complément de celle consacrée à « JP de Lascaris, Malte et la Méditerranée », cet accrochage dévoile des planches originales, des croquis préparatoires et des objets historiques liés à la nouvelle Bande Dessinée historique de l’auteur : Les Orients perdus. Inspiré par les collections des musées de Nice, Ferrandez mêle précision historique et lumière des peintres voyageurs, recréant l’atmosphère d’un XIXᵉ siècle méditerranéen en pleine mutation. Le premier tome retrace le parcours d’un personnage en quête d’horizons nouveaux, de Nice à l’Égypte en passant par Malte, au cœur des bouleversements de la Révolution française et des campagnes napoléoniennes. Une édition spéciale Nice de la BD, avec couverture alternative et cahier graphique inédit, est en vente au musée pendant la durée de l’exposition.
Nice : Passion Matisse
Par la rédaction
Le Musée Matisse Nice et le Baltimore Museum of Art co-organisent une exposition consacrée au Chemin de Croix réalisé par Henri Matisse pour la chapelle du Rosaire à Vence. Cette exposition, qui se poursuivra à Baltimore (USA) au printemps 2026, a pour ambition d’explorer la genèse de cette œuvre murale singulière et d’améliorer notre compréhension de celle-ci. Si la littérature existante sur la chapelle du Rosaire est relativement conséquente, peu d’études scientifiques s’attardent sur son Chemin de Croix. On peut le comprendre, puisque Matisse a conçu sa chapelle comme une œuvre d’art totale, un ensemble dont rien ne peut être appréhendé séparément. Cependant, il est étonnant que de nombreuses pages aient été consacrées aux vitraux, et très peu à cet imposant panneau de céramique. Trois ensembles de dessins constituent le noyau de cette exposition – ceux du Musée Matisse Nice, ceux de la collection de la chapelle du Rosaire et ceux de collections particulières –, auxquels s’ajoutent de nombreux éléments d’archive documentant l’évolution du projet depuis les premières ébauches jusqu’à sa réalisation finale. A découvrir en complément de l’accrochage d’hiver consacré notamment à la « Nature morte à la statuette africaine« , nouvelle acquisition majeure du musée, issue de la donation Barbara Duthuit.
La Seyne: Salgado
Par la rédaction
La Villa Tamaris consacre une vaste rétrospective à Sebastião Salgado, mettant à l’honneur l’un de ses projets majeurs : Genesis. Ce travail photographique est une quête des origines, à la rencontre de territoires épargnés par le monde moderne : paysages majestueux, peuples ancestraux et faune sauvage composent une mosaïque d’une nature demeurée intacte. Des régions polaires aux déserts arides, des forêts tropicales aux montagnes glacées, Salgado révèle la beauté brute de notre planète. Cette exposition nous présente des paysages, des animaux et des peuples qui ont échappé au monde contemporain. Elle met à l’honneur ces régions vastes et lointaines où, intacte et silencieuse, la nature règne encore dans toute sa majesté. Genesis est à la fois un hommage à cette nature souveraine et un appel à la préserver. On peut s’abreuver à la splendeur des régions polaires, des forêts tropicales, des savanes, des déserts torrides, des montagnes dominées par des glaciers et des îles solitaires. Si certains climats sont trop froids ou arides pour la plupart des formes de vie, on trouvera dans d’autres régions des animaux et des peuples qui ne pourraient survivre sans cet isolement. Les photographies de Genesis aspirent à révéler cette beauté. L’exposition « Genesis » constitue un hommage à la fragilité d’une planète que nous avons tous le devoir de protéger.
Antibes : Arman Venet
Par la rédaction
Pour sa nouvelle exposition, Le musée Picasso réunit deux grands artistes de la modernité, deux inventeurs de formes et de concepts. Un Hommage à Arman, pour les 20 ans de son décès, et Bernar Venet, peinture rationnelle, sculpture incontrôlée, une rétrospective consacrée à sa peinture, et, hors les murs sur l’esplanade Pré des pêcheurs, ses sculptures monumentales en acier Corten.
Nice : Salvador Dali
Par la rédaction
Fourmis proliférantes, rhinocéros en dentelle, cheval apocalyptique, âne pourri, éléphant arachnéen, ocelot de compagnie et tamanoir en laisse… Salvador Dalí (1904-1989) a imaginé un bestiaire fantastique revisitant à la fois la mythologie antique, les représentations du Moyen Âge et celles d’artistes comme Brueghel ou Bosch. Transgressant les classifications scientifiques du monde animal, ce bestiaire est singulier parce qu’il est lié à la théorie dalinienne de l’irrationnel et à la psyché des êtres humains, en premier lieu à celle de l’artiste lui-même. Fantasmes, rêves, phobies, métamorphoses, hallucinations et symbolisations en chaîne deviennent des symptômes pour analystes et nourrissent un imaginaire de chimères, de créatures surnaturelles et divines. Cette exposition, intitulée Divines créatures, propose une immersion dans l’univers dalinien et son extraordinaire bestiaire à travers plus de 90 œuvres rarement montrées au public, dont la diversité (peintures, dessins, gravures, sculptures, photographies, films, etc.) est à l’image du talent polymorphe de Dalí.
Nice: Sumo
Par la rédaction
Le musée départemental des arts asiatiques à Nice propose la première grande exposition en France consacrée au sumō. SUMŌ – L’équilibre absolu offre un regard unique sur cette pratique millénaire, entre sport, rituel et art de vivre. À la croisée des chemins entre spiritualité, exigence physique et culture populaire, le sumō japonais fascine par son intensité autant que par sa rigueur. L’exposition explore cet univers codifié à travers la notion centrale d’équilibre – physique, moral, social – que tout lutteur (rikishi) s’efforce d’atteindre au fil d’une carrière souvent vécue comme une véritable initiation. Elle s’articule autour des oeuvres de deux artistes. Philippe Marinig, photographe français, présente 80 clichés issus de ses 18 années d’immersion dans les écuries de sumō à Tokyo. Il dévoile le quotidien des lutteurs avec sobriété et humanité, loin des stéréotypes. Kinoshita Daimon, maître japonais de l’estampe contemporaine, expose 40 œuvres qui réinterprètent les codes traditionnels de l’Ukiyo-e. Il mêle puissance graphique et regard sensible sur les lutteurs d’aujourd’hui.
Porquerolles: Vertigo
Par la rédaction
Nouvelle pépite du tourisme culturel dans le Var, dans l’écrin magique de Porquerolles, la Villa Carmignac, a été créée sur l’île afin d’y exposer la collection d’art contemporain de la Fondation Carmignac, riche de quelque 300 oeuvres. Elle est ouverte au public depuis le 3 juin 2018 d’avril à novembre. Au départ, il y avait une ferme, visible dans le film de Jean-Luc Godard Pierrot le fou que le précédent propriétaire, l »architecte Henri Vidal, a transformé en villa. Tombé sous le charme du domaine, Édouard Carmignac a imaginé en faire un lieu dédié aux arts. Le projet a consisté à dégager 2000 m2 d’espace d’exposition, sans que les contours de la maison, ni le paysage existant en soit modifiés car la propriété est située sur un site classé. A l’intérieur de la villa, les espaces se déploient en forme de croix. Au centre, un plafond d’eau laisse pénétrer la lumière naturelle et éclaire les espaces ainsi immergés. Le visiteur déambule librement dans des espaces amples et ponctués de percées visuelles sur les vignes. Sobre et intégré au paysage, le bâtiment répond techniquement à toutes les normes muséales et permet d’accueillir les œuvres de la fondation dans les meilleures conditions. La visite se fait pieds nus, par groupes de 50 personnes par demi heure (réservation conseillée) . L’exposition permanente présente une collection exceptionnelle de 70 oeuvres d’art contemporain avec des créations de Basquiat, Warhol, de Kooning, Jeff Koons, David LaChapelle, Lichtenstein, Pierre et Gilles et beaucoup d’autres.

Pour l’ été 2025, la Fondation propose Vertigo, une exposition qui explore de façon inédite les liens entre la perception des phénomènes naturels et l’abstraction depuis les années 1950.Loin d’une simple référence au film d’Alfred Hitchcock, l’exposition effectue un tour d’horizon plus large des sensations vertigineuses induites par l’expérience exaltée de la nature, entre désorientation, flottement et éblouissement. Son parcours se déploie en six parties, qui sont autant de registres visuels associés au paysage : l’aquatique, le cosmogonique, l’aérien, l’infini, le terrestre et l’abyssal. Mobiles oscillant, jeux d’ombres et de lumières, peintures panoramiques grand format, l’exposition est une invitation au vertige du regard : vibration de la couleur avec les œuvres d’Yves Klein, James Turrell et Jesús Rafael Soto, voyage cosmique chez Olafur Eliasson, Anna-Eva Bergman et Hans Hartung (ci dessus), dissolution dans les environnements troubles d’Helen Frankenthaler, Gerhard Richter, Frank Bowling et Flora Moscovici, jeux optiques d’Ann Veronica Janssens et Carlos Cruz-Diez, infinis célestes d’Otto Piene ou Caroline Corbasson. A découvrir jusqu’au 2 novembre.
Monaco: Coco Chanel
Par la rédaction
Avec « Les Années folles de Coco Chanel », le Nouveau Musée National de Monaco – Villa Paloma explore la production foisonnante de Gabrielle Chanel dans le contexte spécifique de la Côte d’Azur des années 1920. L’exposition, conçue par Célia Bernasconi, se développe autour de trois grands axes thématiques : la vie en plein air et l’essor des loisirs balnéaires ; les Ballets russes et l’influence des cultures slaves ; enfin l’invention du « style Riviera ». En s’appuyant sur une sélection de créations textiles et d’œuvres d’art emblématiques de cette décennie, elle entend rendre hommage au caractère résolument visionnaire de l’approche de Chanel dans son invention de la « femme nouvelle ». Réunissant plus de 200 objets, l’exposition met en scène un dialogue inédit entre 30 modèles et accessoires de Gabrielle Chanel et 40 œuvres d’artistes modernes, dont Kees Van Dongen, Pablo Picasso, Marie Laurencin, Natalia Gontcharova, Sonia Delaunay, Jean Cocteau, Mikhail Larionov, Alexandra Exter ; ainsi que de nombreuses photographies de Man Ray, Dora Kallmus, Edward Steichen et Roger Schall. Dans un prolongement de ce dialogue fertile entre mode et arts plastiques, l’artiste Chloé Royer (née en 1989) présente Of Limbs and Other Things, un corpus de 20 pièces, dont plusieurs productions spécialement réalisées pour l’exposition, explorant divers processus de métamorphose du corps féminin…
Nice: Action !
Par la rédaction
Le sport crève l’écran au Musée National du Sport grâce à l’exposition Action ! qui invite à explorer les liens puissants entre le sport et le cinéma, deux phénomènes culturels incontournables de nos sociétés. Sous le commissariat de Gérard Camy et Julien Camy, spécialistes de la thématique, Action ! célèbre l’union du sport et du septième art et retrace l’histoire d’un dialogue constant entre ces deux passions populaires. Autour de six thématiques, l’exposition révèle comment le cinéma s’est emparé des récits héroïques, des drames intenses et des valeurs universelles du sport pour créer des œuvres qui nous touchent, nous inspirent et nous interrogent. Des premières captations du mouvement qui ont révolutionné notre compréhension du corps humain, aux blockbusters contemporains qui magnifient les exploits sportifs, Action ! propose une immersion captivante dans l’univers du cinéma à travers le prisme du sport… Et vice versa ! Elle met en lumière la manière dont le cinéma a façonné notre perception du sport, en créant des icônes et en popularisant des disciplines, et comment le sport a enrichi le cinéma, en lui offrant des histoires captivantes, des personnages inspirants et des scènes d’action spectaculaires. Action ! est la première exposition d’une telle envergure à explorer en profondeur les liens entre ces deux piliers de notre culture. Elle offre une perspective unique sur l’histoire du sport et du cinéma, et sur leur rôle de miroirs de nos sociétés. À travers une scénographie immersive et interactive, l’exposition met en lumière comment le sport et le cinéma, au-delà du divertissement, sont des vecteurs d’identité, de valeurs et de changement social. Action ! s’adresse à tous les publics, des passionnés de sport aux cinéphiles, des familles aux curieux, offrant une expérience enrichissante, divertissante et surprenante.
Hyères : Dufy et la mode
Par la rédaction
Peintre de la couleur, du bonheur et du mouvement, Raoul Dufy (1877-1953) occupe une place singulière parmi les plus grands artistes du XXe siècle. Célèbre pour sa vitalité inventive, l’éclat de sa palette et son incroyable liberté, Dufy a su abolir les frontières entre peinture, arts décoratifs et arts appliqués. Curieux de tout, il a renouvelé le rapport entre art et quotidien, insufflant à ses oeuvres une modernité radieuse, vibrante et accessible. Loin de se limiter à la toile de chevalet, il a puisé son inspiration dans la musique, la poésie, l’art populaire, les activités humaines et la nature, faisant dialoguer formes, rythmes et couleurs à travers ses multiples collaborations. Un temps installé à Hyères dans les années 1920, il y trouva la lumière méditerranéenne, source féconde et joyeuse de création. L’exposition du Musée d’Hyères rend hommage à ce créateur aux mille facettes en révélant un aspect essentiel, mais souvent méconnu de son oeuvre : l’aventure du textile et de la mode. Grâce aux prêts exceptionnels de la Maison Brochier Soierie à Lyon, le visiteur découvre près de 55 motifs originaux de Dufy, imprimés sur soie, coton ou velours, encadrés tels des variations infinies sur le thème du bonheur ornemental. Le parcours de l’exposition invite le visiteur à pénétrer dans l’univers d’une Maison de soieries, véritable écrin évoquant la complicité artistique entre Raoul Dufy et Charles Bianchini. Il se poursuit par la découverte d’un podium de défilé de mode, où les tissus du peintre prennent vie dans le mouvement et l’élégance des robes, avant de plonger dans l’intimité d’un salon d’essayage qui évoque les débuts créatifs avec Paul Poiret. Enfin, l’expérience sensorielle du « toucher Dufy » permet à chacun de ressentir, du bout des doigts, la magie et la matière des tissus nés de son imagination.
Toulon : Banksy
Par la rédaction
L’exposition Banksy, une (R)évolution au musée d’art de Toulon présente une sélection de plus 80 œuvres issues de collections privées européennes offrant un panorama de l’évolution du Street Art avec Banksy comme pivot. En replaçant le Street Art dans son contexte historique social et culturel plus large, dont Banksy est le représentant emblématique aujourd’hui, l’exposition retrace les étapes de l’évolution de l’art urbain en commençant par les pionniers de l’ère des graffitis comme Crash ou Seen, en passant par les représentants majeurs qui ont porté ce mouvement à une renommée internationale tels Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat, sans oublier la très riche scène française avec Blek le Rat, Miss.Tic, Gérard Zlotykamien, pour arriver à une large sélection de certains des artistes les plus pertinents de la scène contemporaine dont JR, Invader, Madame… Avec plus de 40 œuvres exposées une attention particulière est accordée à la figure de Banksy, jouant un rôle important tant dans la sphère artistique contemporaine que sociale, devenu un véritable phénomène capable d’affecter et d’impliquer l’opinion publique mondiale. Ses œuvres ont profondément imprégné la conscience collective, de telle sorte qu’elles deviennent immédiatement identifiables.
Monaco : Cactus
Par la rédaction
Formes simples, figures fractales, couleurs éteintes, sourdes ou éclatantes, gangues épineuses, duveteuses, hirsutes ou cireuses, organes charnus, veloutés, architectures extravagantes, les cactus et plantes succulentes sont un objet de fascination depuis des siècles. Le Nouveau Musée National de Monaco, en collaboration avec le musée YVES SAINT LAURENT Marrakech, qui en est à l’initiative en 2024, leur consacre aujourd’hui une exposition sous le double angle botanique et artistique. L’esthétique propre aux cactées a fasciné de nombreux artistes, notamment au début du XXe siècle et particulièrement dans l’entre-deux-guerres. Leur originalité, parfois évocatrice, a fait des cactus et autres plantes succulentes des figures transgressives et inspirantes pour les architectes, photographes, designers mais aussi des artistes et créateurs ou encore des réalisateurs qui peuplèrent leurs décors de leur graphisme iconique. Peu de familles de plantes ont été l’objet de tant de transpositions artistiques. L’exposition en offre un large aperçu faisant dialoguer des œuvres aussi différentes qu’un film d’Eisenstein, un porte-manteau Gufram et un dessin réalisé par David Hockney sur iPad ! Plus de 200 œuvres sont réunies pour l’occasion : trésors botaniques, archives, peintures, dessins, sculptures, photographies, installations, extraits de films et objets de design… Glissant successivement du registre du scientifique à un artificiel parfois étrange voire menaçant, l’exposition s’échappe de l’intérieur confiné du musée pour se poursuivre dans les jardins de la Villa Sauber transformés pour l’occasion en un spectaculaire jardin de cactées grâce à l’aide du Jardin Exotique de Monaco, auquel une salle de l’exposition est consacrée.
















