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Antibes : Le P’tit Cageot

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(Photo Eric Ottino)

Par Jacques Gantié 

Le restaurant s’appelle Le P’tit Cageot, une ardoise indique « jambon-coquillettes 13 € » et comme vous en avez tellement avalé à la cantine de l’école, vous passez votre chemin… Non, revenez ! C’est bien un plat du jour servi à midi, mais l’adresse ne se contente pas de relire ses classiques. Le p’tit cageot de l’enseigne fait allusion au marché et, après avoir bercé fruits et légumes du jour, les exemplaires accrochés aux murs veillent sur la salle aux vingt-quatre couverts et la table d’hôtes blottie près de la cuisine. Sympas, les présentations ! Avec Roxane, son épouse antiboise, Arnaud Lacombe a travaillé sur une plage à Juan avant d’aborder plus de gastronomie au Bistrot Terrasse de l’Hôtel Juana, supervisé par Pascal Bardet puis Yoric Tièche, le chef étoilé de La Passagère à l’hôtel Belles Rives. Comme à L’Arazur proche, voila une histoire de couple, d’envie de s’installer et surtout de bien faire.  Un jour de décembre, le chou farci de veau, bouillon infusé au lard fumé et notes acidulées avait un juste peps de saison et répondait à une entrée de maquereau mariné au vin blanc, betterave-pomme de terre. Arnaud, de Bordeaux, cuisine à sa façon la blanquette de veau – le paleron, pas l’épaule, cuit séparément avec riz noir Venere de la plaine du Pô – mais lors de ma visite, j’ai choisi la truite (de la Siagne !), délicieuse, fumet de poisson à l’aïoli et dentelle à l’encre de seiche posée comme une mantille. Et pour finir, la poire pochée au vin chaud et un feuilleté généreusement garni de mousse pralinée. C’est gourmand, enjoué, contemporain et n’a rien à voir avec le tout-venant de la bistronomie. L’assiette, au noir moderne, le dressage des plats, délicat, indiquent l’esprit maison. En six mois, Arnaud, qui vient de recevoir le label maître restaurateur, a séduit au-delà des remparts d’Antibes, sage et conquérant à la fois. Il y a l’attention et le sourire de Roxane, les prix sages – le menu à 29 € change chaque semaine – la mini terrasse et le vélo porte-menus en signe de ralliement. En face, c’est Oscar’s, la table italienne de confiance de Giuseppe Iannacone. Un voisinage amical, une rue sans foire d’empoigne : pour Le P’tit Cageot, c’est l’bon coin.

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Nice : Zorzetto

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Recommandé par Jacques Gantié  (Table Libre)

 On n’imaginait pas Maryan Gandon, chef de palaces voyageur (Royal Deauville, Hermitage à La Baule, Grand Coeur à Méribel, Carlton et Majestic à Cannes, Fairmont à Monaco…)  se lancer dans le bain de la bistronomie niçoise. C’est fait. A l’emplacement de l’ancien Coco Rico, ce breton, fils d’un boucher-charcutier de Saint-Malo, régale au  Zorzetto, joyeux bistrot-gastro. Gourmandes, les pâtes préparées à la française ! Délicieux, les fusilli et légumes d’hiver, purée de céleri et pruneaux, dans un bouillon détox au thé matcha !  Très Quai d’Orsay, les bucatini négociant avec le homard, jus corsé et râpée d’orange bio !  Formidable le  tiramisu à la cuillère. Et malin, le menu en six plats de 26 à 46 € (les conchiglie rigate, burrata, sauce tomate, olives noires, kumquat et caponata d’aubergine) et aux intitulés corsés (les plats de Madame et ses amants, les plats des cuisiniers, des ministres…).  Le service est parfait d’attention, le décor a une idée au mètre carré et la cuisine garde le dernier mot.

Hyères: Au pied d’poule

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Au centre-ville d’Hyères, où le meilleur côtoie souvent le pire, on aime retourner  Au Pied d’Poule picorer la cuisine de Karim Boukhedimi. Explosion de couleurs en salles (motifs BD, mur de briques, bar contemporain, cave à vins vitrée… ) et de papilles en cuisine,  où domine une bistronomie bon enfant: planches de charcuteries,  toasts de focaccia et jambon blanc truffé, os à moelle, camembert-cochonailles, guacamole , salade de nectarine et verveine, assiette d’encornets au chorizo, riz et poêlée de légumes,  fromages de chez Pietrobelli … Le tout,  servi avec le sourire et sans traîner par la pétillante Caroline. Une adresse à la fois sérieuse et chaleureuse, qui conjugue moderne et tradi avec entrain et dextérité. 

 

Valbonne : Lou Cigalon

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Christophe Martin a quitté au printemps Moustiers-Sainte-Marie,  où il était depuis cinq ans le chef de la Bastide d’Alain Ducasse, pour s’installer au coeur de Valbonne,  où il donne un nouvel élan au Cigalon. Riche de son séjour en Haute-Provence, le chef cuisine les petites seiches de Méditerranée juste saisies, févettes et cébettes poêlées, le dos de cabillaud demi-sel au sautoir, petits pois et «ragoût» de tripettes de stockfish,  la soupe de courge de Nice, la pièce de cochon, le dos de chevreuil et légumes primeurs et une délicieuse soupe de kakis et biscuits aux amandes, crème au fromage frais dans un style « paysan-élégant »,  basé sur le naturel, le produit, l’exécution. Le  travail d’équipe aussi : avec son épouse Yuka, sommelière, Julie, passée chez Anne-Sophie Pic et Alain Ducasse,  qui le seconde en cuisine  et Alexis qui accueille en salle,  la « Maison Martin » est une des nouvelles bonnes tables de la Côte d’Azur.

(Photos JG)

 

Nice: Olive & Artichaut

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 A deux génuflexions de Sainte Réparate, Olive & Artichaut est une adresse qui a ses fidèles. Ancien de L’Hostellerie de l’Abbaye de La Celle, version Ducasse,  Thomas Hubert s’est imposé comme un des chefs de file de la bistronomie niçoise. En six ans, avec Aurélie Marion, sa compagne, il a fait de son établissement miniature une référence du vieux Nice. Si l’espace est compté en cuisine, les bons plats qui en sortent ne le sont pas : saint-jacques rôties, artichaut frit et crémeux de cèleri, histoire de picorer fin, puis la liche et le loup, fenouils braisés, réduction de soupe de poisson,  gigot d’agneau, carottes fanes sautées et polenta crémeuse, cake au citron, mangue-ananas et gelée de vieux rhum,  pomme rôtie, palet breton, sauce caramel... La cuisine  est trois crans au dessus de l’ordinaire bistronomique…  Pour le même prix. Que demande le peuple ?  Une table, pardi !

 

Monaco : Maya Mia

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Dernière trattoria ouverte à Monaco (en juillet 2019), sur la place de la Crémaillère,  Maya Mia est une adresse colorée,  avec jambons suspendus, meules de parmesan et Vespa à l’entrée. Comme son nom le laisse penser, le restaurant est une création du  groupe Jean-Victor Pastor (Maya Bay, Maya Jah),  auquel manquait une cuisine  « italienne ». Le chef Stefano Francioso  y interprète les standards avec bonheur. A commencer par la pizza  (préférez la Maya Mia : sauce tomate, aubergine grillée, mozzarella), le  carpaccio de thon, tapenade, asperge, roquette et tomates cerises, les raviolis aux aubergines et burrata, l’escalope de veau panée et pommes de terre au four,   le tiramisu, la panna cotta… On peut même se risquer sur le  burger-frites Maya focaccia, car ici tout est au diapason : cuisine, service, ambiance,  carte des vins… Avec des prix raisonnables (35-55 euros) sinon italiens (on est quand même à Monaco), Maya Mia fait déjà partie des bonnes adresses à succès de la Principauté.

 

 

 

Bandol: Le Shardana

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Rien de plus attachant qu’un restaurant qui débute, mord dans la vie et accueille avec enthousiasme. En voici un :  Le  Shardana (prononcer Sardana) rue de la République à Bandol. Avant, c’était Le Marché. Aujourd’hui, c’est clair et de son temps. Espace et modernité légère pour vingt-cinq couverts, comptoir, cave à vins vitrée, baies ouvertes sur la rue et terrasse. Le  hyérois Thomas Cristiani y propose une cuisine méditerranéenne qui la  joue franco-sarde avec talent. Les culurgiones, raviolis ronds garnis de pomme de terre et pecorino, sont cuisinés façon terre-mer avec cèpes et langoustines saisies sur velouté de butternut.  Et que ce soit pour  la mise en bouche ‘ un délicieux velouté de panais au parfum de myrte),  l’entrée (raviole de langoustines, bisque et basilic) ou les desserts ( la seadas, raviole farcie au fromage doux, enrobée de miel, zestes de pompia et sorbet citron ou panettone façon pain perdu, rôti aux pommes, glace crème glacée de lait entier et copeaux de chocolat ) , Thomas l’autodidacte cherche l’équilibre entre recette d’origine et version nouvelle.  Et puis il y a le sourire et l’accueil de Milena, naturelle et joyeuse. Un restaurant dont le chef est fan de blues- rock, qui aime Keith Richards, BB King, Jimi Hendrix et Santana autant que la bonne chère  et accroche au mur sa guitare préférée, c’est définitivement une adresse Inout !

(Photos J.G) 

 

Nice : Flaveur

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Recommandé par Jacques Gantié 

A Nice, la question n’était pas de savoir si le Guide Michelin accorderait une deuxième étoile à Gaël et Mickaël Tourteaux,  mais pourquoi ils ne l’avaient pas encore obtenue dans leur restaurant-laboratoire de la rue Gubernatis, Flaveur. La première datait  de 2011 et les frères cuisiniers méritaient la seconde depuis au moins trois ans.  L’essentiel se joue d’abord dans l’assiette, la créativité, le jeu des saveurs, l’exigence du produit, indiscutables ici. L’espadon fumé, herbes fraîches et citron confit au sel, le chapon de pêche niçoise (Tony Djian, au petit port de Carras), bouillon iodé au Vadouvan – l’Inde et ses épices (Pondichéry) – chou-fleur et livèche, le dos de cerf de chasse, fin et gourmand, avec coing, olives noires, poivre et oxalis – la petite oseille sauvage aux feuilles en forme de coeur – enfin le « pan marsala » aux variations douces, dont le lait pris au gingembre et herbes, pâte de fruit, mangue-papaye-noix de coco, la mousseline citron, éclats de thé Matcha au chocolat blanc, le galabé – sucre réunionnais de première pression – amande caramélisée au curcuma et champignons… , croustillant de riz vinaigré et lisette marinée au shoyu, bonnets et poudre de miso, accra de morue et citron confit au sel, sablé coriandre, ail noir et secca d’Entreveaux…   Au fil des saisons les frères-cuisiniers, anciens d’Alain Llorca au Negresco et de Kei Matsushima, ont haussé leur niveau, affiné leur style. Arômes et saveurs de Méditerranée, d’Orient ou d’Asie voyagent et s’entendent comme amis de toujours. On craignait le retour du fusionnel et c’est simplement exact et savoureux . En salle,  Flaveur a aussi trouvé le ton juste. Jolas Rusvai, hongrois de la région du lac Balaton, apporte discrétion et prestance. Défenseur engagé de cette cuisine de recherche, il conseille une carte des vins ouverte et convaincante, bien armée dans les terroirs du sud et plus bourguignonne que « Bordeaux ». Flaveur est, plus que jamais, l’adresse niçoise de l’excellence.

Théoule : L’Or Bleu

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(Photo Franz Chavaroche) 

Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

 À Théoule-sur-Mer, l’hôtel Tiara Yaktsa, villa de collectionneur, architecture Art Déco et silhouette méditerranéenne, concilie les saisons. Le choix d’une table est souvent une affaire de lieu et avant de poursuivre la route en corniche et de gagner le territoire varois, cet hôtel de charme aux notes orientalistes dominant jardins en espaliers et baie de Théoule, joue parfaitement son rôle. L’enseigne vaut son pesant d’exotisme, la boussole indique un sud résidentiel et insolite… La gastronomie n’a qu’a bien se tenir ! Guillaume Anor, son auteur  a compris le message. Ce Raphaëlois au tracé éloquent – Eden Roc, Oasis, Moulin de Mougins, La Passagère à Juan-les-Pins, le Crillon, le Meurice, Taillevent… – n’est pas en terre inconnue. Ce soir d’été, le vent imposait un repli de la terrasse à la salle en rotonde baignée de lumière. L‘entrée aux légumes en cocotte lutée à l’argile, huile d’olive du Moulin Baussy (Spéracèdes) ? Une note terrienne et légère, bienvenue aux côtés de l’émietté de tourteau au citron vert en cannelloni de calamar, chutney de pomelos acidulé. On n’a pas supplié « Marseille, sors de cette bouillabaisse ! », en goûtant une recette « perso » au délicat iodé, pommes de terre fourrées d’une brandade de cébettes. La selle d’agneau en croustillant kadaïf et mousseline de betteraves jouait classique et on lui préférait la côte de bœuf rôtie au foin, pommes grenaille en persillade, pour la cuisson et le suave, suivi, à l’heure du soleil couchant, par l’île flottante, saveurs d’agrumes épicés et coco torréfiée. Il faut goûter cette cuisine sensible et lisible servie dans l’atmosphère d’une demeure d’hôtes.  Enfin, à Moya, au Miramar Beach voisin, Guillaume Anor soigne une seconde table épatante à la déco ludique, cuisine à comptoir ouvert, salle adossée au rocher, grandes baies, terrasse plein sud et crique exclusive. Parfait pour goûter calamars farcis et riz poêlé au Comté, brochette de canard au miel ou côte de bœuf cuite au four à la braise et farcis niçois.

Saint-Jean Cap Ferrat : Paloma Beach

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Même amputée d’une grande partie de sa plage, de son ponton d’accostage et de ses matelas, La Paloma  à Saint Jean Cap  Ferrat reste un  havre de paix, où l’eau est claire et le poisson frais.  Une  adresse précieuse où il est aussi de dîner  au clair de lune, jusqu’au début du mois de septembre. Côté carte, pas de fioritures ( pêche du jour, pâtes, viandes…),  mais pas de mauvaises surprises non plus sur les tarifs (autour de 20 euros le plat) Un lieu familial où l’on sert encore sur nappe blanche des produits de qualité, et qui reste fidèle à lui-même, années après années contre vents et marées.  Il n’y en a pas tant sur la Côte d’Azur..

Cannes : Miramar Plage

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

Question de saison : Miramar est-il le meilleur restaurant de plage de la Croisette ? Réponse un peu fourbe : à quoi bon classer les tables-parasols et se mettre à dos le gratin du sable cannois ! Tout de même, la tenue d’assiette, l’accueil pro et le service affûté, l’étoffé plutôt rare de la carte des vins… tout mérite attention. Mers lointaines, plages choisies ou chics stations d’hiver, Julien Hocquaux, le directeur, a bourlingué de Saint-Martin à Juan-les-Pins, Courchevel ou Le Bourget-du-Lac (Le Bateau ivre, 2 étoiles) et tient la gastronomie pour un atout. Un résistant ! Encore fallait-il trouver un chef pour défier la pression de l’été. Ce bon génie sorti de sa lampe s’appelle Florian Cano. Ni pro sur le retour, ni baroudeur à bandana, formé cinq ans à l’Oustau de Baumanière au temps de Sylvestre Wahid, il a réussi son passage de la grande maison des Baux-de-Provence aux transats de Cannes. Les cartes « plagistes » sont souvent longues comme un désert sans oasis. Celle du Miramar l’est aussi. Mais à chaque étape c’est léger, bien tissé, grillé juste, finement accompagné. Au risque d’une revue de détails, on salue la déclinaison de tomates, burrata crémeuse, les gamberoni marinés au citron, les filets de rougets et coquillages, fenouil croquant-fondant, la côte de veau et macaroni, tomates-parmesan, les linguine au homard, risotto de quinoa, les desserts « tradi » ou ciselés de Jean-Claude Linxe… On craignait du désinvolte pour tables farniente, cette fièvre estivale qui peut toujours contrarier l’adresse la mieux disposée, mais rien de tel ce jour-là,  à cette adresse blanche et sobre.
La carte des vins recrute élégant, fruité, généreux, sans facilités sudistes. Dans son tour des domaines, on puise Château Barbanau cuvée « Kalahari » (Cassis), Bellet Clos Saint-Vincent, domaine Trévallon, cuvées de Fiumicicoli (Corse-Sartène), Sancerre « Génération Dix-Neuf », Riesling de Trimbach, Pouilly-Fumé « Silex » de Dagueneau, fines bulles d’Henri Giraud « Code Noir », Blanc de blancs Deutz 2007, premiers de cépages bourguignons, bordelais classés à l’or fin… Du beau monde. Enfin, comme chez ses voisines, l’addition, plus cannoise que fleur bleue, flirte sans surprise avec les 100 e. Mais cette cuisine-plaisir a un prix, qui ne nous semble pas usurpé. Celui du soleil et du marchand de sable.

CANNES MIRAMAR PLAGE: le chef florian Cano et le directeur de la plage julien Hocquaux sur la Croisette.

(Photo Franz Chavaroche) 

 

Nice : Les Garçons

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Les Garçons, on y va  pour la réputation (élogieuse),  pour la déco  « industrielle chic » et l’ ambiance  » lounge » (attention c’est toujours bondé : réservation obligatoire) . On y revient forcément,  pour la cuisine, l’accueil  et le rapport qualité . Ça se passe dans le vieux Nice , rue Centrale, pas loin de chez Fenocchio. La carte promet une  cuisine française « revisitée, gourmande et saine ». Elle est courte,  mais tout fait envie.  Dès l’entrée,  des choix cornéliens se posent :   Brick au Munster et figues fraîches rôties ? Taboulé de quinoa à la féta, vinaigrette de framboise ? Salade d’endives, pommes et noix à la fourme d’Ambert et miel ? Velouté de potimarron et poire ?  Tout est à 11 euros, ce qui ne facilite pas la décision pour les radins. A suivre : Médaillon de veau au caviar d’aubergine, jus de thym, pommes de terre au four, Magret de canard à la figue, polenta crèmeuse et jus corsé au Porto, Lasagnes courgette et chèvre au basilic, Burger façon « cheese » ou « cheese bacon », pommes de terre au four, Pavé de saumon, vierge de mangue et graine de chia, risotto au curry, Dos de cabillaud au chorizo, fondue de poireaux (tout à 18 euros) . L’assiette est copieuse, mais les gourmands s’achèveront à l’ Ananas rôti au rhum, émulsion de noix de coco, au Clafoutis aux mirabelles, à la Panna cotta à la carotte et gingembre, tuile au sésame  ou à la très redoutable Tarte au chocolat et caramel au beurre salé et pistaches (tout à 8 euros)Une des (rares) adresses sûres du Vieux Nice. 

Nice : Chez Julie

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Julie Geille tient bar à vins et grignotages, rue Grimaldi. Ou « rue Geille » ? En quatre ans, ses parents ont métamorphosé l’aimable artère en point de référence gastronomique, ouvrant Séjour Café, tenu par leur fille Marina, puis Mon Petit Café avec leur fils Robin. Il ne restait plus à Julie qu’à compléter la collection familiale. Assiettes gourmandes et tapas : burrata et tomates cerise, saumon fumé bio, chèvre frais, gâteaux maison… Sans oublier la sélection, jamais figée, de deux vins par couleur. Rendez-vous Chez Julie !

Chez Julie

 

Toulon : Le Local

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

Monaco: Bagatelle

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Recommandé par Jacques Gantié 

Après New York,  où l’enseigne a été créée en 2007Saint-Tropez, Dubaï, Miami et Rio Bagatelle s’est installé au printemps 2017 dans le carré d’or de la place du Casino à Monaco, Galerie Charles III. Et c’est Rocco Seminara, talentueux chef d’origine calabraise,  qui a pris la direction de la cuisine.  Sur une carte d’inspiration méditerranéenne , le poulpe rôti et «millefeuille» de champignons-pommes de terre est devenu signature. On aime aussi  le gourmand-paysan de la casareccia aux cèpes, le carpaccio de Saint-Jacques et radicchio confit, les petites ravioles «Al Pin» aux herbes, la selle d’agneau des Alpes rôtie à la sarriette, le millefeuille vanille au fin croustillant. Rocco Seminara  a un style bien à lui, graphique, multicolore, raccord avec le décor qui va de la galerie-terrasse à la salle théâtrale et baroque ponctuée d’art contemporain, à la cave « secrète » mais bien pourvue. Bagatelle prouve qu’on peut bien déjeuner ou dîner à Monaco sans se ruiner , avec une table qui varie les plaisirs de midi jusqu’après minuit. Sans oublier le brunch du dimanche matin qui n’est pas… une bagatelle.