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La Seyne : L’Horizon/Le Navigateur

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

 On avait presqu’ oublié Les Sablettes ! De l’hôtel créé par Michel Pacha à la fin du XIXe, Stéphane Lelièvre et son fils Adrian ont fait une adresse luxueuse entrée dans la collection Curio de la chaîne Hilton. Une adresse double en fait, puisque deux restaurants y ont ouvert cet été.  La gastronomie se joue à L’Horizon, dans l’ancien casino. Salle élégante, rotonde vitrée et terrasse-jardin,  larges tables de bois blond,  vue sur les rochers des Deux Frères. Venue du  Mas du Langoustier à Porquerolles, Céline Philippe y cuisine la fleur de courgette en tempura, crème de balsamique blanc de Modène, parmesan et citron confitles huîtres pochées avec étuvée de cèleri et pomme Granny ou  le quasi de veau rôti, jus court accompagné de girolles et mousseline d’artichaut… Les prix sont élevés,  mais la cuisine est à la hauteurA l’étage,  Le Navigateur est une brasserie au décor vintage et voyageur. Terrasse face à la baie,  carte de resto-bistrot  (fritto misto, paccheris farcis en anchoïade,  salade de poulpe et taboulé quinoa, gambas grillées, dos de cabillaud et encornets à la plancha, baba « limoncelllo »)  et formules à prix doux en font une adresse des plus attrayantes,  en attendant d’avoir les moyens ou l’envie de découvrir la cuisine gastronomique de L’Horizon.

 (Photos J.G)

 

Cagnes: A l’ombre du pin

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

Sur le front de mer du Cros-de-Cagnes, ce ne sont pas les restaurants qui manquent.  Mais les bonnes tables se comptent sur les doigts d’une main.  A l’Ombre du Pin en est une. Salle claire, terrasse ensoleillée et gastronomie à prix raisonnableNicolas Navarro, nouveau venu dans la place (mais ancien du Crillon, du Plaza-Athénée et  du Mas de Pierre) a trouvé la formule. Maquereaux en filets rôtis et condiment menthe-cerfeuil-parmesan, tomates «cailloux» assaisonnées d’anchois et basilic, foie gras confit au pain d’épices et navets primeurs au miel, filet de canette à la plancha et petits farcis, émulsion basilic, salade de fraises au miel, coulis citron vert et chantilly… Une cuisine  ciselée mais sans épate, forgée dans les grandes maisons. Essayez la formule déjeuner  et vous reviendrez dîner. On en fait le pari.

(Photos J.G)

Toulon : La Note Bleue

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

(Photos Marion & J.G)

Antibes : Le 44

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

(Photos J.G)

Nice: L’Aromate

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

Nice: Fine Gueule

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

 (Photos J.G)

Nice: Le Bateleur

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Recommandé par Angélique Robin (Nice Lifestyle Mag)

Institution du vieux Nice, Le Bateleur s’est transformé début octobre 2017, en pub british. Grace aux aménagements réalisés par  Denise  Ryan,  l’architecte de pubs la plus courue d’Irlande, c’est devenu  un bar à bière, un  cabinet de curiosités et un pub à l’anglaise. Des lumières tamisées, des lustres aux verres  travaillés, un escalier en fer forgé surveillé par un sublime paon blanc : on se croirait à Londres ou à Dublin, dans un pub haut de gamme . Au bar, outre les alcools classiques, 18 bières pression et  24  bières en bouteilles provenant de brasseries du monde entier  sont proposées en accompagnement, par exemple, d’ une planche de charcuterie et de fromage ou de cocas niçoises, ces délicieuses petites tartes fourrées (dont deux  sans viande pour les végans) pour un apéro dinatoire que l’on terminera par un délicieux dessert maison (brownies, cookies, panacota) .  A l’étage, un cabinet de curiosités vous attend pour une ambiance plus tamisée et intimiste. L’équipe est jeune et internationale, l’ambiance chaleureuse.  Le Bateleur:  un endroit à redécouvrir.

(Photos Angélique Robin)

Toulon: Le Bistrot du Boucan

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Voilà une table qui fait un très joli bruit,  dans la longue rue Jean Jaurès, à Toulon. On la doit à  Jessica Boucart,  et de Boucart à Boucan, il n’y avait qu’un saut de lettres. Va donc pour Le Bistrot du Boucan. Bien que formée à l’école du luxe (Hôtel de Crillon-le-Brave, Hostellerie de l’Abbaye de La Celle) Jessica reçoit sans façons mais avec le sourire. En cuisine, Damien Llobet mitonne une cuisine bistrotière sans complexes: L’oeuf parfait, fricassée de champignons et espuma de topinambours, le foie gras poêlé, éclats de châtaignes et crémeux de potimarron, un filet de pluma d’une belle tendreté avec crème au lard et oignons, pommes de terre grenailles rôties et oignons confits, la déclinaison autour de la poire ou la crème brûlée au carambar … L’assiette est bonne et généreuse, les prix tirés au cordeau. On aime l’accueil et le tempo de cette adresse rassembleuse, la grande table d’hôtes en coulisses, la terrasse. Et on y revient forcément  pour le brunch du samedi, avec buffet à volonté.

(Photos J.G) 

 

Nice: Edusa

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Recommandé par Angélique Robin (Nice Lifestyle Mag)

Cocktails et petits plats font bon ménage chez Edusa, nouvelle adresse originale du  quartier du port à Nice.  Créé par une Niçoise de 22 ans, Léa Viano, l’endroit attire d’abord par sa  déco originale et voyageuse.  Une belle lumière jaune tamisée se dégage des murs. Du sol au plafond, tout est travaillé.  Les motifs de plantes tropicales qui  habillent les balançoires et les petits coussins du bar donnent des envies d’exotisme.  Ça tombe bien, l’idée d’Edusa est d’associer plats d’ici et cocktails d’ailleurs. Les premiers  sont préparés par Spino Greco, un ancien de la Mère Germaine à Villefranche-sur-Mer. Les seconds ont été conçus par  Morgane Poirot, amie mixologue, qui officie au bar Hemingway du RitzMathieu Garo se charge des desserts.  Sur la table, cela donne,  par exemple  : la  vodka, liqueur de pastèque, jus de citron, orange, pamplemousse, sirop de rose avec un saumon gravelax au beurre d’aneth et légumes croquants. Ou la  tequila infusée au piment,  citron vert, jus de  tomate, sel de céleri, sauce soja , mariée avec la focaccia au chorizo ibérique. Ou encore le  rhum , liqueur de cerise, vermouth rouge, pamplemousse, citron jaune, menthe, Angostura et prosecco associé au cabillaud  émulsion coco. Citons enfin la  cachaça,  jus d’orange, Campari, coco, citron vert, angostura, et  ramen de bœuf revisité avec son œuf mollet. Etonnant non? Détonnant aussi, oui !  Les esprits aventureux peuvent essayer d ‘autres combinaisons à base de   Gin, liqueur de pêche,  jus de citron, sirop de sucre et lavande ou de Cointreau infusé aux noix, crème, fleur d’oranger, citron jaune et tonic…  Attention : à partir du deuxième verre on a envie de tout goûter !  Une courte carte des vins et  de simples assiettes de charcuterie et de fromage sont à disposition des esprits rétifs que  mixologie gastronomique pourrait effrayer. Accueillant et raisonnable niveau prix, Edusa devrait rapidement devenir un incontournable, y compris pour le brunch du dimanche matin.

(Photos Angélique Robin)

Nice: La Langouste

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

 Ce fut Le Périgord, puis Le Bangkok, aujourd’hui La Langouste. De quoi perdre le Nord, peut-être, mais pas l’adresse de ce vaste espace, inespéré  en centre ville, à deux pas de l’avenue Jean Médecin. Entièrement rénovés par George Mordekhashvili, leur  propriétaire géorgien, la grande salle au coin cheminée ornée de sculptures de Marina Hubner, la vaste véranda lumineuse et le patio-jardin aux grands palmiers,  vous accueillent  à nouveau au 7 de l’avenue ClemenceauSébastien Lopez, ex du Carré Llorca , y mitonne  une cuisine de «gastro-brasserie» bien conduite: filet de loup rôti, fenouil et artichauts sautés en persillade, vierge de tomates confites et agrumes, Saint-Jacques snackées, tombée d’endives au miel et safran, mousseline de carottes jaunes, foie gras mi-cuit mariné au Porto et figues, à la poire pochée et baba au sirop d’agrumes, velouté de butternut, oeuf mollet, crumble noisettes et champignons… Ça tient la route jusqu’aux desserts,  signés Julien Massot, qui officia, entre autres,  à La Place de Mougins et au  Saint Paul. En salle, Sacha veille au grain et il a l’oeil.  On regrettera peut-être que la carte des vins ne soit pas plus fournie, mais le rapport espace-cuisine-atmosphère-prix (formules à moins de 30 euros)  ramène à cette table accueillante,  pour les déjeuners d’affaires autant que les dîners en amoureux.

 

Toulon : La Fabbrica

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

La vraie pizza Napolitaine de Toulon,  c’est chez Marco Casolla, à La Fabbrica qu’on la trouve. Pas de la copie molle et usinée, à demi-morte avant d’être servie. Non, Marco  a appris à la confectionner LA pizza à l’Académie de Naples, auprès de l’un des meilleurs pizzaiolos du monde. Il prépare son mélange de trois à cinq farines, pâte maturée 96 heures, puis cuite 52 secondes dans le four traditionnel à bois. Ils seraient seulement huit en France et 650 dans le monde, détenteurs du droit de façonner cette oeuvre d’art. La Margherita, moelleuse à l’intérieur, croustillante à l’extérieur, garnie de tomates-stars de San Marzano, mozzarella de lait de vache, basilic frais (12,50 €), la Parmiggiana, Parmesan 36 mois d’affinage (14,50 €), la Scapece, courgettes et aubergines grillées (12,50 €)…  Ici , pas de carte à rallonge,  mais quelques plats populaires : Il Tagliere, galette de pain sarde, Parmesan 36 mois d’affinage, jambon cru affiné 24 mois, côtelette milanaise cuite à la poêle, millefeuille d’aubergines et courgettes grillées, jambon, mozzarella, gnocchis farcis au pistou, le Castello , «château» de porchetta, jambon de cochon de lait, aubergines et pain grillés ou encore le Vitello Tonnato, classique de la cuisine piémontaise…  A la Fabbrica, rue Paul Lendrin, il y a ce génie italien de la restauration qui fait chanter les plats. On en sort forcément en se disant : La vita è bella !

(Photos J.G)

Vence : Château Saint-Martin

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Unique Azuréen à être distingué parmi les 56 lauréats en 2017Jean-Luc Lefrançois, chef du Château Saint-Martin, à Vence, a décroché sa première étoile au guide Michelin. Le chef rouennais de 51 ans au parcours conséquent (Ritz, Crillon, Bristol, Prunier…) – qui s’active, l’hiver autour des fourneaux de L’Apogée de Courchevel,  permet au Saint Martin de demeurer parmi les rares grandes tables incontournables de la Côte. Sans pour autant faire flamber les prix. Dès le premier menu, la vérité est dans l’assiette: raviole, mascarpone, viande des grisons, courgette du pays émulsion basilic, rascasse en gelée safranée  tomates anciennes, fenouil cru et cuit, dorade emulsion de romanesco et cerises acidulées. Tout est fin et délicieux. Surtout accompagné d’une suggestion du chef sommelier Gérard Tournier, ancien du Louis XV et de Lancaster qui veille aussi au maintien d’un service de haut niveauLes desserts signés de la jeune pâtissière maison Eve Moncorger  finissent d’enchanter le palais. Exigence, humilité, invention, souci du détail: les inspecteurs du Michelin ne se sont pas trompés. Vous non plus si vous choisissez de déjeuner ou de dîner ici.

 

Nice : Brasilia

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Recommandé par Jacques Gantié 

C’est l’adresse la plus cool/originale/minuscule du Port de Nice.  Le Brasilia est un petit café-restaurant dont  l’atmosphère évoque à la fois celle d’une maison brésilienne et d’un Coffee-Shop. Vous pouvez y déguster des cafés que vous feront voyager,  des jus de fruits frais et saisonniers naturels pressés à la minute. Mais la maison propose aussi ( surtout?) des spécialités brésiliennes à ne pas rater :  Le pão de queijo, une pâte à choux salée et très légère faite de fromage et farine de tapioca. La même farine est utilisée  pour les délicieuses galettes de tapioca : la française (chèvre, jambon, épinard), la brésilienne (emmental, noix de coco râpé), la brandade (morue, pommes de terre, lait de coco) et la sucrée du jour.  En dessert, la maison propose les cakes  comme le « carotte chocolat » ou « manioc noix de coco râpé » et les cookies de « noix du Brésil et goyave ». Les deux âmes de ce petit coin de paradis tropical sont Victor, chef de cuisine issu des restaurants étoilés (dont Bruno Oger) et l’adorable Mariana.   Comme l’écrit notre ami Jacques Gantié dans  Table Libre, son nouveau blog culinaire:  « C’est une «table de copains», humble et joyeuse, volontiers vegan. Et puis c’est bon et même muito bom ! »

(Photos JG)

Nice : Sushi K

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Keisuke Matsushima,  qui  a créé à plusieurs adresses depuis 2002 (Kei’s Passion, Poséidon, L’Ecole de Nice),  opère  un audacieux retour aux sources dans la salle de ses débuts, rue de France,  en ouvrant Sushi K,   un atelier de sushis haut de gamme. Décor minimaliste, sept  places – le chiffre du partage – autour d’un comptoir de bois clair, Kei nous fait  découvrir les sushis de sa région natale, Fukuoka  et l’île de Kyushu, au sud du Japon, dont le chef Takao Kobuchi est lui  aussi originaire.  Oubliez  la sushimania et ses grains de riz à la chaîne qui déferle sur la Côte, tel un tsunami depuis quelques années. Ici,  du ragoût de racines de lotus et champignons shiitake sauce soja,  à la soupe miso d’algues wakame, la montée en puissance des saveurs se fait par paliers.  Loup macéré dans les feuilles d’algues, calamar et yuzu, daube de poulpe, chinchard et Saint- Jacques, ou thon cuit puis mariné, on traque la faute en vain. Une cuisine épurée, qui va à l’essentiel. L’addition (50/70 euros) n’effarouchera que ceux qui croient, à tort,  que le cru et le naturel ne sont pas de la cuisine. Les autres se jetteront sur la formule déjeuner  à 35 euros et reviendront le soir pour l’art de la découpe de Takao, le zen et la confidentialité de ce lieu à part dans la gastronomie niçoise.

 

Photos Jacques Gantié

Nice : Caju

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Par Angélique Robin (Nice Lifestyle Mag)

Cali aux fourneaux et Julien à la salle: c’est le duo de choc qui forme Caju, un endroit dont la jolie simplicité se conjugue à la créativité culinaire. Situé à l’entrée du Vieux-Nice, près de la coulée verte et au pied de la Colline du Château, Caju est un must go pour ceux qui aiment la cuisine saine, goutue, vegan, mais aussi les jus aux mille ingrédients et les gâteaux sans gluten. Première surprise, des veggie burger super créatifs. Mais mes yeux se posent sur les plats de Noodles. Le choix est cornélien, on voudrait tout, vraiment tout. Ma voisine de table choisit le burger Beauty and the Beets, dont le steak est fait de betterave, sésame et quinoa. Elle adore, apparemment le steak est bluffant de ressemblance avec la texture de la viande hachée. Et d’apparence, c’est beau. Le plat est sauvage, coloré, comme mis en scène. J’opte pour le Tout Cru, et on me sert une jolie salade, pleine d’ingrédients crus, sains et bios, des spaghettis de courgettes, agrémentés d’un crackers de graines de chia, à tremper dans une crème de cajou à l’aneth. Et pour couronner le tout, des boulettes de champignon miso. Tant de saveurs ! Devant la carte des jus, on ne sait pas où donner de la tête. Cocktails de jus pressés à froid, smoothies ou super smoothies, on a envie de tout goûter ! Je jette mon dévolu sur le Bohemian Green, avec gingembre, coriandre, épinards, kiwis, concombre, banane et dattes.Verdict :un vrai délice ! C’est frais et plein de saveurs qui se mélangent harmonieusement. Plus de place pour les desserts, de toute façon, on reviendra…