Séries

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Plaine orientale

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Par Phil Inout

Le pitch

Quand Reda (Raphaël Acloque)  sort de prison, il espère renouer avec son ancien complice devenu entre-temps le second de Carlotti (Eric Fraticelli), le Parrain qui règne en maître sur le nord de l’île. Reda a du mal à trouver sa place dans ce monde de voyous qui a beaucoup changé et comprend vite qu’il ne sera pas accepté par la bande de la Plaine Orientale. Au même moment débarque à Bastia sa demi-sœur Ines (Lina El Arabi) qu’il a perdue de vue depuis l’enfance. C’est aujourd’hui une jeune magistrate qui intègre le premier pôle anti-mafia constitué par la police et la justice locale. Déterminée à faire tomber le Parrain Carlotti, elle propose à Reda une alliance secrète. Se signe alors un pacte à haut risque entre les deux…

Ce qu’on en pense

Une intrigue peu crédible, des acteurs pas toujours bien dirigés, des situations déjà vues (dans Mafiosa, entre autres)… Et pourtant,  on a accroché à cette « guerre des gangs arabo-Corses« ,  arbitrée par un pole anti-mafia monté de bric et de broc. Ce n’est pas la « série Canal de l’année », mais ça se regarde gentiment. Pas sûr , par contre, que l’image que la série renvoie de la Corse ravisse les autochtones…

Querer

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Par Phil Inout

Le pitch

Après 30 ans de mariage et deux enfants, Miren (Nagore Aranburu) quitte le domicile conjugal et dénonce son mari pour viols conjugaux. Cette grave accusation oblige les enfants à choisir entre croire leur mère ou soutenir un père qui défend son innocence.

Ce qu’on en pense

Après Adolescence, encore une série branchée sur l’actualité la plus brûlante : celle des viols conjugaux. En 4 épisodes serrés tous les aspects de la question sont évoqués, sans pathos,  ni clichés, par cette série espagnole au réalisme impressionnant. Dans le rôle de l’accusatrice, qui affronte sans broncher l’hostilité de ses proches, la suspicion et le déclassement social,  Nagore Aranburu fait une prestation remarquable. Une série à la fois utile et passionnante.

The Bear

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Par Phil Inout

Le pitch 

Carmen « Carmy » Berzatto (Jeremy Allen White) , un jeune chef du monde de la gastronomie, est de retour à Chicago pour reprendre le « Diner » familial, à la suite du suicide de son frère. Loin de son univers, Carmy doit faire face aux écrasantes responsabilités d’une petite entreprise, à un personnel récalcitrant et à des relations familiales tendues, tout en subissant les conséquences de la tragédie.

Ce qu’on en pense

Le premier épisode alpague le spectateur par la manche pour le plonger directement dans l’arrière cuisine survoltée d’un « Dinner » de quartier à Chicago,  où le jeune chef Carmen Berzatto (Jeremy Allen White, génial)  prend, au pied levé, la succession de son frère ainé suicidé. C’est Cauchemar en cuisine !  L’endroit est d’une saleté repoussante, aucun appareil ne fonctionne correctement, les plombs sautent sans arrêt (au propre comme au figuré),  les employés sont nuls et n’en font qu’à leur tête et cousin Richie (Ebon Moss-Bachrach) ne semble être là que pour jeter de l’huile sur le feu. Pourtant, la salle (qu’on ne découvrira pas avant le deuxième épisode) ne désemplit pas : il faut envoyer. Heureusement, Carmy peut s’appuyer sur Sydney (Ayo Edebiri) qui vient de débarquer comme stagiaire et a les aptitudes d’une future chef. Mais les emmerdes pleuvent : le resto est plus endetté que la Grèce, les impôts et les charges n’ont pas été payés depuis un lustre et la commission d’hygiène et de sécurité menace de le faire fermer. Carmy se dit qu’il aurait dû rester à New York, où il venait d’être élu « meilleur nouveau chef » du meilleur restaurant de la ville. Sauf que le suicide de son frère l’a fracassé, qu’il pointe aux Alcooliques Anonymes et que le resto est le seul patrimoine familial. Il va lui falloir assurer. Le spectateur aussi doit s’accrocher pendant un premier épisode survolté et braillard. Heureusement, ça se calme un peu par la suite et on s’attache trés vite aux différents personnages qui prennent de l’épaisseur au fil des épisodes. Tout tient sur eux, sur le jeu des acteurs (tous excellents) sur l’ambiance des quartiers populaires de Chicago où se situe le restaurant et sur une mise en scène digne des frères Safdie (Uncut Gems, Good Time) .  Chaque épisode se termine sur un titre rock indé de derrière les fagots (Wilco, Kevin Morby, Counting Crows, Breeders, REM… La BO est dispo sur les plateformes) et on n’a qu’une envie, c’est d’appuyer sur « épisode suivant ». Au moment de l’addition, The Bear se révèle être une des toutes meilleures séries de ces dernières années. Quatre saisons en ligne sur Disney + 

9 Perfect Strangers

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Par Phil Inout

Le pitch

Neuf personnes qui ne se connaissent pas sont réunies dans un centre de remise en forme pendant 10 jours, certains pour perdre du poids, d’autres pour prendre du repos ou guérir ses angoisses. Chacun est prêt à se donner à fond pour atteindre son but avec, comme guide spirituel, la charismatique créatrice du centre Masha Dmitrishenko (Nicole Kidman)… 
Ce qu’on en pense

Après Big Little Lies et The Undoing, Nicole Kidman poursuit son étonnante immersion dans le monde des séries avec Nine Perfect Strangers. Une nouvelle création de David E. Kelley, adaptée comme Big Little Lies d’un roman de Liane Moriarty. On retrouve le mélange de psychologie et de thriller qui a fait le succès des deux séries précitées dans cette histoire à la Dix Petits Nègres dans laquelle Kidman joue une femme d’affaire d’origine russe reconvertie en gourou de la remise en forme sur une île paradisiaque  après avoir échappé à une tentative d’assassinat. Encore régulièrement menacée par de mystérieux poursuivants, elle gère un centre hyper luxueux aux méthodes si révolutionnaires qu’elles commencent par paniquer ses clients avant de les convertir, voire de les fanatiser. A coups de flashbacks, la série raconte l’histoire des clients et des principaux employés du centre,  dont on découvre au fil des épisodes les liens et les névroses. Elle se révèle vite envoûtante,  avec des décors de rêve et un casting épatant (Melissa McCarthy, Bobby Cannavale, Michael Sghannon, Luke Evans, Regina Hall). Mais c’est, une nouvelle fois, Nicole Kidman, plus flippante que jamais qui tire la couverture à elle en jouant avec son image de poupée Barbie que la chirurgie esthétique aurait transformée en poupée Chucky.  Deux saisons à binger sur Amazon Prime.

Etoile

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Le pitch

Deux compagnies de ballet de renommée mondiale, basées l’une à New York et l’autre à Paris, tentent un pari audacieux : pour sauver leurs institutions historiques, elles décident d’échanger leurs recrues les plus talentueuses.

Ce qu’on en pense

Belle idée que cette série qui nous transporte dans les coulisses de Opéra de Paris et du NY City Ballet. C’est drôle et enlevé, bien écrit, avec un chouette casting (Charlotte Gainsbourg, Lou de Laâge, Luke Kirby, John Lam…), des dialogues savoureux, une image trés lêchée et des scènes de danse et de répétitions bien filmées. Dommage que les personnages soient tous aussi caricaturaux et que les comédiens aient tendance à surjouer…

Upright

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Par Ph.D

Le pitch

Deux marginaux, dont les chemins se sont croisés au milieu du désert australien, tissent des liens en essayant de transporter un précieux piano d’un bout du pays à l’autre.

Ce qu’on en pense

Prêts pour un road trip à travers l’Australie avec deux (anti)héros cabossés et attachants ? C’est ce que propose cette série australienne réjouissante avec une Milly Alcock (House of the Dragon) atomique en ado survoltée  et Tim Minchin en rocker quadragénaire dépressif. C’est burlesque, tendre,  émouvant et totalement imprévisible, avec le bush australien et ses personnages sortis de nulle part en toile de fond. Encore une pépite à binger gratos sur Arte

Dept Q

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Le pitch

L’inspecteur Carl Morck (Matthew Goode) est un policier brillant, mais pas facile à vivre selon ses collègues. Ses sarcasmes incessants lui ont valu de nombreux ennuis au sein de la police d’Édimbourg. Après une fusillade qui a coûté la vie à un jeune agent et paralysé son partenaire, il se retrouve exilé au sous-sol et seul membre du Département Q, une unité nouvellement créée pour résoudre les affaires non résolues. Ce département est un coup de pub, destiné à détourner l’attention des échecs d’une police défaillante et sous-équipée, heureuse de le voir partir. Plus par hasard que par choix, Carl commence à constituer une équipe de jeunes qui ont tout à prouver. Ses méthodes peu orthodoxes lui permettront-elles d’élucider son premier Cold Case : la disparition inexpliquée d’une juge, quatre ans plus tôt…

Ce qu’on en pense

Cette adaptation écossaise de la saga danoise Département V est une réussite et son succès sur Netflix est parfaitement justifié. Matthew Goode en flic mal embouché (sur)joue une sorte de « Dr House de la criminelle » et son équipe ressemble un peu aux Slow Horses, mais l’intrigue est captivante,  les personnages sont attachants et le casting est excellent . Edimbourg et ses environs fournissent un cadre idéalement gothique à leurs enquêtes. On a hâte de les retrouver en saison 2 avec de nouveaux « Dossiers oubliés« .

The Gilded Age

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Par Ph.D

Le Pitch

New York, 1880. L’arrivée dans l’avenue la plus huppée de la ville de la famille de George Russel (Morgan Spector), un nouveau riche qui a fait fortune dans les chemins de fer, fait jaser l’aristocratie locale qui refuse de se mélanger à ceux qu’elle considère avec mépris comme des parvenus. Plus ouverts et curieux, leurs enfants vont pourtant se fréquenter et, pour certains, s’aimer.  De nouvelles dynasties naîtront de ce melting pot d’ultra riches quand d’autres, plus anciennes, seront ruinées…  

Ce qu’on en pense

Les créateurs de Downtown Abbey délaissent la noblesse anglaise, ses fastes et ses intrigues, pour s’intéresser à celles des dynasties fortunées du nouveau monde. Sur le même principe, qui consiste à faire cohabiter différentes classes sociales sous le même toît (ici la sublime maison des Russel et celle des Brook/Van Rhijn qui lui fait face) et à raconter les destins croisés de leurs occupants pour faire revivre toute une époque (ici les débuts de l’ère industrielle en Amérique) , The Gilded Age s’avère presqu’aussi addictif que son aînéeLa reconstitution d’époque est fastueuse, les intrigues réalistes, les personnages intéressants (mention spéciale à la redoutable Agnès Van Rhijn jouée par Christine Baranski) et le casting très homogène. La troisième saison est disponible sur Max.

Cimetière indien

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Par Phil Inout

Le Pitch

1995. Lidia (Mouna Soualem), jeune recrue ambitieuse de l’anti-terrorisme, est envoyée à Peranne, pour enquêter sur le scalp d’un imam, aux côtés de Jean (Olivier Rabourdin), gendarme désabusé, hanté par ses souvenirs de la guerre d’Algérie. 25 ans plus tard, l’ancien maire de Peranne est assassiné. Et alors que Lidia est au faîte d’une carrière en apparence irréprochable, Jean disparaît du jour au lendemain. Le passé que tous croyaient définitivement enterré refait surface…

Ce qu’on en pense

Une bonne série policière made in Canal, scénariste par Thomas Bidegain et réalisée par Stéphane Demoustier, avec un excellent casting (Mouna Soualem, Olivier Rabourdin, Hafsia Herzi…) et une intrigue en deux temporalités sur fond de trauma algérien. Dommage que le boss final (Philippe Ambrosini) soit archi-caricatural et que l’intrigue finisse en eau de boudin.  Mouna Soualem est parfaite en transfuge de classe navigant entre deux mondes, Idir Azougli est effrayant à souhait en tueur psychopathe et la métamorphose d’Olivier Rabourdin est étonnante. A voir, malgré un final décevant. 

Coeurs noirs

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Par Phil Inout

Le Pitch

Les Forces Spéciales françaises sont déployées en Irak, à la veille de la bataille de Mossoul, en octobre 2016. Les membres de ce commando ont pour mission de retrouver et exfiltrer la fille et le petit-fils d’un important Emir français de Daech qu’ils ont capturé et qui ne coopérera avec eux qu’à cette condition…

Ce qu’on en pense

Les bonnes séries françaises qui échappent à Canal + sont rares. Surtout si elles sont signées par des anciens du Bureau des légendes et de Baron Noir ! Preuve de la montée en puissance de la plateforme d’Amazon,  c’est pourtant sur Prime que l’on a découvert Coeurs Noirs, bonne série de guerre et d’espionnage,  dont Nicolas Duvauchelle, dans le rôle d’un membre des forces speciales en Irak, est l’une des têtes de gondole. Si le scénario et le traitement ne se démarquent guère de la plupart des séries guerrières se passant au Moyen Orient, Coeurs Noirs séduit tout de même par la qualité de la réalisation- trés immersive-, un grand réalisme dans la description des opérations militaires (la série a reçu le soutien du ministère des armées) et par un casting homogène. On espère juste que les personnages gagneront en épaisseur dans la saison 2 enfin disponible sur Prime.

Le Combat des chefs

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Par Phil Inout

Le pitch 

Le dernier village indépendant de la Gaule, patrie d’Astérix et Obélix, doit sa supériorité face aux Romains à une potion magique. Mais lorsque le Druide qui fabrique leur potion perd la mémoire, les villageois sont livrés à eux-mêmes face à la puissance de Rome…

Ce qu’on en pense

Alexandre Astier n’avait pas démérité avec son adaptation animée du Domaine des Dieux. Mais à la fin, il n’en restera qu’un : Alain Chabat.  Sorti il  y a plus de 20 ans (2002), son Astérix :  Mission Cléopatre est resté culte.  Et pour cause : le film réussissait à transposer l’univers d’Astérix au cinéma, sans rien renier du génie de ses créateurs, Goscinny et Uderzo, en y ajoutant un supplément d’humour « Nuls ». La « Chabat touch » est encore à l’oeuvre dans cette adaptation animée du Combat des chefs (un des meilleurs Astérix, soit dit en passant). Cinq fois 30 minutes de pur bonheur pour les fans du héros Gaulois et des Nuls. Techniquement, l’animation n’a rien de renversant,  mais elle fait le job sachant que les trouvailles visuelles (onomatopées à l’écran, changements de style, split screens…) qui émaillent la narration font oublier un graphisme lambda. L’histoire est restituée quasi à l’identique,  avec des ajouts qui puisent dans l’univers élargi de la BD  (l’enfance d’Astérix et Obelix). Au doublage, Gilles Lellouche est le seul rescapé des films en Obélix,  Chabat se charge d’Astérix , Thierry Lhermitte fait Panoramix et on vous laisse le plaisir découvrir les autres doubleurs (le casting vocal est à tomber). Ajoutons seulement qu’Anais Demoustiers double la jeune héroïne féminine, nommée Metadata, qui modernise la saga et inscrit la série bien dans son époque. Et on ne vous parle même pas de la BO (excellente).  Bref, ce Combat des chefs, version Chabat, n’a qu’un défaut : il est trop court ! 

 

Parlement

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Par Phil Inout

Le pitch

Samy (Xavier Lacaille), jeune assistant parlementaire, débarque à Bruxelles au lendemain du vote du Brexit. Il n’est pas armé pour le poste. En fait, il ne connaît pas grand-chose aux institutions européennes et espère s’en tirer au bagout

Ce qu’on en pense

Excellente surprise que cette série satirique de France TV signée Noé Debré. Scénariste de Jacques Audiard (Dheepan) et camarade d’écriture de Thomas Bidegain (Les Cowboys),  on lui doit plusieurs comédies qui sortent de l’ordinaire  (Problèmos, Le Brio, Selfie, Le Prince Oublié). Parlement est à la fois sa première réalisation et sa première série. Une réussite épatante,  qu’on s’étonnait d’être obligé d’aller chercher sur le site de France TV avant que France 5, puis France 2, se décident enfin à la diffuser. On y découvre les coulisses du parlement européen à travers les yeux d’un jeune assistant parlementaire néophyte (Xavier Lacaille, une révélation)  attaché à un député centriste totalement dilettante (Philippe Duquesne, toujours parfait dans les rôles lunaires). C’est drôle, décapant, rythmé et impeccablement interprété avec une galerie de personnages irrésistibles  et des situations loufoques, qu’on soupçonne d’être, hélas, inspirées de la réalité. Pas sûr que la série permette d’améliorer l’image du parlement européen,  mais elle redore le blason des séries françaises. Parlement est du niveau des meilleures comédies anglo-saxonnes, comme The Office. La quatrième et dernière saison sera mise en ligne le 7 mai sur la plateforme france.tv

CanneSéries : Saison 8

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Par Ph.D

Programmée du 24 au 29 avril,  saison 8 de CanneSéries s’est ouverte avec la projection trés attendue de The Agency, adaptation US du Bureau des Légendes coproduite par George Clooney,  avec Michael Fassbender et Richard Gere. Du bon boulot : on aura plaisir à se replonger « in english » dans l’univers de la série phare de Canal+  On attendait aussi avec impatience de voir, en clôture,  les premiers épisodes de la série Le Comte de Monte-Cristo de Bille August avec Ana Girardot, Jeremy Irons et Sam Claflin. Là encore : une belle adaptation. Même sans Pierre Niney l’histoire tient en haleine. Le jury de la compétition  a fait le bon choix en récompensant doublement la série norvégienne A Better Man (meilleure série , meilleure interprétation). Une comédie satyrique qu’on verrait bien sur Arte. Le prix du meilleur scénario et un prix spécial d’interprétation sont allés à Nepobaby, qui est également une série norvégienne. Meilleure série documentaire The Agent, meilleure série courte Oh, Otto ! Enfin, les « Awards » de l’édition ont été remis à Marie Colomb (Culte) et Nicola Coughlan (La Chronique des Bridgerton). Pour ne rien gâcher, le beau temps était au rendez-vous faisant de cette saison 8 un excellent cru.  

 

Dope Girls

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Par Phil Inout

Le Pitch

Londres, 1918. Alors que les hommes reviennent du front, les femmes qui ont gagné leur indépendance et tenu le pays seules en leur absence, ne sont pas prêtes a s’effacer. Parmi elles, Kate Galloway (Julianne Nicholson) doit subvenir aux besoins de sa fille après le suicide de son mari. Dans le Londres en effervescence de l’après-guerre, les clubs clandestins de Soho sont en pleine expansion. Kate décide de se lancer sur ce nouveau terrain de jeu et ouvre une boîte de nuit illicite où circulent drogue et alcool de contrebande. Décidée a devenir l’une des premières femmes policières, Violet Davies (Eliza Scanlen), est, quant a elle, chargée d’infiltrer ces boîtes de nuit clandestines… 

Ce qu’on en pense 

Un Peaky Blinders féminin ? On aurait bien aimé ! Hélas, la réalisation se traine et malgré la qualité des interprètes on a du mal à s’attacher aux personnages principaux. Dommage,  car la production est ambitieuse et la reconstitution d’époque est très réussie. Du coup, on s’accroche au cas où ça finirait par décoller. En saison 2, peut-être ?

Meurtres à Are

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Par Phil Inout

Le Pitch

Visée par une enquête interne, Hanna Ahlander (Carla Sehn),  une inspectrice de la police de Stockholm part en congé dans une station de ski, mais la disparition d’une jeune fille l’oblige à reprendre du service.

Ce qu’on en pense 

Une petite série suédoise dans la veine de nos « Meurtre à… » (d’où le titre français),  mais en plus intéressant et mieux réalisé. Le paysages d’Are donnent envie d’y aller faire du ski de fond, les personnages principaux sont très attachants et le rythme tranquille de l’enquête change des polars énervés habituels. Dommage que les intrigues (on en a 2 pour le prix d’une en saison 1) ne soient pas plus travaillées, cela aurait pu donner un nouveau Deadwind.   Peut-être en saison 2 ?