Séries

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White Lines

Séries|

Par Phil Inout

Le Pitch

Suite à la découverte du corps d’Axel Collins (Tom Rhys Harris), un jeune DJ anglais disparu 20 ans plus tôt, dans le désert espagnol, sa soeur, Zoe (Laura Haddock) , se rend  à Ibiza,  où Alex a été vu pour la dernière fois, afin de découvrir ce qui s’est réellement passé. Son enquête au sein de ce haut lieu de la fête la forcera à affronter les côtés les plus dangereux et les plus déréglés de l’île, ainsi que ses propres démons.

Ce qu’on en pense

Signée du créateur de Casa de Papel, Alex Pina et située sur l’île d’Ibiza,  avec comme héros des DJs anglais et des trafiquants de drogue roumains, White Lines s’annonçait comme un nouveau blockbuster Netflix,  à l’approche de l’été. Déception : le scénario manque d’originalité et tombe dans tous les clichés, les épisodes trainent en longueur, les personnages sont caricaturaux, les dialogues frisent le ridicule et les acteurs ont l’air sortis d’un porno soft de M6. Pas grand-chose à sauver donc , à part la musique (mélange de britt pop et de techno ) et les images ensoleillées d’Ibiza. Il y a trop de bnnes séries à voir sur les plateformes pour perdre dix heures à suivre la ligne blanche.

Valeria

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Par Phil Inout

Le Pitch

Valeria (Diana Gomez), une écrivaine en crise artistique et conjugale, peut compter sur le soutien de ses trois meilleures amies, Carmen, Lola et Nerea, qui elles aussi se découvrent intérieurement et tentent de trouver l’amour à l’ère des rencontres 2.0. Ensemble, ces quatre célibataires qui ne manquent pas de piquant vont se retrouver prises dans un tourbillon d’amour, d’amitié, de jalousie, de chagrin, d’infidélité, de secrets, d’inquiétudes, de joie et de rêves.

Ce qu’on en pense

Une Bridget Jones espagnole et ses copines font les 400 coups et jouent au jeux de l’amour et du hasard : c’est Friends à Madrid.  Pas trés original,  mais cette nouvelle série Netflix séduit par son rythme soutenu, son humour sexy et le pep’s des 4 actrices principales qui se répartissent les rôles clichés : la Bridget Jones (Diana Gomez découverte  dans Casa de Papel), la mangeuse d’hommes décomplexée (Silma Lopez) , la working girl lesbienne (Teresa Riott) ,  la fleur bleue complexée (Paula Malia). C’est girlie , léger et acidulé. Une friandise à consommer sans modération, en VOST de préférence pour apprendre plein de nouveaux gros mots en espagnol.  

Snowpiercer

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 Par Phil Inout

Le pitch

Sept ans après que le monde soit devenu une vaste étendue glacée, les survivants ont trouvé refuge dans un train en perpétuel mouvement. Composé de 1001 wagons, l’engin fait le tour du globe à toute vitesse. A bord, la guerre des classes, l’injustice sociale et la politique interne sèment le trouble.

Ce qu’on en pense 

Après une gestation chaotique (changement de show runner et de réalisateur…), la série adaptée du  Transperceneige, la désormais célèbre BD de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette, débarque sur Netflix. L’histoire reprend celle de la BD et du film éponyme de Bong Joon-ho,  en y ajoutant une composante policière : un crime a été commis en première classe et un « sans classe » (David Diggs), qui était policier avant l’apocalypse, est chargé de l’enquête par la direction du train. Une bonne idée,  qui permet à la fois d’entretenir le suspense et de faire se mélanger les passagers du train. Le thème de la lutte des classes est ainsi toujours bien présent, mais il ne se réduit plus, comme dans le film de Bong Joon-ho  à une progression des parias de l’arrière vers l’avant,  à la manière d’un jeu vidéo. Visuellement, la série est évidemment un peu moins riche que le film,  mais  les responsables des effets spéciaux et des décors n’ont pas à rougir de la comparaison. La découverte des 1001 wagons, aux univers toujours différents,  est un réèl plaisir et incite à avaler les épisodes pour en découvrir toujours plus.  On s’attache aussi davantage aux personnages, dont les personnalités ont le temps de se densifier au fil des épisodes et qui bénéficient d’un très bon casting. Mentions spéciales  à l’agent Layton incarné par David Diggs et à la toujours parfaite Jennifer Connely (Alita, Blood Diamond, American Pastoral), dont on comprend assez vite que le rôle dans le train va bien au delà de celui de simple employée. Si Bong Joon-ho  n’avait pas un peu tué le game en dévoilant l’univers du Transperceneige, la série serait un vrai choc. On envie presque ceux qui n’ont pas vu le film à sa sortie, en 2013. 

 

 

Hollywood

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Par Phil Inout

Le pitch   

Hollywood après la Deuxième Guerre mondiale, un groupe de jeunes acteurs et cinéastes pleins d’ambition ne recule devant rien pour percer dans la mecque du cinéma

Ce qu’on en pense

A la manière de La la Land, mais sans la musique, ni la guimauve, la nouvelle série de Ryan Murphy (Glee, American Horreur Story) revisite l’âge d’or d’Hollywood par les coulisses. Rien ne manque à la reconstitution du Los Angeles de la fin des années 40:   les studios, les dinners, les villas hollywoodiennes, les costumes…. Le rendu est à la hauteur du budget pharaonique de la série (on parle de 300 millions de dollars). Côté scénario, on reste un peu sur sa faim :  Hollywood insiste beaucoup sur les zones d’ombre de l’usine à rêve (l’homosexualité taboue, la prostitution, l’alcool, la drogue, les orgies…), sans proposer grand chose d’autre. Heureusement, la mise en scène est enlevée, le casting est super (mention spéciale à Holland Taylor dans le rôle de la chasseuse de têtes Ellen Kincaid et Jim Parsons dans celui de l’agent Henry Wilson) et on s’amuse à croiser les stars de l’époque (George Cukor, Vivien Leigh, Rock Hudson…) dans des situations inspirées de la réalité. Pas génialissime,  mais suffisant pour occuper agréablement les derniers jours de confinement.  

Stateless

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Par Phil Inout

Le pitch

Par un concours de circonstances, une jeune australienne atteinte de schizophrénie (Yvonne Strahovski) échoue dans un centre de rétention de réfugiés,  où elle se fait passer pour une touriste allemande afin d’échapper à sa famille qui veut la faire interner. Elle découvre la difficile condition des migrants dans son propre pays…  

Ce qu’on en pense

Dans la veine prolifique d’Unorthodox et de Dans leur regard,  Stateless,  nouvelle mini série Netflix, est basée sur une histoire vraie : celle d’une jeune australienne atteinte de maladie mentale, internée par erreur dans un camp de réfugiés. Le scandale qui  suivit la révélation des faits dans la presse, mit en lumière les conditions de rétention inhumaines des migrants en Australie. Cate Blanchett, dont on connait l’engagement, a coproduit la série et joue dedans le rôle de la dirigeante d’un centre de développement personnel par lequel  passe l’héroïne avant de sombrer dans la schizophrénie, peut-être suite à un viol. Incarnée par Yvonne Strahovski (La Servante Écarlate), la malheureuse Sofie échoue dans un centre de rétention du bush,  qui ressemble plus à une prison de haute sécurité qu’à un centre d’accueil de migrants. On y découvre le quotidien misérable des réfugiés, mais aussi des gardiens et des membres de l’administration, soumis aux diktats d’une politique anti-immigrationniste digne des pires dictatures. Une série coup de poing, superbement réalisée et interprétée. 

Little Fires Everywhere

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Par Phil Inout

Le Pitch

Durant l’été 1997Mia Warren (Kerry Washington) une mère célibataire et bohème, s’installe avec sa fille Pearl ( Lexi Underwood) à Shaker Heights, dans la banlieue riche de Cleveland, dans l’Ohio. Leur chemin croise très vite celui de Elena Richardson (Reese Witherspoon),  une mère de famille bourgeoise du coin. Deux mères de famille et deux visions de la vie s’opposent et s’entrelacent. Leurs relations vont peu à peu se tendre, jusqu’à mettre en péril leurs vies…

Ce qu’on en pense 

Entre Desperate Housewives et Big Little Lies, la nouvelle série produite par Reese Witherspoon pour Amazon Prime a pour cadre une banlieue chic de Cleveland (Ohio) et pour héroïnes deux mères de famille que tout oppose. Sur fond de racisme larvé et d’opposition des classes sociales,  Little Fires Everywhere dresse le portrait de l’Amérique de la fin des années 90, mais parle aussi très bien de la famille et des relations féminines.  Kerry Washington et Reese Witherspoon s’y donnent la réplique avec brio, bien secondées par un excellent casting d’enfants et d’ados. Si vous avez aimé Big Little Lies, vous vous enflammerez certainement pour  Little Fires Everywhere.

Breeders

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Par Phil Inout

Le pitch

Paul ( Martin Freeman) et sa femme Ally (Daisy Haggard) ont tout pour être heureux : un bon boulot, un chouette appart dans les beaux quartiers de Londres et trois adorables bambins. Enfin adorables, c’est vite dit…

Ce qu’on en pense

Amis confinés avec enfants : voici la série qu’il vous faut. Elle vous évitera peut-être de culpabiliser outre mesure si, parfois, il vous vient des pulsions criminelles. Breeders (que l’on pourrait traduire par « éleveurs« , comme pour le bétail) met en scène un couple de quadras de la classe moyenne britannique qui pensaient naïvement qu’avoir des enfants parachèverait le tableau idéal de leur mariage. Grave erreur ! L’arrivée de la marmaille va les confronter à leurs névroses et remettre sérieusement en cause leurs convictions les mieux établies sur les enfants, la paternité, la maternité, l’éducation et la vie en général. Cruel et irrésistiblement drôle, Breeders devrait être sponsorisé par le planning familial. 

 

The Mandalorian

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Par Phil Inout

Le Pitch

The Mandalorian (Pedro Pascal), un chasseur de primes réputé,  est chargé de retrouver un enfant, enlevé par des mercenaires. Après l’avoir délivré, ne pouvant se résoudre à le laisser à ses commanditaires, il l’enlève à son tour et cherche à le confier à une tribu pacifique. Mais toute la galaxie semble être à ses trousses…    

Ce qu’on en pense

Quoi de mieux pour lancer le service de streaming Disney + qu’un spin off de Star Wars ? Voici donc les aventures du Mandalorian, le chasseur de prime intergalactique,  dont l’armure semble avoir été dessinée par Tony Stark (le réalisateur d’ Iron Man, Jon Favreau, est aux manettes) . Dans l’univers Star Wars, l’intrigue, est située entre la chute de l’Empire et l’émergence du Premier Ordre, pendant la Nouvelle République. Visuellement, la série est à la hauteur des derniers films de la saga et on y retrouve tout l’univers familier de Star Wars.  Celui de la première trilogie en particulier,  avec un côté western encore plus assumé. Le Mandalorian (que ses amis appellent familièrement Mando) est une sorte de Josh Randall de l’espace. D’abord mutique et caché derrière son casque et son armure,  on apprend à le connaitre mieux  au fil des épisodes. Mais l’attraction de cette première saison est évidemment le bébé Yoda, que Mando prend sous son aile et dont on découvre aussi, peu à peu, les pouvoirs de futur maître  Jedi. Les quatre premiers épisodes, que nous avons pu voir en avant première se regardent avec gourmandise et donnent envie de connaitre la suite. Les fans de Star Wars devraient adorer.

The Get Down

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Par Phil Inout

Le Pitch

A la fin des années 70 dans le South Bronx,  des adolescents qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes et n’ont pour seules armes face à la vie que leur tchatche, leur don pour la danse, le chant ou le dessin  et quelques bombes de peinture,  rêvent de célébrité. Du ghetto aux galeries d’art de SoHo, du CBGBs au Studio 54 en passant par les tours de verre d’un World Trade Center à peine achevé, ils vont réussir (ou pas) à se frayer un chemin dans ce New York au bord de la faillite, donnant naissance au mouvement hip-hop

Ce qu’on en pense

Vous avez kiffé Validé et Vinyl ? Vous allez adorer The Get Down. Autre série musicale,  diffusée depuis 2016 sur Netflix,  elle se situe entre les deux du point de vue temporel. Après le rock et le punk (Vinyl) et avant le rap (Validé), il y  a eu le disco et le hip hop. The Get Down reconstitue cette époque,  qui correspond à la toute fin des années 70 et au début des années 80. C’est Baz Luhrmann (Moulin Rouge, The Great Gatsby) qui signe le pilote et on peut dire qu’il s’est fait plaisir sur la reconstitution du New York disco:  fringues flashy, BO soul funk, bagnoles, clubs…  Rien ne manque ! Pendant qu’une des jeunes héroïnes, Mylene (Herizen F. Guardiola) cherche à échapper au joug  familial pour devenir la nouvelle Donna Summer, son copain Ezekiel (Justice Smith) fait ses premières armes dans les battles où mixe GrandMaster Flash. On assiste à la fin du disco et aux débuts du hip hop dans le New York vibrant et dangereux des premiers films de Martin Scorsese. C’est top !  Le succès de Validé et le temps libre laissé par le confinement devraient permettre de redécouvrir cette excellente série musicale, passée un peu inaperçue à sa sortie. Comme Vinyl, elle n’a tenu qu’une saison malgré ses énormes qualités.

Run

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Par Phil Inout

Le Pitch

Ruby (Merritt Wever) s’apprête à aller à son cours de yoga à Los Angeles,  lorsqu’elle reçoit dans sa voiture un sms avec la simple mention « Run » (cours). Elle y répond avec le même mot, préviens son mari qu’elle ne rentrera pas à la maison et prend le premier vol pour New York…

Ce qu’on en pense

Si vous n’avez pas encore mémorisé le nom de Phoebe Waller-Bridge, c’est le moment où jamais. Actrice et scénariste anglaise,  c’est la coqueluche du moment. Sa première série, Fleabag, adaptée de son one woman show éponyme et visible sur Amazon Prime, qui la mettait en scène dans le rôle d’une jeune célibataire anglaise fofolle à l’humour sexy et trash,  l’a directement faite entrer au panthéon des humoristes anglo saxons. Elle a ensuite confirmé son talent d’écriture avec Killing Eve, histoire d’une serial killeuse qui tombe amoureuse de la détective lancée à ses trousses (3e saison en cours sur Canal +). Son influence est telle qu’on lui a même demandé de réécrire le scénario du dernier James Bond, Mourir peut attendre. C’est dire l’intérêt que suscite sa nouvelle série Run, dont la diffusion a débuté le 13 avril sur OCS. On y retrouve l’excellente Meritt Wever (mémorable policière d’Unbelievable) dans le rôle d’une jeune mère de famille de la Côte Ouest des Etats Unis qui plaque tout le jour où elle reçoit un SMS  avec la simple mention « Cours« . Entre comédie romantique et  thriller, Run entraîne le spectateur dans une folle cavale à travers les USA et ne cesse de surprendre au fil de sept épisodes menés tambours battants, avec l’humour décapant qui fait la  « PWB  touch« . Idéal pour se changer les idées en ces temps de confinement. Dommage qu’OCS ne distille les épisodes qu’au compte goutte !  

 

 

 

Le Bureau des légendes S5

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Par Phil Inout

Le Pitch

Au sein de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), un département appelé le Bureau des légendes (BDL) pilote à distance les agents les plus importants des services de renseignements français : les clandestins. En immersion dans des pays hostiles, leur mission consiste à repérer les personnes susceptibles d’être recrutées comme source de renseignements. Opérant dans l’ombre « sous légende », c’est-à-dire sous une identité fabriquée de toutes pièces, ils vivent durant de longues années dans une duplicité permanente. De retour d’une mission clandestine de six années à Damas, Guillaume Debailly (Mathieu Kassovitz) – plus connu sous le nom de code Malotru – est promu au sein du BDL et reprend peu à peu pied dans sa vraie vie. Mais contrairement à toute procédure de sécurité, il semble ne pas abandonner sa légende et l’identité sous laquelle il vivait en Syrie. Les réactions en chaîne vont être nombreuses et dramatiques… 

Ce qu’on en pense

Au fil de ses quatre premières saisons, Le Bureau des légendes s’est imposé comme la meilleure série française de tous les temps. Rigueur d’écriture,  réalisation nerveuse, casting impeccable, immersion réaliste dans le monde de l’espionnage , en prise directe avec l’actualité internationale…. Eric Rochant a réussi à égaler voire à dépasser ses modèles anglo-saxons. Pour ce qui sera sa dernière saison, Rochant parviendra-t-il à tenir la barre toujours aussi haut ? Il semble que oui. On retrouve le bureau des légendes dirigé par le paranoïaque JJA (Mathieu Amalric),  qui a repris les rennes du service pour y mettre de l’ordre, alors que le bureau est mis en cause par la presse pour sa responsabilité dans la disparition de Malotru (Mathieu Kassovitz). Sara Giraudeau (Marina Loiseau) et Florence Loiret Caille (Marie Jeanne Dutilheul) échangent leurs rôles au bureau et sur le terrain et un nouveau venu dans le service  (Louis Garrel, alias Mille Sabords) semble obsédé par la figure de Malotru… Les deux derniers épisodes sont réalisés par Jacques Audiard. Autant dire qu’on peut s’attendre à un final en apothéose.

Tales From The Loop

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Par Phil Inout

Le pitch

Un petit village se trouve à proximité d’une machine nommée « The Loop » (« La Boucle »), dont la fonction est d’explorer les plus grands mystères de l’univers.  La vie des habitants est perturbée par des incidents très étranges

Ce qu’on en pense

Entre Stranger Things et La 4e Dimension (et un tas d’autres séries fantastiques), cette nouvelle série Amazon Prime décline en 8 épisodes un univers rétro futuriste  inspiré des peintures de l’artiste suédois Simon Stålenhag. Dans le premier épisode,  une gamine rentre de l’école et constate que sa maison et sa mère ont disparu. Recueillie par  une famille voisine elle s’aperçoit que la mère de son copain n’est autre qu’elle même dans une quinzaine d’années. Dans le deuxième épisode, deux copains entrent dans une espèce de boule métalique qui traine dans la campagne (celle ci est parsemée d’objets, de structures et de robots bizarres) et constatent à la sortie qu’ils ont échangé leurs corps. Ils décident d’en profiter pendant 24 heure pour vivre la vie de l’autre.  Problème : l’un des deux se trouve si bien dans sa nouvelle famille  qu’il ne veut plus faire l’échange… De la bonne SF américaine pour amateurs du genre.

The Plot Against America

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Par Phil Inout

Le Pitch

1940 :  le célèbre aviateur Charles Lindbergh bat le Président Roosevelt aux élections présidentielles. La peur s’empare des Juifs américains. Dans son discours radiophonique à la nation, le nouveau président a reproché aux juifs d’avoir  poussé  l’Amérique à entreprendre une guerre inutile avec l’Allemagne nazie et s’est empressé de signer un pacte de non-agression avec Hitler

Ce qu’on en pense 

Une curieuse fiction dystopique,  qui imagine la victoire du fascisme aux Etats-Unis et la non-entrée en guerre du pays en 1940. On suit l’évolution de la situation au sein d’une famille juive dont les membres sont divisés sur la conduite à tenir face au nouveau pouvoir.  Reconstitution d’époque soignée et casting impeccable (John Turturro, Wynona Rider, Zoe Kazan…),  mais des longueurs. Le roman de Philip Roth  dont la mini série (6 épisodes) est adaptée se serait sans doute mieux prêté à un long métrage unique.

Messiah

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Par Phil Inout

Le pitch

Lorsque l’agent de la CIA Eva Geller (Michelle Monaghan) découvre des informations sur un homme nommé Al Massih (Mehdi Dehbi) qui attire l’attention internationale suite à des actes troublant l’ordre public, elle ouvre une enquête sur ses origines. Alors que de nouveaux adeptes témoignant de ses miracles continuent de rejoindre ses rangs, les médias du monde entier commencent à se laisser séduire par cette figure charismatique. Eva Geller doit vite dénouer le mystère : est-il vraiment un être divin ou un terroriste décidé à ébranler l’ordre mondial ?

Ce qu’on en pense

Le confinement coronavirus pourrait donner une seconde chance à cette excellente série fantastico-policière, passée un peu inaperçue à son lancement en début d’année sur Netflix et dont on apprend que la deuxième saison pourrait ne pas se tourner. Ce serait dommage, car on a bien accroché à cette histoire de vrai-faux messie,  dont on ne sait toujours pas, à la fin de la première saison,  si c’est un imposteur ou un être vraiment capable de renverser le cours de l’Histoire. La réussite de la série, dans laquelle Tomer Sisley joue le rôle d’un porte flingue du Mossad, tient au réalisme avec lequel le cas est traité alors que le postulat de départ est quand même énorme : le Christ est-il vraiment de retour ?  Des réactions des pouvoirs politiques, de la police, des médias et du peuple à l’enchainement des évènements, tout paraît parfaitement vraisemblable.

Vinyl

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Le pitch

Dans les années 70, Richie Finestra (Bobby Cannavale),  tente de vendre à la multinationale Polygram son label indépendant,  jadis florissant mais aujourd’hui au bord de la banqueroute. Il leur a fait miroiter la signature de Led Zeppelin, mais rien ne se passe comme prévu.Drogues, sexe et rock’n’roll ne font pas bon ménage avec le business… 

Ce qu’on en pense

Le triomphe de Validé, la nouvelle série de Canal + sur le monde du rap français, commande de rappeler qu’elle a été en grande partie inspirée par Vinyl, série musicale d’HBO qui a, hélas, connu moins de succès lors de son lancement sur HBO en 2016 et sa diffusion en France sur OCS City puis Canal +,  les années suivantes. Les bonnes fées semblaient pourtant s’être penchées sur le berceau de cette fresque rock’n’roll avec Martin Scorsese et Mick Jagger aux commandes. Le pilote, signé Scorsese et long de près de deux heures , pourrait largement figurer dans la filmographie du cinéaste New Yorkais, pas très loin d’ After Hours. C’est du Scorsese pur jus,  avec une reconstitution des années 70 aux petits oignons, une BO d’enfer, des séquences de concert reconstituées des New York Dolls et de Led Zeppelin, beaucoup de drogues, et pas mal d’humour. Les neuf épisodes suivants valent aussi largement le détour, notamment pour la prestation de James Jagger (fils de Mick) en aspirant punk rocker et pour la description très réaliste du show biz triomphant d’avant la crise du disque.