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Kerviel

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Par Phil Inout

Le Pitch

En 2008, un trader junior de la Société Générale, Jerôme Kerviel,  se retrouve au centre d’un scandale financier d’une telle ampleur qu’il menace l’existence de la banque et toute l’économie du pays…

Ce qu’on en pense

Mini-série documentaire de Max (également disponible via Canal +) Jérôme Kerviel: Un trader, 50 Milliards retrace, en 4 épisodes au rythme soutenu, le choc de l’annonce des 50 milliards de positions engagées en secret par Kerviel au nom de la banque, les trois jours où la Société Générale a cherché à limiter ses pertes dans la plus grande discrétion (avec un déficit finalement établi à 5 milliards d’euros) et examine la personnalité complexe de Jérôme Kerviel, jeune trader à succès entraîné dans une spirale d’acquisitions à perte,  devenu après la révélation de l’affaire un homme traqué par les médias puis placé au cœur d’un combat judiciaire impossible à gagner (5 milliards de dommages et intérêts potentiels) avec, qui plus est, de forts enjeux politiques. La série vaut autant pas la qualité de la réalisation que par celle des intervenants. Tous les hauts responsables de la banque, les politiques, le procureur général de la cour qui a instruit et jugé l’affaire et Kerviel lui-même témoignent face caméra et livrent les secrets des négociations qui ont précédé la révélation du gouffre financier.  Passionnant et édifiant. 

Squid Game

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Par Phil Inout

Le Pitch

Tentés par un prix alléchant en cas de victoire, des centaines de joueurs désargentés acceptent de s’affronter lors de jeux pour enfants aux enjeux mortels

Ce qu’on en pense

Pour une raison qui nous dépasse, les films et séries coréennes cartonnent ces dernières années auprès du grand public. Tous ne sont pourtant pas des chefs d’oeuvre, loin s’en faut. Squid Game, par exemple, est une série balourde qui ajoute à l’argument de Battle Royale, Hunger Games (ou plus récemment Alice in Borderlands),   une  esthétique à la Casa De Papel. Succès immédiat sur Netflix. Pourtant on s’ennuie ferme. Réalisation sans relief, personnages stéréotypés et déplaisants, dialogues sans intéret, acting outré… Entre deux jeux de massacre, la série tente vainement de convaincre de sa profondeur politique, sociale et psychologique, mais on retient surtout sa dimension sado-masochiste. La mise en ligne de la saison 2 , dans laquelle le héros survivant de la S1 revient se venger,  constitue l’événement Netflix de la fin 2024…  

Cross

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Par Phil Inout

Le Pitch

De nos jours à Washington, Alex Cross (Aldis Hodge) est un policier et père de famille aimant,  désespéré depuis le meurtre de sa femme. Il devient obsédé par l’idée de retrouver les tueurs…

Ce qu’on en pense

Après deux épisodes de mise en place un peu longuets, cette élégante série policière adaptée de James Patterson fait le job avec une réalisation classieuse, une belle immersion dans la capitale américaine, une double enquête intéressante et un casting de choix. Aldis Hodge  (Justice League, Black Adam) est parfait en flic diplômé de psychologie brillant mais atteint par le meurtre de sa femme. Et le méchant incarné par Ryan Eggold est une découverte. Bonne pioche pour la plateforme Amazon.

Senna

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Par Phil Inout

Le Pitch

Fasciné par les voitures depuis son enfance, le pilote brésilien Ayrton Senna (Gabriel Leone) est devenu une légende du sport, jusqu’à ce que la tragédie frappe et bouleverse à jamais la Formule 1.

Ce qu’on en pense

Figure légendaire de la Formule 1, Ayrton Senna méritait sans doute mieux que ce biopic à l’eau de rose commandé par  Netflix pour célébrer les  30 ans de sa mort en course (ceux qui ont vu en direct l’accident du Grand Prix d’Imola ne s’en sont toujours pas remis). Malgré un scénario digne d’une telenovela et une caractérisation qui en fait une sorte de saint martyr de la F1 (tandis que Prost et Balestre sont caricaturés en politiciens véreux) , la réalisation offre de belles reconstitutions des temps fort de sa carrière avec des scènes de course très réussies. Elles sauvent la série et permettent d’aller au bout des six épisodes.

Le Code du tueur

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Par Phil Inout

Le Pitch

En 1984, Alec Jeffreys (John Simm)  généticien britannique développe dans son labo de l’université de Leicester une technique revolutionnaire d’empreintes génétiques. Dans le même temps et la même ville, l’inspecteur David Baker (David Threlfall) doit résoudre le viol et le meurtre de deux jeunes filles. Un serial killer sévit à Leicester…

Ce qu’on en pense 

Une mini série britannique au look  délicieusement vintage qui raconte en trois épisodes comment la technique des empreintes ADN a été inventée par un scientifique qui ne mesurait pas l’intérêt de sa découverte,  et comment un policier de province a eu l’idée de s’en servir comme d’empreintes digitales pour identifier un serial killer qui sévissait à Leicester au début des années 80. Pour y parvenir les policiers et les scientifiques n’ont pas hésité à soumettre 4000 habitants de la ville à un test ADN expérimental. Ainsi est née une technique qui permet aujourd’hui de résoudre bien des affaires policières, y compris des « cold cases » vieux de plusieurs dizaines d’années. Comme d’habitude dans les séries britanniques,  l’interprétation et l’atmosphère sont les points forts de cette modeste production qui se regarde avec intérêt.  En replay sur Arte ou en streaming gratuit sur le site de la chaîne.

Samuel

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Par Phil Inout

Le pitch

Samuel a 10 ans. Il tient un journal et il a un problème. Son problème c’est que Basile a dit à la grande Julie que Samuel l’aimait. C’est faux, il s’en fiche de Julie. C’est juste qu’elle a rigolé à l’une de ses blagues et qu’il a trouvé ça sympa de sa part. Bon, en fait Samuel aime Julie mais personne ne doit savoir. Même pas Corentin, son meilleur ami qui mâche sa langue et sait faire la chandelle. Surtout pas Dimitri, que Samuel déteste, et dont toutes les filles sont amoureuses car il court très vite, a de bonnes notes et un humour subtil. Ni Bérénice que toute la classe appelle « La Folle » car elle est colérique et parfois même agressive. Et ni la maîtresse, ni ses parents, ni le monde entier…

Ce qu’on en pense

Une série de 21 pastilles de 4 minutes,  façon comic strips,   dans lesquelles un gamin de 10 ans raconte son quotidien scolaire et son amour (forcément déçu) pour la plus jolie fille de sa classe. Le graphisme est minimaliste mais l’animation est trés réussie, constamment inventive et séduisante. C’est aussi frais que Le Petit Nicolas, mais beaucoup plus moderne, avec un ton et un rythme très personnels. Une pépite mise en ligne au printemps sur le site d’Arte et qui arrive à l’antenne en ce mois de décembre : un vrai cadeau de Noël pour les amateurs d’animation et de BD.

Silo

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Par Phil Inout

Le Pitch
Dans un futur où la Terre est dévastée et l’air devenu toxique, les survivants vivent dans un silo géant souterrain de 144 étages. Au sein de cette communauté, les individus doivent se plier à toute une série de règles très strictes destinées les protéger. Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo, condamnés à y trouver la mort au contact d’une atmosphère irrespirable. Pourtant, peu à peu, l’idée que les dirigeants mentent sur ce qu’il se passe à l’extérieur fait son chemin…

Ce qu’on en pense 

Adaptée du best-seller éponyme d’Hugh Howey, Silo rejoint Foundation, Severance et For All Mankind au rang des blockbusters SF de la plateforme AppleTV+.  Une réussite qui tient autant à son scénario solide qu’à sa réalisation soignée et à son casting impeccable. L’histoire mélange des ingrédients de 1984, de Blade Runner , de Bienvenue à Gattaca et de Snowpiercer (entre autres) pour créer une nouvelle dystopie passionnante. Rebecca Ferguson, qui joue la mère de Paul Atreides dans Dune, y incarne une héroïne dure à cuire à la Ripley (Alien),  qui va accepter le poste de sherif du Silo pour mieux en percer les secrets aprement défendus par ses dirigeants occultes. Chaque épisode nous en apprend un peu plus sur le mode de fonctionnement de cette société post-apocalyptique, sur ses origines et ses mystères. Les amateurs de SF dystopique seront comblés. Les abonnés de Canal + aussi,  puisque les séries d’Apple y sont désormais diffusées sans supplément.

Hippocrate

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Par Phil Inout

Le pitch

Un hôpital public en périphérie d’une grande ville. Après la pandémie de Covid, le personnel est épuisé et la situation du service des Urgences continue de se dégrader malgré le travail acharné et héroïque des soignants…

Ce qu’on en pense

Dans la saison 1, un virus décimait les chefs du service de médecine générale et obligeait trois jeunes internes débutants (Louise Bourgoin, Alice Bélaïdi et Zacharie Chasseriaud) à assurer l’intérim. Le virus s’est aussi invité dans le tournage de la saison 2, obligeant les scénaristes à revoir leur copie pour intégrer ce nouvel élément.  Pour la saison 3, dont Canal Plus démarre la diffusion en novembre 2024, l’accent est mis sur la crise hospitalière et l’épuisement des personnels soignants. Le rythme est toujours aussi effréné et le constat encore plus anxiogène. L’image que la série  donne de l’hôpital public est à la fois héroïque, avec des médecins, internes et infirmiers dévoués corps et âmes à leur mission, et effrayante, tant les conditions dans lesquelles ils travaillent sont difficiles, voire impossibles.  Médecin de formation, Thomas Lilti (Hippocrate, Médecin de campagne, Première Année), sait de quoi il parle (il a repris du service pendant le Covid) et filme l’hôpital mieux que personne. Hippocrate est la série médicale la plus réaliste et la plus passionnante qu’on puisse voir. La saison 3 tient toutes ses promesses  avec un casting toujours impeccable (Bouli Lanners en chef du service des Urgences,  Anne Consigny en patronne de la réanimation,  Louise Bourgoin, en femme blessée…) avec un nouveau venu (dans l’équipe mais pas dans l’univers de Thomas Lilti)  : William Lebghil 

Dans l’ombre

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Par Ph.D

Le Pitch

Paul Francœur (Melvil Poupaud) vient de remporter les primaires de son parti contre sa rivale extrémiste (Karin Viard) et démarre une campagne présidentielle qui promet d’être mouvementée. César Casalonga (Swann Arlaud) , son principal conseiller, doit esquiver les attaques des autres candidats et éteindre les rancœurs de sa propre famille politique. Lorsqu’une rumeur de fraude et un soupçon de triche à la déclaration de patrimoine menacent d’affaiblir la candidature de son patron, César comprend qu’il va devoir mener le combat le plus difficile de sa vie…  

Ce qu’on en pense

Réalisateur de L’Exercice de l’Etat (modèle de film politique avec Michel Blanc dans l’un de ses meilleurs rôles), Pierre Schoeller signe cette série politique assez réaliste, qui s’inscrit dans la lignée de Baron Noir et de La Fièvre. Melvil Poupaud est très crédible en candidat à la présidence barbu et handicapé et Karin Viard est parfaite dans le rôle de sa vipère de rivale. Mais c’est Swann Arlaud qui rafle la mise en directeur de campagne et homme de l’ombre. Seuls quelques effets de style (adresses caméra) dans le premier épisode portent la marque de Pierre Schoeller dans une réalisation plus appliquée qu’originale. Mais cela ne gâte pas le plaisir que procure cette excellente série, adaptée du premier roman d’un certain Edouard Philippe…

La Diplomate

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Par Phil Inout

Le Pitch

Alors qu’elle s’apprête à prendre un poste à Kaboul, Kate Wyler (Keri Russel) est bombardée ambassadrice des Etats-Unis à Londres. Un poste honorifique qui ne convient guère à son tempérament de bourlingueuse. Heureusement, son mari Hal (Rufus Sewel), également diplomate, s’arrange pour déclencher une crise internationale impliquant l’Iran, la Grande Bretagne, les Etats-Unis… Et leur couple!

Ce qu’on en pense

Très bonne surprise que cette série de politique fiction  qui mixe House of Cards, Designated Survivor et… La Guerre des Rose ! Découverte dans The Americans (dont elles emble être sortie sans prendre le temps de se recoiffer), Keri Russel y incarne une diplomate atypique qui va devoir gérer une crise internationale majeure, en même temps que son divorce d’avec un mari charmeur mais encombrant. Pas facile ! Surtout quand le Premier Ministre anglais est un va-t-en guerre, que le Président des Etats-Unis est à moitié sénile et que tout Washington compte sur elle pour devenir la prochaine vice-présidente des Etats-Unis… Entre thriller politique et comédie de divorce, la série trouve une voie originale et s’y tient. On s’attache aux personnages et les rebondissements tiennent en haleine. Les saisons 1 et 2 sont disponibles sur Netflix. 

 

The Old Man

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Par Phil Inout

Le pitch 

Dan Chase (Jeff Bridges), un ex-agent de la CIA disparu des radars depuis des années, est contraint de renouer avec son passé trouble lorsqu’un assassin débarque chez lui pour l’éliminer

Ce qu’on en pense

Rescapé du cancer et du Covid, Jeff Bridges (The Big Lebowski, True Grit, Comancheria) s’offre un dernier grand rôle dans cette série d’espionnage dont le pitch n’est pas trés original,  mais qui ne cesse de surprendre dans ses développements. Il campe un ancien agent de la CIA infiltré en Afghanistan, qui a rompu les amarres depuis longtemps avec l’agence et vit à la campagne comme un  paisible retraité, avec ses deux chiens (deux molosses qui sont des personnages à part entière de la série). Jusqu’au jour où un tueur débarque pour l’éliminer et où il doit fuir, après lui avoir proprement réglé son compte. Commence alors une cavale sanglante,  au cours de laquelle il rencontre une divorcée (Angela Adams, parfaite) qui l’héberge quelques jours dans son  Bed & Breakfeast et avec laquelle il pourrait entamer une histoire d’amour si ses poursuivants ne menaçaient pas de s’en prendre à elle et à sa fille cachée… Un rôle étonnament physique pour Bridges, avec des scènes de combat au corps à corps d’une violence inouïe,  mais aussi des passages de pure comédie et d’autres empruntés aux films d’espionnage. Le mélange des genres s’avère totalement savoureux, au point qu’on se surprend à freiner sur les visionnages pour ne pas finir la série trop vite et en profiter plus longtemps. Deux saisons disponibles sur  Disney +

Les Enfants sont rois

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Par Ph.D

Le pitch

Kimmy,  une enfant influenceuse de 6 ans, dont les vidéos sont suivies par des millions de spectateurs sur les réseaux sociaux, est kidnappée en plein jour . L’enquête est confiée à Sara Roussel (Géraldine Nakache) , chef de Brigade au SDPJ. Pour tenter de sauver la petite fille, Sara va devoir plonger dans un monde dont elle ignore tout et entrer dans l’intimité́ de cette famille qui a appris à vivre sous le regard de leur communauté́. Ce faisant,  Sara se rapproche irrésistiblement de Mélanie (Doria Tillier), la mère de la petite. De confidences en confidences, cette mère de famille va dévoiler ses secrets et ceux de son entourage,  jusqu’à semer le doute sur le véritable coupable…

Ce qu’on  en pense

Adaptée du roman de Delphine de Vigan, cette mini-série en 6 épisodes offre les premiers rôles à Géraldine Nakache (très bien en flic introvertie et balafrée) et Doria Tillier, inquiétante en mère influenceuse prête à tout pour faire le buzz. Autour d’elles, un casting de flics très homogène composé de Panayotis Pascot, India Hair et Oussama Kheddam. Malgré quelques lourdeurs dans le traitement du phénomène des enfants-influenceurs et quelques maladresses dans l’enquête de police, la série se regarde avec plaisir. C’est plutôt rare pour une série policière française grand public.

Culte

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Par Phil Inout

Le pitch

Paris, 2001. M6 lance sa nouvelle émission Loft Story. Isabelle, Raphaël, Karim et leurs équipes ont moins de 4 mois pour mettre le show à l’antenne. Un pari fou pour ces jeunes producteurs prêts à tout pour se faire une place dans la cour des grands. Ils sont les premiers sur le terrain de la « real tv » et doivent tout inventer….

Ce qu’on en pense

Les coulisses de Loft Story, programme fondateur de la téléréalité à la française qui déchaîna les passions en 2001. Certains noms ont été changés,  mais on reconnaît les patrons de M6 et de TF1 à l’époque et les producteurs de l’émission Alexia Laroche-Joubert  (Isabelle) et  Stéphane Courbit (Raphaël). La première est présentée comme une arriviste sans scrupules, le second comme un petit génie.  Loana et les autres candidats ont gardé leur prénom,  mais on ne voit quasiment que Loana, magnifiquement incarnée par Marie Colomb. Ce fut la star de l’émission et c’est celle de la série,  avec Isabelle/Alexia que joue (très bien aussi) Anaïde Rozam. Culte raconte comment le programme a été monté, comment les candidats ont été recrutés et va jusqu’à la sortie du Loft, en passant par la fameuse scène de la piscine (qui fit exploser l’audience) et celle de la découverte de l’enfant caché de Loana. La réalisation est trés dynamique et la reconstitution trés réaliste. On ne s’ennuie pas et on en apprend de belles

Rematch

Séries|

Par Phil Inout

Le pitch

En 1997, la société IBM convainc le champion du monde d’échecs Garry Kasparov (Christian Cooke), vainqueur du super ordinateur Deep Blue, de jouer un match retour . Cette fois, des moyens beaucoup plus importants sont mis en œuvre pour améliorer les performances de la machine, et les capacités du génie de l’échiquier vont être mises à rude épreuve…

Ce qu’on en pense

Le jeu d’échecs – qui n’est à priori pas le sport le plus cinégénique du monde –  continue  d’inspirer réalisateurs et créateurs de série. Après Le Jeu de la dame, Rematch revient sur le match qui a opposé, en 1997,  le champion du monde Russe Garry Kasparov à un super calculateur d’IBM baptisé Deep Blue. Les créateurs de la série en font l’acte de naissance de l’Intelligence Artificielle et mettent l’évènement en perspective avec ses récents développements. Belle idée,  qui donne au scénario une profondeur et une actualité étonnantes. Couronné d’un Grand Prix au festival Série Mania de Lille, Rematch passionne même si on ne connaît rien aux échecs. Mise en scène comme un thriller paranoïaque,  la série est portée par un excellent casting. Un coup de maître !

Paris Has Fallen

Séries|

Par Phil Inout

Le Pitch

L’agent de protection Vincent Taleb (Tewfik Jallab) et l’agent du MI6 Zara Taylor (Ritu Arya) unissent leurs forces pour contrecarrer une attaque visant le ministre de la Défense lors d’une réception à l’ambassade britannique à Paris. Mais très vite, Vincent et Zara réalisent que le plan du terroriste Jacob Pearce (Sean Harris) est bien plus vaste et vise les plus hautes sphères de l’État. Vincent et Zara pourront-ils empêcher Paris de tomber aux mains de cet homme assoiffé de vengeance ?

Ce qu’on en pense

Nouvel opus de la saga  » X Ha sFallen« , cette coproduction américano-anglo-française débarque en force sur Canal + pour y livrer son lot de bastons, de poursuites,  d’explosions et de trahisons. Rien d’original dans le scénario et pas de grosse star à l’affiche,  mais la mise en scène est efficace, surtout pour les scènes d’action, et la production ne lésine pas sur les effets spéciaux. Les scènes de romance, par contre, sonnent faux  et s’avèrent assez inutiles. Tewfik Jallab et Ritu Arya font le job,  sans plus. Le méchant joué par Sean Harris est assez réussi,  mais ses motivations sont un peu trop basiques pour que l’ensemble soit crédible.  On sent assez vite qu’on aura du mal à aller au bout des 8 épisodes…