Les Garçons, on y va pour la réputation (élogieuse), pour la déco « industrielle chic » et l’ ambiance » lounge » (attention c’est toujours bondé : réservation obligatoire) . On y revient forcément, pour la cuisine, l’accueil et le rapport qualité . Ça se passe dans le vieux Nice , rue Centrale, pas loin de chez Fenocchio. La carte promet une cuisine française « revisitée, gourmande et saine ». Elle est courte, mais tout fait envie. Dès l’entrée, des choix cornéliens se posent : Brick au Munster et figues fraîches rôties ? Taboulé de quinoa à la féta, vinaigrette de framboise ? Salade d’endives, pommes et noix à la fourme d’Ambert et miel ? Velouté de potimarron et poire ? Tout est à 11 euros, ce qui ne facilite pas la décision pour les radins. A suivre : Médaillon de veau au caviar d’aubergine, jus de thym, pommes de terre au four, Magret de canard à la figue, polenta crèmeuse et jus corsé au Porto, Lasagnes courgette et chèvre au basilic, Burger façon « cheese » ou « cheese bacon », pommes de terre au four, Pavé de saumon, vierge de mangue et graine de chia, risotto au curry, Dos de cabillaud au chorizo, fondue de poireaux (tout à 18 euros) . L’assiette est copieuse, mais les gourmands s’achèveront à l’ Ananas rôti au rhum, émulsion de noix de coco, au Clafoutis aux mirabelles, à la Panna cotta à la carotte et gingembre, tuile au sésame ou à la très redoutable Tarte au chocolat et caramel au beurre salé et pistaches (tout à 8 euros). Une des (rares) adresses sûres du Vieux Nice.
Les Garçons
3 Rue Centrale, Vieux Nice
Ouvert tous les jours
de 19 à 23h00
Menus 25-30 euros
Carte 40 euros
Tel 04 93 80 87 90
Antibes: L’Arazur
Restos/Bars|
Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Avant d’ouvrir leur restaurant du Vieil Antibes, Lucas Marini et Jeanne Martin ont vu du pays. Le Meurice avec Yannick Alleno, Le Grand Véfour de Guy Martin, Ledoyen avec Christian Le Squer, Le Mirazur de Mauro Colagreco pour Lucas. L’Institut Paul Bocuse, Le Bristol avec Eric Fréchon, L’Astrance de Pascal Barbot, Jean Georges Vongerichten à New York et Mauro Colagreco à Menton pour Jeanne. Deux ans après son ouverture, L’Arazur est l’une des meilleures tables d’Antibes. De sa cuisine ouverte sortent des plats limpides: carpaccio de loup, pickles de légumes et vinaigrette au kiwi. Asperges vertes rôties, sauce parmesan, condiment ail noir et jaune d’oeuf. Homard-chanterelles. Ris de veau, petits pois à la sarriette, sauce soja et ciboulette. Fruits exotiques, crémeux mascarpone, crumble café et sorbet fruit de la passion… L’influence de Christian Le Squer pour les fondamentaux et de Mauro Colagreco pour la créativité se fait sentir. Salle claire, décor de bistrot-gastro, cave éclectique, cette jeune adresse à la trentaine de couverts avec terrasse sur la rue, a compris qu’il ne suffisait pas d’être doué pour rafler la mise : accueil en douceur et addition en harmonie sont les gages d’un succès durable.
(Photos JG)
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