Le Lavandou : Dominique Tarlé
Par Ph.D
A la fin du printemps 1971, alors jeune photographe, Dominique Tarlé débarquait sur la Côte d’Azur pour photographier les Rolling Stones qui enregistraient leur nouvel album, Exile on Main Street, dans la maison louée par Keith Richards à Villefranche sur mer : la villa Nellcote. « J’avais prévu d’y passer un après midi, mais au moment de repartir Keith et sa femme Anita ont voulu que je reste« , raconte le photographe. Le séjour de Dominique Tarlé à Nellcote a finalement été presqu’aussi long que celui des Stones: près de 6 mois ! Un été de folie, où entre deux sorties en mer, une virée en Jaguar à Monaco ou à Cannes et le mariage de Mick Jagger à Saint Tropez, les Stones ont enregistré assez de musique pour remplir un double album et Dominique a fait assez de photos pour occuper le reste de sa vie à les classer, les tirer, les publier et enfin les exposer. Un demi-siècle plus tard, le photographe revient sur la Côte d’Azur pour exposer les photos de Nellcote au Centre culturel du Lavandou. Des images devenues célèbres pour beaucoup (et dont la côte atteint 10 000 € pour les plus grands formats) et d’autres qui n’avaient encore jamais été montrées. Comme celles de Keith Richards à bord de son bateau ou au volant de sa Jag, celle de Mick Jagger à la terrasse d’un café, celle de Keith et sa compagne Anita Pallenberg enlacés sur une chaise dans un salon de Nellcote, celle d’Anita remontant à pied de la plage de Passable dans une mini jupe en cuir trés rock’n’roll. Ou encore celle de Keith à table, à la lueur d’une bougie, préfigurant de plusieurs décennies son personnage de Pirates des Caraïbes... « Pour préparer cette expo, Dominique m’a pour la première fois donné accès aux planches contact de Nellcote, confie Julia Gragnon, sa galeriste. Nous avons tiré une sélection de 200 photos parmi lesquelles une bonne cinquantaine n’avaient encore jamais été tirées« . Elles figurent dans le livre-catalogue de l’exposition. Son titre : La Villa.
Nice : Laurent Ballesta
Par la rédaction
Spécialiste mondial de la photographie sous-marine, Laurent Ballesta est le seul à avoir rapporté des images de profondeurs encore inexplorées. Biologiste et naturaliste de formation, conseiller scientifique pour l’émission Ushuaïa Nature pendant douze ans, il est très impliqué dans l’éco-valorisation du patrimoine marin. Son expérience de la plongée lui a d’ailleurs permis d’être à l’origine de la première photographie prise par un plongeur, du cœlacanthe dans son milieu naturel, poisson fossile vieux de 400 millions d’années. Il a reçu plusieurs fois la palme d’or au Festival mondial de l’image sous-marine et publie régulièrement ses photographies dans la presse française et étrangère (Terre Sauvage, Science & Vie, National Geographic…). Depuis 40 ans, c’est le seul photographe à avoir remporté deux fois le prestigieux prix Wildlife Photographer of the Year. Avec une sélection de 53 photographies, l’exposition Mers et Mystères nous fait voyager sous les glaces de la Mer Adélie dévoilant la faune marine et des jardins profonds luxuriants d’Antarctique, assister au fabuleux ballet de reproduction des mérous qui attirent plus de 700 requins dans la nuit de Polynésie, et découvrir les profondeurs de la Planète Méditerranée. Une exposition proposée au musée de la photographie de Nice, dans le cadre de la Biennale des Arts et de l’Océan et de la conférence des Nations Unies sur l’Océan.
Monaco : Couleurs !
Par Ph.D
Profitant de la fermeture pour travaux du Centre Pompidou, le Grimaldi Forum a réalisé un véritable hold-up dans ses collections pour son exposition d’été. L’accrochage présente, en effet, une centaine d’oeuvres du musée parisien, célèbres pour beaucoup et moins connues pour certaines, que Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d’art moderne et commissaire de l’exposition, a regroupées sous le titre générique de Couleurs ! Non contentes d’être iconiques, ces chefs d’oeuvres sont présentés dans une scénographie une fois de plus géniale de William Chatelain, le responsable études et design d’espaces du Grimaldi Forum Monaco. Le parcours se fait en colimaçon à partir d’une roue de couleurs centrale ressemblant au logo du Trivial Pursuit. On choisit sa couleur (jaune, rouge, rose, blanc, noir, vert, bleu…), on franchit la porte qui va avec et on tombe sur une première pièce que la designeuse Marion Mailaender a meublée d’oeuvres d’art et d’objets de déco du même ton. De la pièce suivante monte une étrange mélopée. Le compositeur Roque Rivas y a réalisé (avec l’Ircam) des créations sonores originales inspirées par la couleur monochrome des murs, tandis qu’ Alexis Dadier, premier « nez » de la maison Fragonard, y a associé un parfum spécialement créé par ses soins et censé évoquer la couleur en question. L’idée étant que ces installations permettent aux visiteurs de « vivre la couleur« , non seulement visuellement, mais aussi à travers l’ouïe et l’odorat. Arrivé au fond du couloir, on débouche enfin sur la galerie principale, où les toiles de Sonia Delaunay , Jean-Michel Basquiat, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Henri Matisse , Vassily Kandinsky et consorts sont accrochées côte à côte par couleur dominante, sans aucune considération de format, chronologie ou de style. Du jamais vu dans un musée ! On verra les jaunes en premier, si c’est la couleur que l’on a choisi en entrant. De là, on pourra continuer sur les verts, les bleus ou les roses… Mais la visite peut aussi se continuer en sens inverse : des toiles aux installations et à la roue de couleurs. Et ainsi de suite, dans un mouvement qu’on souhaiterait perpétuel tant l’expérience est réjouissante. Venez avec vos enfants, ils vont adorer se perdre dans ce labyrinthe de couleurs, de sons et de senteurs ! Et comme, décidément, rien ni personne n’a été oublié dans cette exposition formidable, les férus d’histoire de l’art pourront passer des heures à lire les cartons explicatifs qui parsèment les murs sous les cimaises.
Cannes : James Cameron
Par la rédaction
Après Goscinny, Louis de Funès, Romy Schneider et Charlie Chaplin, Cannes continue de mettre à l’honneur les figures emblématiques du 7e art. Dans le cadre de sa programmation estivale et du Musée Éphémère du Cinéma, le Palais des Festivals accueille du 9 juillet au 24 août, une exposition exceptionnelle intitulée L’Art de James Cameron. Conçue par la Cinémathèque française et l’Avatar Alliance Foundation, elle plonge les visiteurs au cœur d’un univers visionnaire à travers plus de 300 pièces originales : croquis, peintures, archives personnelles, costumes, maquettes, animations 3D… Le tout réparti en six grandes thématiques, de Terminator à Titanic, d’Abyss à Avatar. Un voyage immersif à la découverte de l’imaginaire sans limites d’un créateur pour qui « impossible n’est pas cinéma ». Plusieurs animations sont prévues autour de l’exposition. Des visites guidées gratuites d’une heure seront ainsi proposées chaque jour, sur demande, de 14h à 21h. Plusieurs ateliers pour enfants conçus par Cannes Cinéma se dérouleront également quotidiennement : Rotoscopie (tout public), Stop motion et Création d’affiches de cinéma (à partir de 4 ans pour le premier et 8 ans pour le deuxième, sous la responsabilité des parents).
Monaco : Demain l’Océan ?
Par la rédaction
L’exposition « Demain l’Océan ?», organisée par la Direction des Affaires Culturelles de Monaco rend hommage à l’océan avec pour ambition de tisser des liens entre l’art et l’urgence climatique et de sensibiliser le public aux menaces qu’il encourt face au réchauffement climatique. Le projet s’inscrit dans le cadre de L’Année de la Mer , ainsi que de l’organisation du Blue Economy and Finance Forum et de la 3e Conférence Internationale des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) à Monaco et à Nice. Le parcours, conçu par Elodie Antoine, commissaire de l’exposition, permet d’embrasser la complexité de notre rapport contemporain aux mondes marins à travers plus de 71 œuvres réalisées par 34 artistes issus des cinq continents. A voir en famille.
Toulon : Banksy
Par la rédaction
L’exposition Banksy, une (R)évolution au musée d’art de Toulon présente une sélection de plus 80 œuvres issues de collections privées européennes offrant un panorama de l’évolution du Street Art avec Banksy comme pivot. En replaçant le Street Art dans son contexte historique social et culturel plus large, dont Banksy est le représentant emblématique aujourd’hui, l’exposition retrace les étapes de l’évolution de l’art urbain en commençant par les pionniers de l’ère des graffitis comme Crash ou Seen, en passant par les représentants majeurs qui ont porté ce mouvement à une renommée internationale tels Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat, sans oublier la très riche scène française avec Blek le Rat, Miss.Tic, Gérard Zlotykamien, pour arriver à une large sélection de certains des artistes les plus pertinents de la scène contemporaine dont JR, Invader, Madame… Avec plus de 40 œuvres exposées une attention particulière est accordée à la figure de Banksy, jouant un rôle important tant dans la sphère artistique contemporaine que sociale, devenu un véritable phénomène capable d’affecter et d’impliquer l’opinion publique mondiale. Ses œuvres ont profondément imprégné la conscience collective, de telle sorte qu’elles deviennent immédiatement identifiables.
Monaco : Napoléon(s)
Par la rédaction
L’exposition « Monaco et les Napoléon(s). Destins croisés » invite pour la première fois les visiteurs à découvrir les relations fortes qui ont uni les règnes des deux empereurs français, Napoléon Ier et Napoléon III avec la dynastie Grimaldi. Pour raconter cette histoire passionnante et méconnue et faire comprendre des interactions qui mêlent faste, pouvoir, exploits militaires et relations personnelles, la manifestation rassemble des pièces historiques majeures qui illustrent les origines et la naissance de l’État monégasque contemporain. Des trésors d’art et d’histoire dévoilés pour la première fois. Grâce à la collaboration des plus grands musées français et monégasques, de collections privées prestigieuses et au soutien précieux du Palais de Monaco, qui donne accès à de nombreux trésors issus de ses collections et de ses archives, près de 200 œuvres d’un grand intérêt historique et artistique, dont une majeure partie n’a été que rarement ou jamais dévoilée au grand public, sont réunies à cette occasion.
Aix : Cezanne
Par la rédaction
La ville d’Aix-en-Provence propose, à partir du mois de juin 2025, un grand évènement dédié au peintre Paul Cezanne (1839-1906), né et mort dans cette ville qui a été, avec ses paysages alentours et sa montagne devenue mythique grâce à sa peinture, le théâtre de toute une vie. En résonance avec l’ouverture progressive de la demeure familiale de l’artiste, la bastide du Jas de Bouffan, et la rénovation de son atelier des Lauves, le musée Granet présente du 28 juin au 12 octobre une exposition internationale : Cezanne au Jas de Bouffan. Plus qu’un simple lieu de vie, cette bastide du Jas de Bouffan est un véritable laboratoire où Cezanne expérimente son art pendant près de 40 ans, entre 1859 et 1899. À travers une sélection exceptionnelle de plus de 130 peintures, dessins et aquarelles, cette rétrospective plonge dans l’univers intime de l’artiste, révélant son lien profond avec cette demeure familiale. Les grands thèmes chers au Maître d’Aix sont présentés avec, pour chaque section de l’exposition, des œuvres tels que ses baigneurs et baigneuses, ses natures mortes, et ses paysages de la bastide familiale, sans oublier ses portraits et autoportraits qui jalonnent l’accrochage. Les œuvres exposées viennent du monde entier, à la fois des grands musées français (notamment du musée d’Orsay), mais aussi de Bâle, Chicago, Cambridge, Londres, Los Angeles, New York, Ottawa, Tokyo, Zurich…
Monaco : Cactus
Par la rédaction
Formes simples, figures fractales, couleurs éteintes, sourdes ou éclatantes, gangues épineuses, duveteuses, hirsutes ou cireuses, organes charnus, veloutés, architectures extravagantes, les cactus et plantes succulentes sont un objet de fascination depuis des siècles. Le Nouveau Musée National de Monaco, en collaboration avec le musée YVES SAINT LAURENT Marrakech, qui en est à l’initiative en 2024, leur consacre aujourd’hui une exposition sous le double angle botanique et artistique. L’esthétique propre aux cactées a fasciné de nombreux artistes, notamment au début du XXe siècle et particulièrement dans l’entre-deux-guerres. Leur originalité, parfois évocatrice, a fait des cactus et autres plantes succulentes des figures transgressives et inspirantes pour les architectes, photographes, designers mais aussi des artistes et créateurs ou encore des réalisateurs qui peuplèrent leurs décors de leur graphisme iconique. Peu de familles de plantes ont été l’objet de tant de transpositions artistiques. L’exposition en offre un large aperçu faisant dialoguer des œuvres aussi différentes qu’un film d’Eisenstein, un porte-manteau Gufram et un dessin réalisé par David Hockney sur iPad ! Plus de 200 œuvres sont réunies pour l’occasion : trésors botaniques, archives, peintures, dessins, sculptures, photographies, installations, extraits de films et objets de design… Glissant successivement du registre du scientifique à un artificiel parfois étrange voire menaçant, l’exposition s’échappe de l’intérieur confiné du musée pour se poursuivre dans les jardins de la Villa Sauber transformés pour l’occasion en un spectaculaire jardin de cactées grâce à l’aide du Jardin Exotique de Monaco, auquel une salle de l’exposition est consacrée.
Mougins: Kwame Brathwaite
Par la rédaction
Présentée en partenariat avec les Rencontres d’Arles, l’esxposition Kwame Brathwaite : Black is Beautiful constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine au Centre de la photographie de Mougins. Si chacun d’entre nous connaît l’expression « Black is beautiful », peu de gens savent qui l’a popularisée. C’est à un photographe afro-américain que l’on doit, plus qu’un slogan, une esthétique propre à la communauté. Originaire de Brooklyn, Kwame Brathwaite (1938-2023) fonde, dans les années 1960, un mouvement dont l’ambition est de rendre compte d’une culture originale qui s’émancipe de la culture dominante. À travers l’AJASS – African Jazz-Art Society & Studios, collectif fondé avec son frère Elombe Brath, Brathwaite inaugure avec le médium photographique un mode de représentation libre du corps noir. On ne se défrise plus, la couleur de peau est célébrée. Ces actions s’inscrivent dans une dynamique communautaire plus large, à l’image du Marcus Garvey Day, célébré chaque 17 août à Harlem depuis 1965, qui rend hommage à la pensée panafricaine et à l’autonomie noire. Brathwaite participe activement à ces célébrations. Sa photographie, nourrie par la musique afro-américaine dans toute sa diversité – jazz, soul, funk, gospel, blues ou calypso –, témoigne d’une scène en effervescence. Très tôt, il collabore avec plusieurs maisons de disques. Sur les pochettes de vinyles, ses images capturent la puissance et la dignité d’artistes comme Abbey Lincoln ou Max Roach, et devient le photographe attitré de Stevie Wonder ou encore du groupe The Stylistics. L’exposition est la première rétrospective du photographe organisée en Europe, deux ans après sa mort. Elle se parcourt au rythme des musiques qui l’ont inspirée.
Aix : Niki de Saint Phalle
Par la rédaction
Au début de sa carrière, Niki de Saint Phalle mêle performance, assemblage et peinture, puis se consacre pleinement à la sculpture avec ses monumentales Nanas. Exubérantes et affranchies des diktats, ces héroïnes aux corps puissants évoluent dans un monde peuplé de créatures fantastiques colorées, recouvertes de miroirs et de mosaïques. Imprégné par l’univers du conte, le bestiaire de l’artiste mêle l’éclectisme bariolé de la pop culture à l’imagerie médiévale, s’inspirant aussi bien des monstres du cinéma japonais que des divinités et créatures mythologiques. À travers des objets du quotidien (ballon, broche, vase) et des sculptures dans l’espace public (aires de jeu, fontaines, jardins), Niki de Saint Phalle démocratise l’art. Araignée, oiseau ou serpent racontent une histoire personnelle aux résonnances universelles, entre réalité et imaginaire. L’exposition à l’Hôtel de Caumont est conçue comme un parcours initiatique, peuplé d’êtres tantôt menaçants, tantôt alliés et protecteurs. Le monstre et le dragon incarnent, par exemple, les peurs de l’artiste, que l’art permet d’apprivoiser ou d’affronter. Des figures totémiques comme l’oiseau (Sun God) et des créatures hybrides (Déesse de la lumière) nous rappellent que tous les êtres vivants, quels qu’ils soient, ont la même importance. Associant le corps féminin à la notion de « Mère Nature », l’artiste nous invite dans un univers onirique où règne l’harmonie entre toutes les formes de vie. Cet idéal d’une nature respectée dans un monde qui ne serait plus uniquement dominé par les hommes témoigne d’une approche écoféministe pionnière, et de la grande actualité du message porté par l’artiste.
Hyères/Toulon : Design
Par la rédaction
Depuis 2016 et ses dix ans, le festival international Design Parade de Hyères essaime à Toulon avec un festival consacré à l’architecture d’intérieur et à la décoration, secteurs majeurs de l’histoire des arts décoratifs. En parallèle aux expos de la villa Noailles (28 juin-7 septembre) , Design Parade Toulon (26-28 juin) réunit plusieurs expositions autour d’un concours destiné à révéler et soutenir la jeune génération d’architectes d’intérieur. C’est le premier projet de ce type en France. La Design Parade comprend donc désormais deux volets : un festival de design à la villa de Noailles à Hyères et un festival d’architecture d’intérieur à Toulon. En plus de celle de la Villa de Noailles à Hyères, plusieurs expositions sont programmées dans la ville préfecture du Var et définissent un parcours dans la ville…
Monaco: Coco Chanel
Par la rédaction
Avec « Les Années folles de Coco Chanel », le Nouveau Musée National de Monaco – Villa Paloma explore la production foisonnante de Gabrielle Chanel dans le contexte spécifique de la Côte d’Azur des années 1920. L’exposition, conçue par Célia Bernasconi, se développe autour de trois grands axes thématiques : la vie en plein air et l’essor des loisirs balnéaires ; les Ballets russes et l’influence des cultures slaves ; enfin l’invention du « style Riviera ». En s’appuyant sur une sélection de créations textiles et d’œuvres d’art emblématiques de cette décennie, elle entend rendre hommage au caractère résolument visionnaire de l’approche de Chanel dans son invention de la « femme nouvelle ». Réunissant plus de 200 objets, l’exposition met en scène un dialogue inédit entre 30 modèles et accessoires de Gabrielle Chanel et 40 œuvres d’artistes modernes, dont Kees Van Dongen, Pablo Picasso, Marie Laurencin, Natalia Gontcharova, Sonia Delaunay, Jean Cocteau, Mikhail Larionov, Alexandra Exter ; ainsi que de nombreuses photographies de Man Ray, Dora Kallmus, Edward Steichen et Roger Schall. Dans un prolongement de ce dialogue fertile entre mode et arts plastiques, l’artiste Chloé Royer (née en 1989) présente Of Limbs and Other Things, un corpus de 20 pièces, dont plusieurs productions spécialement réalisées pour l’exposition, explorant divers processus de métamorphose du corps féminin…
St Paul: Barbara Hepworth
Par la rédaction
L’exposition Barbara Hepworth : Art & Life à la Fondation Maeght invite le visiteur à un voyage à travers les grandes étapes de la carrière de l’artiste : des premières sculptures modernistes des années 1920 et 1930, qui l’ont révélée au public, aux emblématiques sculptures filaires des années 1940 et 1950, jusqu’à ses commandes monumentales de la fin de sa carrière. Cette rétrospective met en lumière la façon dont Hepworth a intégré à son œuvre des disciplines aussi diverses que la musique, la danse, la science, l’exploration spatiale, la politique et la religion, tout en s’inspirant également des événements marquants de sa vie personnelle, construisant ainsi une vision singulière de l’art et de l’existence. L’exposition s’ouvre sur les origines de l’artiste, en s’attachant à son enfance dans le Yorkshire à travers des archives et des photographies. Seront exposés certains de ses tout premiers dessins d’étude, sculptures et peintures, témoignant de son exploration précoce du mouvement et de la figure humaine. Partisane de la taille directe, Hepworth associait une sensibilité aiguë aux matériaux organiques, tels que le bois et la pierre, à l’élaboration d’un langage formel abstrait radicalement novateur. Carving (1932), la première œuvre connue de l’artiste intégrant la « forme percée », rarement exposée au public, sera présentée ici grâce à un prêt exceptionnel d’une collection privée.
Antibes : Arman Venet
Par la rédaction
Du 28 juin au 28 septembre, Le musée Picasso réunit deux grands artistes de la modernité, deux inventeurs de formes et de concepts. Un Hommage à Arman, pour les 20 ans de son décès, et Bernar Venet, peinture rationnelle, sculpture incontrôlée, une rétrospective consacrée à sa peinture, et, hors les murs sur l’esplanade Pré des pêcheurs, ses sculptures monumentales en acier Corten.