Mes nuits sans Bardot
Par MAB
C’est souvent cruel d’être un monstre sacré. Il suffit de se pencher sur « Mes nuits sans Bardot », la biographie romancée que nous propose Simonetta Greggio pour s’en convaincre. La narratrice, en effet, s’est installée dans une maison de Saint-Tropez à côté de « La Madrague », ou la star déchue – 90 ans en septembre prochain – vit recluse entourée de ses chiens. Elle lui écrit chaque jour de longues lettres qu’elle dépose ensuite sous un caillou sans espoir de retour. Le procédé est simple. L’auteure, aidée par l’autobiographie de BB, peut tout se permettre. Et c’est, d’ailleurs, ce qu’elle fait. Imaginant les pensées mortifères de la désormais vieille dame et établissant des correspondances entre la célebrissime actrice des années soixante-dix et sa propre vie de femme libre versée dans « la dolce vita ». Et l’on entend d’ici les réticences des lecteurs. Que peut-on apprendre de plus de BB que l’on ne sache déjà? Cette époque est révolue. Tous ses amants ont disparu. Les nouvelles générations ne la connaissent pas. Rares sont ceux qui continuent à voir les films dans lesquels elle a tourné ( La Vérité, Vie Privée, Le Mépris, Viva Maria...) Et puis, l’on sait les causes qu’elle a défendues ( Ridiculisée à l’époque, elle était pourtant à l’avant garde pour les bébés phoques !). Mais aussi ses partis pris extrémistes. Ce fils qu’elle n’a pas voulu élever. Les engagements politiques de son dernier mari dont d’ailleurs Simonetta ne parle pas… Oui, tout cela est vrai. Et pourtant revisiter la vie de cette étoile filante et replonger dans cette époque de folie créatrice est passionnant. Notre regard change sur cette rebelle, farouchement indépendante et autonome qui a payé souvent très cher sa beauté, sa célébrité et surtout sa stupéfiante modernité. Cette amoureuse au franc parler qui quittait dès qu’elle s’ennuyait. Celle qui après « Et Dieu créa la femme » fut autant insultée qu’idolâtrée. Qui dut vivre sa grossesse et son accouchement en enfer…Celle surtout qui, dégoutée par le milieu, quitta le cinéma à 38 ans. Bref, on ne sait trop comment Simonetta s’y est prise, mais elle a réussi à nous rendre cette insolente Brigitte aussi drôle et attachante pour ce qu’elle a été dans le passé, qu’inspirante pour les femmes d’aujourd hui.
Coup de chance
Par J.V
Le Pitch
Fanny (Lou de Laâge) et Jean (Melvil Poupaud) ont tout du couple idéal : épanouis dans leur vie professionnelle, ils habitent un magnifique appartement dans les beaux quartiers de Paris et semblent amoureux comme au premier jour. Mais lorsque Fanny croise, par hasard, Alain (Niels Schneider), ancien camarade de lycée, elle est aussitôt chavirée. Ils se revoient très vite et se rapprochent de plus en plus…
Ce qu’on en pense
Troisième film français pour Woody Allen, désormais tricard à Hollywood, qui décline avec Coup de chance le sempiternel triangle amoureux comme on s’acquitte d’une dette. L’oeuvre d’un cinéaste fatigué, en panne d’imagination et de punchlines, qui n’a fait qu’un passage discret par la Mostra de Venise et sort tout aussi discrètement dans les salles françaises. Lou de Laâge et Valérie Lemercier parviennent tout de même à tirer leur épingle du jeu, contrairement à leurs partenaires masculins, Melvil Poupaud et Niels Schneider, empêtrés dans des rôles d’hommes forcément toxiques. Le film justifie son titre par sa brièveté.
DogMan
Par Ph.D
Le pitch
Elevé dans une cage avec des chiens par un père alcoolique et violent, Douglas (Caleb Landry Jones) a appris à leur parler et à s’en faire des alliés. Adulte, il se sert d’eux pour voler et le servir mais, déçu par les hommes, il sombre peu à peu dans une folie meurtrière…
Ce qu’on en pense
Même au fond du trou, ruiné et accusé d’agression sexuelle, Luc Besson refuse de s’avouer vaincu et continue à croire qu’il peut se mesurer à n’importe quel réalisateur d’Hollywood. Une ambition louable mais qui, hélas, a trouvé ses limites avec les échecs de Valerian et de ses plus récentes productions. En ligne de mire, cette fois, Todd Phillips et son Joker, dont DogMan (titre emprunté à Matteo Garrone) pourrait être la version « dog friendly » suédée. Primé à Cannes pour Nitram, Caleb Landry Jones livre une prestation habitée « à la Joaquin Phoenix », sans convaincre plus que son réalisateur. Il n’y a rien ici qu’on n’ait déjà vu en mieux ailleurs (notamment dans la série The Crowded Room à laquelle est emprunté le procédé qui consiste à raconter l’histoire en flashback à partir de l’ interrogatoire du héros par une psy de la police). bref, on aurait aimé pouvoir écrire que DogMan avait du chien, mais non : c’est juste du cabotinage.
Milady
Par J.V
Le Pitch
Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… Dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France…
Ce qu’on en pense
Avec 3 millions de spectateurs, le premier volet des Trois mousquetaires version Martin Bourboulon, sorti au printemps, a connu à peu près le succès escompté. Voici donc la suite, tournée dans la foulée et plus particulièrement consacrée au personnage de Milady. Comme dans le premier film, hélas, le réalisateur a le plus grand mal à gérer la multiplicité des personnages et des péripéties. S’en suit un montage haché, qui multiplie les elipses au détriment de la bonne compréhension de l’intrigue et des motivations des personnages. Un comble pour une saga de déjà quatre heures. Les combats et les chevauchées sont toujours spectaculaires, mais l’émotion reste hors champs, même lors des retrouvailles attendues entre D’Artagnan et Constance lestées de force violons. En attendant un toujours hypothétique troisième épisode et malgré un casting pléthorique, Eva Green en Milady reste la meilleure (voire l’unique) raison d’aller voir cette suite.
Bâtiment 5
Par J.V
Le pitch
Haby (Anta Diaw), jeune femme très impliquée dans la vie de sa commune, découvre le nouveau plan de réaménagement du quartier dans lequel elle a grandi. Mené en catimini par Pierre Forges (Alexis Manenti), un jeune pédiatre propulsé maire, il prévoit la démolition de l’immeuble où Haby a grandi. Avec les siens, elle se lance dans un bras de fer contre la municipalité et ses grandes ambitions pour empêcher la destruction du bâtiment 5.
Ce qu’on en pense
Après le choc des Misérables (Grand Prix de Cannes 2019), Ladj Ly calme le jeu avec ce drame social au sujet et au traitement moins polémiques, dans lequel les affrontements sont purement verbaux. Le film dénonce la spéculation immobilière et le mal logement dans les banlieues en faisant se confronter les points de vues de différents protagonistes, parmi lesquels le nouveau maire de Montvilliers (double fictif de Montfermeil) joué par l’excellent Alexis Manenti et une fille de la cité devenue militante incarnée par Anta Diaw, découverte dans Le Jeune Imam de Kim Chapiron. Intéressant mais sans plus, Bâtiment 5 souffre de quelques facilités scénaristiques, mais surtout de la comparaison avec Les Promesses, de Thomas Kruithof, où s’illustraient Isabelle Huppert et Rda Kateb sur un sujet trés similaire.
How To Have Sex
Par Ph.D
Le pitch
Afin de célébrer la fin du lycée, Tara (Mia McKenna-Bruce), Skye (Lara Peake) et Em (Enva Lewis) s’offrent leurs premières vacances entre copines dans une station méditerranéenne festive. Le trio compte bien enchaîner les fêtes, cuites et nuits blanches, en compagnie de compatriotes anglais rencontrés à leur arrivée. Pour la jeune Tara, ce voyage de tous les excès a la saveur électrisante des premières fois… jusqu’au vertige. Face au tourbillon de l’euphorie collective, est-elle vraiment libre d’accepter ou de refuser chaque expérience qui se présentera à elle ?
Ce qu’on en pense
Le Consentement, version Springbreakers. Prix Un Certain Regard à Cannes, le film de Molly Manning Walker pose à son tour la question et y répond : certes, un non n’est pas un oui, mais un oui n’est pas forcément un vrai oui, non plus. Question d’âge, de circonstances, d’histoire personnelle, de timing, de personnalité… Surtout la première fois. Tara (Mia McKenna Bruce, excellente ) l’apprendra à ses dépends, au cours de vacances gâchées en Crête. Entamé comme un énième Very Bad Trip ado et féminin (hurlements suraigus, beuveries, musique de club à donf, confidences sexy…) , HTHS vire au drame intime et passe du holyday movie au film d’auteur sans qu’on l’ait vu venir. Tou(te)s les ados devraient le voir. Les amateurs de bon cinéma aussi, qui retiendront le nom de la réalisatrice anglaise.
Le Temps d’aimer
Par Ph.D
Le pitch
1947. Sur une plage, Madeleine (Anaïs Demoustier), serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François (Vincent Lacoste), étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien…
Ce qu’on en pense
Lauréat du festival d’Angoulème (lire ici), le nouveau film de Katell Quillévéré ( Suzanne, Réparer Les Vivants) déçoit pourtant dans son incapacité à rendre crédible les personnages, les situations et les bons sentiments qui l’animent. Un pur mélo à l’ancienne, dans lequel Vincent Lacoste et Anaïs Demoustiers déroulent la partition sans convaincre. Les rares audaces du scénario ( une tentative de triolisme avec un GI noir racisé et la relation dangereuse de François avec un étudiant mineur) ne mènent à pas grand chose et semblent avoir été rajoutés pour corser la sauce. En vain.
Testament
Par Ph.D
Le Pitch
Dans une ère d’évolution identitaire, Jean-Michel (Rémy Girard), un célibataire de 70 ans, a perdu tous ses repères dans cette société et semble n’avoir plus grand chose à attendre de la vie. Mais voici que dans la maison de retraite où il réside, Suzanne (Sophie Lorain), la directrice, est prise à partie par de jeunes manifestants qui réclament la destruction d’une fresque offensante à leurs yeux. Alors qu’il observe avec ironie cette époque post-pandémique où tout lui semble partir à la dérive, Jean-Michel reprend en main sa vie… et celle des autres.
Ce qu’on en pense
A 82 ans, le Québecquois Denys Arcand, réalisateur des Invasions barbares (Prix du scénario à pour Le Déclin de l’empire américain) livre son « testament » cinématographique sous la forme d’un pamphlet contre la cancel culture et l’esprit woke. Le monde d’aujourd’hui vu par un septuagénaire, archiviste célibataire un peu bougon, qui s’habille toujours en costumes trois pièces et refuse le smartphone. Un brin réac et lourdingue, ce Testament se consulte sans déplaisir, mais ne vaut pas celui de Nanni Moretti (Vers un avenir radieux), nettement plus fin, piquant et drôle.
L’été dernier
Par Ph.D
Le pitch
Anne (Lea Drucker), avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre (Olivier Rabourdin) et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo (Samuel Kircher), 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie…
Ce qu’on en pense
Sacré « Pire film de Cannes 2023« , où il était présenté en compétition, le nouveau (trop) long métrage de Catherine Breillat raconte l’histoire d’amour « underage » entre une avocate (Lea Drucker toujours pimpante en bourgeoise sexy) et son beau-fils de 17 ans (Samuel Kircher, en éphèbe tête à claques). A 72 ans, il faut croire que ça émoustille encore la réalisatrice des déjà redoutables Abus de faiblesse et Une vieille maîtresse. On n’y croit, évidemment, à aucun moment et on a de la peine pour la malheureuse Lea Drucker, contrainte à des scènes d’amour gênantes…
Winter Break
Par J.V
Le pitch
Hiver 1970 : M. Hunham (Paul Giamatti) est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, il est prié de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus (Dominic Sessa), un élève de premiere aussi doué qu’insubordonné…
Ce qu’on en pense
Figure du cinéma indépendant US, Alexander Payne (Monsieur Schmidt, The Descendants, Nebraska) signe une chronique de saison (tout se passe pendant les période des fêtes de noël), dans laquelle l’excellent Paul Giamatti, éternel second couteau du cinéma américain, trouve enfin un rôle à la hauteur de son talent, aux côtés de la révélation Dominic Sessa. Le cadre de campus universitaire et la photographie 70’s font parfois penser au Cercle des poètes disparus… De quoi, on l’espère, donner au grand public l’envie de s’offrir un Winter Break…
La Tresse
Par Ph.D
Le Pitch
De nos jours en Inde, Smita (Mia Maelzer) est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école. En Italie, Giulia (Fotini Peluso) travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée. Au Canada, Sarah (Kim Raver), avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est malade. Si elles ne se connaissent pas, Smita, Giulia et Sarah sont liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier…
Ce qu’on en pense
Présentée à CinéRoman 5 à Nice, cette adaptation très littérale de son propre best seller (vendu à cinq millions d’exemplaires dans le monde) par Laetitia Colombani a séduit le public, sans convaincre la critique : réalisation scolaire, montage alterné simpliste, scénario à l’eau de rose, bons sentiments, personnages caricaturaux… Tirée par les cheveux, l’intrigue défrise.
Sophie Avon : Le goût du bonheur
Par MAB
« Nous pédalions sur le chemin qui mène au village de Lios quand deux oiseaux ont surgi du fourré en nous coupant la route ». Ainsi commence le nouveau roman de Sophie Avon. Un incipit qui, comme il se doit, annonce ce qui va suivre : « Nous » renvoie à Lili et son frère Paul. Deux « personnages » qui nous sont familiers depuis les bio-fictions antérieures de la romancière. Paul vient d’acquérir une maison dans les Landes, qu’ex navigateur, il retape pour y jeter l’ancre. Et tous deux, d’une complicité indestructible depuis leur enfance d’exilés, savourent les joies naturelles de ce havre de paix. L’heure est à la contemplation joyeuse, s’il n’y avait ces deux oiseaux dont l’un tombe raide mort devant leurs roues, comme un signe du drame écologique qui va suivre.. Tout est donc installé dès cette première phrase. Rétrospectivement, on peut même y déceler la mélancolie et l’angoisse de la mort qui traversent cet ouvrage en triptyque. …Mais le titre simple et juste est « Le goût du bonheur ». Il dit d’ abord les petites joies quotidiennes de Lili en compagnie de ses deux « garçons » , Paul mais aussi Jo son compagnon. Ce trio de bobos urbains profite de ce bon temps dans la nature, comme on le fait à un âge de paix ou l’on pense avoir tout réglé. Le ton léger est assumé. Il est question de siestes au soleil, de potager, de randos et d’apéros. Or, vient le drame comme une rupture. Ces incendies de l’été 2022 qui ravagèrent les pins et ont fait fuir les habitants. La romancière les a vécus. Elle en fait un récit romanesque aux multiples personnages et tendu comme une tragédie. L’ angoisse de la narratrice est vive. Réveillant un « chagrin constant » et des « sensations anciennes »: Le départ d’Oran à l’âge de cinq ans. Sophie tombe alors le masque. Elle ne donne plus le change. Rappelle que ses parents pieds- noirs sont partis d’Algérie en laissant leur toit. La voilà, à nouveau, hantée par la malédiction du départ, reprise par ses idées noires et son manque de racines. Mais elle sait pourtant, que la forêt, ce lieu d’ancrage, va reprendre ses droits et qu’une « aube magnifique » se lèvera à nouveau. L’épilogue est donc plein d’espoir. C’est cela avoir (enfin? )le goût du bonheur. Bien mené!
Soudain seuls
Par J.V
Le pitch
En couple depuis 5 ans, Ben (Gilles Lellouche) et Laura (Mélanie Thierry) ont décidé de faire le tour du monde en bateau. Avant d’atteindre l’Amérique du Sud, ils font un détour vers une île sauvage, près des côtes antarctiques. En pleine exploration, une tempête s’abat sur eux et leur bateau disparaît. Éloignés du monde, soudain seuls face au danger et à l’hiver qui approche, ils vont devoir lutter pour leur survie et celle de leur couple.
Ce qu’on en pense
Passé avec brio à la réalisation en 2015 avec l’excellent Les Cowboys, dans lequel François Damiens jouait un père prêt à tout pour retrouver sa fille radicalisée, le scénariste de Jacques Audiard Thomas Bidegain remet le couvert avec ce survival maritime adaptaté du roman éponyme d’Isabelle Autissier. Mélanie Thierry et Gilles Lellouche embarquent donc pour une aventure en duo au bout du monde. Sans livrer une prestation inoubliable, le couple fait le job et constitue la meilleure raison d’aller voir le film, car la réalisation hésite un peu entre les genre (romance, survival, contemplatif…) et, au final, déçoit.
Les doigts coupés
Par MAB
Migration
Par J.V
Le pitch
La famille Colvert est en proie à un dilemme d’ordre domestique. Alors que Mack est totalement satisfait de patauger paisiblement et définitivement avec sa famille, dans leur petite mare de la Nouvelle Angleterre, sa femme Pam serait plutôt du genre à bousculer un peu cette routine pour montrer à ses enfants le reste du monde. Lorsqu’ils accueillent, le temps de leur halte, une famille de canards migrateurs, c’est l’occasion rêvée pour Pam de persuader Mack de les imiter et de se lancer dans un périple en famille : destination la Jamaïque, en passant par New York. Alors qu’ils s’envolent vers le soleil pour l’hiver, le plan si bien tracé des Colvert va vite battre de l’aile…
Ce qu’on en pense
Produit par le studio à l’origine des Minions et de Super Mario Bros, ce film d’animation signé du réalisateur français Benjamin Renner (Le Grand méchant renard) associé à l’américain Guylo Homsy, a toutes les chances de s’imposer comme LE dessin animé de Noël 2023. La réalisation brille par sa technique et ses superbes couleurs et le scénario réserve d’excellents moments d’humour, démotion et d’action pour tus les âges. Un « sky trip » hautement recommandé.