Cinéma

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Nice : Festival fantastique

Cinéma|

Après quelques années off, la Samain du cinéma fantastique fait son grand retour pour Halloween dans les cinémas de Nice et Beaulieu-sur-Mer. Au programme, de grands succès du film d’horreur, des courts métrages inédits, des rencontres et des découvertesLa Samain du Cinéma Fantastique s’est illustrée entre 2010 et 2016 par sa programmation audacieuse, son ambiance conviviale, la venue d’invités cinéastes de renom et sa capacité à fédérer un large public local et international. Le festival revient en 2025 avec l’ambition de redevenir un temps fort culturel de l’automne azuréen. Voici le programme jour par jour :

Samedi 25 octobre: Le Silence des agneaux (21h00 Pathé Massena)

Dimanche 26 octobre : Les Noces funèbres (14h00 Pathé Massena)

Lundi 27 octobre : Saw (21h00 Pathé Massena)

Mardi 28 octobre : Queens of the Dead (20h00 Belmondo)

Dernier train pour Busan (21h00 Massena)

Mercredi 29 octobre : Courts métrages en compétition (18h30 Belmondo)

Souviens-toi l’été dernier + Rencontre Stéphane Sanchez (20h30 Belmondo)

Get Out (21h00 Pathé Massena)

Jeudi 30 octobre : Carrie au bal du diable (21h00 Massena)

Vendredi 31 octobre : Nuit du fantastique (à partir de 19h00 cinéma de Beaulieu)

Samedi 1er novembre : Jour du fantastique (à partir de 12h30 cinéma de Beaulieu)

 

 

A House of Dynamite

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Un missile nucléaire de provenance inconnue est lancé sur Chicago. Au Pentagone et à la Maison Blanche, une course contre la montre s’engage pour déterminer qui est responsable et comment réagir

Ce qu’on  en pense

Le nouveau film de Kathryn Bigelow (Démineurs, Zéro Dark Thirty, Detroit) sort sur Netflix plutôt qu’en salles. Une chance pour les abonnés de la plateforme et  dommage pour les autres. A House of Dynamite  remet au goût du jour le « thriller nucléaire » en imaginant la détection d’un engin nucléaire inconnu au dessus de l’Atlantique. Destination : Chicago. Nombre de victimes probables : autour de 10 millions. Le film débute par une journée comme les autres pour la directrice de la sécurité nationale (Rebecca Ferguson) jusqu’à la détection du missile et la mise en place d’une cellule de crise. On suit ensuite le parcours d’un analyste de la Maison Blanche (Gabriel Basso) qui, coincé dans le trafic de la capitale US,  tente de rejoindre son poste tout en téléphonant à ses contacts en Russie pour essayer de comprendre ce qui se passe et conseiller le Président. La dernière section est consacrée au Président (Idris Elba) qui, comme George Bush Jr le 11 septembre 2001, se trouve ce matin-là en visite dans une école. Exfiltré avec l’officier portant la malette nucléaire, il devra choisir en 10 minutes entre riposte partielle, massive ou totale… Nouveau prodige de mise en scène anxiogène, le film tient ses promesses, laissant le spectateur pantelant et inquiet de savoir, non pas si un tel scénario pourrait vraiment se produire, mais quand cela arrivera et, subsidiairement, qui sera celui auquel reviendra la décision d’appuyer ou non sur le bouton…

Springsteen

Cinéma|

Par Philippe Dupuy

Le Pitch

Au début des années 80, Bruce Springsteen (Jeremy Allen  White) , sur le point d’accéder au star system, lutte pour concilier les pressions du succès et les fantômes de son passé. Réfugié dans une petite maison de New Jersey, il enregistre en solo, sur un magnétophone quatre pistes, les chansons qui formeront Nebraska  :  un disque acoustique aussi brut qu’habité, peuplé d’âmes perdues à la recherche d’une raison de croire…

Ce qu’on en pense

Après Elton John (Rocket Man) et Bob Dylan (Un Parfait inconnu), Bruce Springsteen a l’insigne honneur d’un biopic de son vivant. Il n’y tenait pas tant que ça, mais Scott Cooper (Crazy Heart, Les Brasiers de la colère) a su le convaincre qu’en adaptant le livre de Warren Zane (Deliver Me From Nowhere), il saurait éviter les travers de la bio Wikipedia Hollywoodienne. Et c’est effectivement ce qu’il a fait, dans un style indé qui le démarque des biopics standards. En se concentrant sur l’année bascule au cours de laquelle Springsteen, entre dépression chronique et vertige de la célébrité,  est retourné dans le New Jersey pour y  enregistrer son unique album acoustique (le mythique Nebraska qui ressort ces jours ci en version Deluxe augmentée), le film réussit sa mission d’introspection springsteenienne. C’est le premier biopic de rockstar  qui s’intéresse vraiment à la manière dont les chansons naissent,  à la création d’un album et aux relations entre artiste, manager (Jeremy Strong, formidable en Jon Landau)  et maison de disques.  Jeremy Allen White ( découvert en cuisinier punk dans la formidable série The Bear) offre une incarnation habitée de celui qui allait devenir le Boss,  mais n’était encore que le fils d’un père alcoolique et bipolaire dont l’image le hantait et qu’il devait affronter avant de prendre son envol définitif vers la starisation. L’acteur, qui ressemble effectivement assez au Springsteen des années 70 (sa période Al Pacino),  a même poussé le souci d’identification jusqu’à réenregistrer les chansons qu’il interprête à l’écran,  avec une voix assez proche de celle de Springsteen. On ne lui en demandait pas tant et on aurait aussi pu se passer des scènes de live dans lesquelles il singe la gestuelle du Boss. Mais pour le reste,  le film est une réussite et mérite d’être vu même si on ne fait pas partie du fan club de Bruce Springsteen. 

 

La Disparition de Josef Mengele

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Josef Mengele (August Diehl), le médecin nazi du camp d’Auschwitz, parvient à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité. De Buenos Aires au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a baptisé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès…

Ce qu’on en pense

Après Limonov, Kirill Serebrennikov n’a pas eu les honneurs de la compétition cette année à Cannes pour La Disparition de Josef Mengele. Cette adaptation étonnamment sobre du roman éponyme d’Olivier Guez  aurait pourtant largement mérité d’y figurer. On y suit, de sa fuite en Argentine à sa mort au Brésil à la fin des années 70, la cavale du médecin-chef d’Auschwitz, confronté aux questions de son fils (Maximilian Meyer Bretschneider) , venu lui rendre visite dans sa planque miteuse de Sao Paulo à la fin de sa vie. Filmé en noir et blanc,  sans fioritures mais en tension constante, le film peut se voir comme un prolongement intéressant à La Zone d’interêt.

La Petite Dernière

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Par J.V

Le pitch

Fatima (Nadia Melliti) 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue avec ses sœurs, dans une famille joyeuse et aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un tout nouveau monde. Alors que débute sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de sa famille et ses traditions. Fatima se met alors à questionner son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ?

Ce qu’on en pense

Révélée comme actrice en 2007 par Abdellatif Kechiche (La Graine et le Mulet), Hafsia Herzi poursuit parallèlement une carrière de réalisatrice qui ferait presqu’oublier son immense talent de comédienne. Son troisième long-métrage a eu les honneurs de Cannes et prouve qu’elle fait partie des valeurs sures du jeune cinéma français. On y retrouve, en plus abouties, les qualités des deux premiers (Tu mérites un amour et Bonne mère). Avec un grand sens de la mise en scène et une sensibilité qui ne vire jamais au pathos, elle s’attache à l’éducation intellectuelle et sentimentale de son héroïne de 17 ans, incarnée par la révélation Nadia Melliti. Une héroïne qui lui ressemble comme une soeur jumelle, alors que son histoire est adaptée du roman autofictionnel de Fatima Daas.

Kaamelott 2

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Les Dieux sont en colère contre Arthur (Alexandre Astier).  Après la destruction de Kaamelott, son refus obstiné de tuer Lancelot (Thomas Coussaut) précipite le Royaume de Logres à sa perte. Il réunit ses Chevaliers, novices téméraires et vétérans désabusés, autour de la Nouvelle Table Ronde et les envoie prouver leur valeur aux quatre coins du Monde, des Marais Orcaniens aux terres glacées du Dragon Opalescent…

Ce qu’on en pense

Alexandre Astier aurait-il perdu son mojo ? Le premier volet de Kaamelott au cinéma, en 2021 (lire la critique ici) avait déjà largement déçu les fans de la série TV. On espérait qu’il retrouve une verve Monthy Pythonienne pour la suite. Hélas, ce n’est pas le cas. L’adaptation hésite toujours entre fresque épique et burlesque télévisuel. On rit peu et l’intrigue est difficilement compréhensible si on n’est pas fan absolu de la série. La présence de nombreuses guests stars ne suffit pas à soutenir l’intérêt,  ni surtout à donner envie d’aller voir encore deux films du même acabit.

L’Homme qui rétrécit

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Paul (Jean Dujardin) partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Elise (Marie-Josée Croze) et leur fille Mia (Daphné Richard). Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique. Dès lors, Paul rétrécit inexorablement, sans que la science ne puisse lui expliquer pourquoi ni lui être d’aucun secours. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu périlleux.

Ce qu’on  en pense

Nouvelle adaptation du roman culte de Richard Matheson, déjà porté à l’écran par Jack Arnold en 1957,  L’Homme qui rétrécit est l’occasion pour Jean Dujardin, à l’origine du projet, d’une performance solo dans laquelle, seul à l’écran durant les deux tiers du film, son personnage affronte divers dangers liés à sa taille minuscule et se retrouve confronté à lui-même, à sa faiblesse grandissante et à l’imminence de sa mort. Le film de Jan Kounen, avec lequel Dujardin avait tourné 99F,  se veut à la fois un récit initiatique et un film d’aventure,  mais se résume surtout à une série de séquences de survie gonflées aux effets spéciaux numériques. On aurait pu s’attendre à ce que celles ci s’inscrivent dans un environnement plus moderne que le film de 1957, mais il n’en est rien. La miniaturisation du héros n’est jamais confrontée aux outils numériques comme le téléphone ou  l’ordinateur, par exemple.  Du coup, on s’interroge sur la nécessité de ce remake à 21 millions d’euros,  qui n’apporte pas grand-chose à l’original en termes de spectacle, de réflexion, ni surtout d’émotion.

Arco

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

En 2075, une petite fille de 10 ans, Iris, voit un mystérieux garçon vêtu d’une combinaison arc-en-ciel tomber du ciel. C’est Arco. Il vient d’un futur lointain et idyllique, où voyager dans le temps est possible en chevauchant des arcs en ciel . Iris le recueille et va l’aider par tous les moyens à rentrer chez lui.

Ce qu’on en pense

Présenté en séance spéciale à Cannes 2025, Arco est le premier long-métrage d’animation d’Ugo Bienvenu. Produit par Natalie Portman, il bénéficie d’un casting vocal luxueux (Swann Arlaud, Louis Garrel, Alma Jodorowki, Vincent Macaigne, Natalie Portman… ) et d’une belle exposition médiatique. Tant mieux, car avec une animation très inspirée de Miyazaki, le film est une petite merveille de poésie et de délicatesse,  sur un scénario très proche de celui d’E.T. Idéal pour une séance familiale de Toussaint.

All of you

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Meilleurs amis depuis l’université, Simon (Brett Goldstein ) et Laura (Imogen Potts) sont prêts à s’avouer leur amour  lorsque cette dernière rencontre son âme soeur grâce à une application de rencontres.  Au fil du temps, alors que leurs chemins se croisent et se séparent, ils ne peuvent qu’admettre qu’ils sont passés à côté de leur vie ensemble. Face à l’incertitude qu’impliquerait un changement de vie, Simon et Laura sont-ils prêts à tout sacrifier pour vivre l’amour qui a toujours existé entre eux, ou devraient-ils accepter leur destin ?

Ce qu’on en pense

Une romance un peu ennuyeuse,  dont la seule originalité (l’héroïne choisit de faire confiance aux algorithmes d’une application de rencontre plutôt qu’à son coeur) est rapidement oubliée pour ne plus s’intéresser qu’aux atermoiements de la jeune femme, déchirée entre une vie conjugale heureuse et l’amour qu’elle ne peut s’empêcher de ressentir pour son meilleur ami. La présence de la radieuse Imogen Poots (Outer Range), également à l’affiche du premier film de Kirsten Stewart, The Chronology of Water,  permet tout de même d’aller au bout sans trop d’effort.

Chien 51

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Dans un futur proche, Paris a été divisé en 3 zones qui séparent les classes sociales et où l’intelligence artificielle ALMA a révolutionné le travail de la police. Jusqu’à ce que son inventeur soit assassiné et que Salia (Adèle Exarchopoulos) et Zem (Gilles Lellouche), deux policiers que tout oppose, soient forcés à collaborer pour mener l’enquête.

Ce qu’on en pense

Après les très réalistes Bac Nord et Novembre, Cedric Jimenez se frotte au polar dystopique à la Blade Runner/Minority Report avec un casting d’enfer (Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Romain Duris, Valeria Bruni Tedeschi…) et 42 gros millions de budget. Le résultat est à la hauteur : pas une seconde de répit et des scènes spectaculaires, pour un semblant de réflexion sur les dangers de l’Intelligence Artificielle. En se concentrant sur le duo de flics (Lellouche-Exarchopoulos relookés Blade Runner) et sur l’action pure,  avec des drones mitrailleurs de partout, Jimenez  tire du roman de Lauent Gaudé  un blockbuster à la française, clinquant et pétaradant à souhait. Avec un budget plus modeste , des acteurs inconnus et quelques moments de répit, le film aurait sans doute été bien meilleur. Mais il est attendu comme le Messie par les exploitants de salles pour booster les chiffres de fréquentation de l’année. Mission possible ?

Deux pianos

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Par J.V

Le pitch

Mathias Vogler (François Civil) rentre en France après un long exil. La mentore de sa jeunesse, Elena (Charlotte Rampling) , souhaite qu’il donne une série de concerts au piano à ses côtés à l’Auditorium de Lyon. Mais dès son retour, une rencontre avec un enfant qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, son double, plonge Mathias dans une frénésie qui menace de le faire sombrer, et le mènera à Claude (Nadia Tereszkiewicz): son amour de jeunesse.

Ce qu’on en pense

Un mélo signé Arnaud Desplechin avec François Civil, Charlotte Rampling et Nadia Tereszkiewicz, sur fond de piano classique (Bartok, Bach, Chopin…) , ça ne se refuse pas. Les amateurs du genre y trouveront leur compte. Certes, on a souvent l’impression d’avoir déjà vu le film tant la mise en scène est classique,  le scénario sans surprise et le casting archi connu. Mais le classicisme n’est pas un défaut,  surtout quand il est porté par le talent.

The Chronology of Water

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Ayant grandi dans un environnement ravagé par la violence et l’alcool, la jeune Lidia (Imogen Poots) peine à trouver sa voie. Elle parvient à fuir sa famille et entre à l’université, où elle trouve refuge dans la littérature. Peu à peu, les mots lui offrent une liberté inattendue…

Ce qu’on en pense

Après un premier court métrage qui n’avait guère convaincu (Come Swim 2017), Kristen Stewart est revenue au printemps à Cannes présenter son premier long métrage dans la sélection exigeante du Certain Regard. Adapté du récit autobiographique de Lidia Yuknavitch, le film met en scène l’excellente Imogen Poots (Outer Range) dans le rôle d’une jeune femme qui cherche à se délivrer de l’emprise d’un père incestueux. Filmé en 16 mm,  avec une narration fragmentée et une mise en scène organique, The Chronology of Water adopte tous les attributs du drame indé radical. Un peu trop peut-être…

Marcel et M. Pagnol

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Par J.V

Le pitch

A l’apogée de sa gloire, Marcel Pagnol reçoit la commande d’une rédactrice en chef d’un grand magazine féminin pour l’écriture d’un feuilleton littéraire, dans lequel il pourra raconter son enfance, sa Provence, ses premières amours… En rédigeant les premiers feuillets, l’enfant qu’il a été autrefois, le petit Marcel, lui apparaît soudain. Ainsi, ses souvenirs ressurgissent au fil des mots : l’arrivée du cinéma parlant, le premier grand studio de cinéma, son attachement aux acteurs, l’expérience de l’écriture. Le plus grand conteur de tous les temps devient alors le héros de sa propre histoire…

Ce qu’on en pense

Qui mieux que Sylvain Chomet pour réaliser un dessin animé sur Marcel Pagnol ? Personne sans doute. Le réalisateur des Triplettes de Belville parvient à insuffler poésie et magie à l’exercice ingrat du biopic. Un superbe anime qualité France à voir en famille avant de passer à la librairie acheter les oeuvres complètes de Marcel Pagnol. Seul petit bémol : l’accent marseillais chelou des personnages doublés par des acteurs parisiens.

French Lover

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Par Ph.D

Le pitch

Abel Camara (Omar Sy) est l’acteur en vue du moment, et lorsque Marion (Sara Giraudeau) , l’incarnation parfaite de la “Girl next door”,  lui rend service un jour, aucun des deux ne soupçonne que c’est le début d’une grande histoire d’amour...

Ce qu’on en pense

Coup de foudre à Notting Hill sur Seine, avec Omar Sy dans le rôle de Julia Roberts et Sara Giraudeau dans celui tenu par Hugh Grant. Le scénario, transposé dans le monde du cinéma français, façon 10 pour cent, est malin, les dialogues sont bien écrits et le casting est top (Pascale Arbillot, Alban Ivanov, Cindy Bruna,  Agnes Hurstel…). Dommage que la réalisation ne suive pas !  Tout est inutilement surligné et ça dure deux plombes.  On passe quand même un bon moment.

One to One

Cinéma|

Par Ph.D

Construit autour du concert que donna John Lennon en août 1972 au Madison Square Garden (l’un des derniers de sa carrière),  au profit d’une institution pour enfants atteints de handicap mental , ce documentaire anglais retrace l’installation à New York du couple John & Yoko et leur activisme politique débordant de l’époque. Sans recours aux interviews, ni à la voix off, le film balaie les années Vietnam, Nixon et Black Panthers par le biais de l’écran de télé installé au pied du lit où les deux stars avaient pris l’habitude de donner  leurs interviews. On peut juger de la sincérité de l’engagement politique de Lennon, de la solidité du couple formé avec Yoko et se rendre compte que, de Nixon à Trump, les choses ont finalement assez peu évolué aux Etats Unis d’Amérique. Il manque juste une voix comme celle de Lennon pour secouer l’apathie ambiante. A voir.