Cinéma

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Le Roman de Jim

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Aymeric (Karim Leklou) retrouve Florence (Laetitia Dosch), une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim naît, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu’au jour où Christophe (Bertrand Belin), le père naturel de Jim, débarque… Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité…

Ce qu’on en pense

Cinéastes de la France des régions (ici le Haut-Jura) les frères Larrieu adaptent à leur façon Le Roman de Jim de Pierric Bailly. Un mélodrame poignant qui aborde la paternité sous un angle original : celui d’un homme privé de l’enfant qu’il a élevé sans qu’il soit le sien. Un rôle en or pour Karim Leklou associé à la toujours surprenante Laetitia Dosch,  Bertrand Belin dans le rôle du père biologique et une pétillante Sara Giraudeau. Un film sensible et juste, magnifié par la beauté des montagnes que les Larrieu filment avec autant d’amour que leurs personnages.

City of Darkness

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Dans les années 80, le seul endroit d’Hong Kong où la loi britannique ne s’appliquait pas était la redoutable citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et aux trafics en tous genres. Fuyant le puissant boss des Triades Mr. Big (Sammo Kam-Bo Hung), le migrant clandestin Chan Lok-kwan (Raymond Lam) se réfugie à Kowloon où il est pris sous la protection de Cyclone (Louis Koo), chef de la Citadelle. Avec les autres proscrits de son clan, ils devront faire face à l’invasion du gang de Mr. Big et protéger le refuge qu’est devenue pour eux la cité fortifiée…

Ce qu’on  en pense

Après  Limbo, plongée viscérale dans les bas-fonds de Hong-Kong, Soi Cheang avait les honneurs du Festival de Cannes au printemps dernier pour son nouveau long métrage, City of Darkness. Présentée en séance de minuit, cette adaptation d’un manga à succès a été le choc visuel du Festival 2024. Deux heures de réalisation virtuose et de combats hallucinants, entrecoupés de considération sociales sur l’origine de la violence et  la dureté du système pour ceux qui en sont exclus. Protagoniste du film à part entière, la citadelle de Kowloon n’a jamais été aussi bien filmée. Les personnages y tracent leur route sanglante à la faucille et au marteau : tout un symbole puisque l’action se passe au moment  de la rétrocession à la Chine !

The Instigators

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

En thérapie pour troubles post traumatiques, un ancien soldat (Matt Damon) se voit proposer de voler l’argent sale du maire de Boston (Ron Pearlman). Il accepte pour payer une dette et se retrouve associé avec un autre loser comme lui, mais nettement plus cool (Casey Affleck). Evidemment, rien ne se passe comme prévu et le casse tourne au fiasco spectaculaire…

Ce qu’on en pense

Après un remake rigolo de Road House avec Jake Gyllenhaal , le véteran Doug Liman signe, pour la plateforme d’Apple, ce buddy movie d’action construit par et pour le duo Matt Damon-Casey Affleck. L’intrigue est totalement invraissemblable, mais le duo vedette tient ses promesses : Ben Affleck en gentil demeuré et Casey Affleck en ex-taulard à la coule. Les dialogues sont drôles et la mise en scène assure. On s’amuse plutôt bien pour peu qu’on veuille bien oublier l’inanité du scénario.

5 films à streamer sous la clim

Cinéma|

Par la rédaction

Il fait presque trop chaud pour sortir de chez soi et aller au ciné. Solution : mettre la clim et tenter votre chance sur les plateformes de streaming. Voici 5 films à voir à thermostat 18 °  avec un verre et des glaçons à portée de main:

Knox (Prime)

Le polar de l’été avec Michael Keaton devant et derrière la caméra. L’acteur-réalisateur endosse le rôle d’un tueur à gages atteint de démence précoce qui met en place toute une machination pour sauver son fils de la prison. En aura-t-il le temps avant de tout oublier ?

The Instigators (Prime) 

Un buddy movie d’action construit par et pour le duo Matt Damon-Casey Affleck. L’intrigue, autour d’un casse à la mairie de Boston, est totalement invraissemblable, mais le duo vedette tient ses promesse et la réalisation signée Doug Liman ne laisse aucun temps mort.

Road House (Prime) 

Doug Liman est aussi aux manettes de ce remake, 34 ans après, du film avec Patrick Swayze que Jake Gyllenhaal remplace avantageusement. Ce Road House new look ne déçoit pas. C’est de la série B d’action et de bastons au deuxième degré comme on les aime.

Rebel Moon (Netflix)

Une saga spatiale prévue en trois volets,  dont deux déjà disponibles chez Netflix. Vaguement inspirée des 7 Samourais, l’intrigue conduit à la formation d’une troupe de mercenaires de l’espace pour sauver un village de paysans  d’une armée d’occupation.  Sofia Boutella est trés bien en amazone intersidérale et la direction artistique est soignée.  A la réalisation, Jack Snyder y va mollo sur les filtres et les effets visuels. On s’en réjouit.

Scoop (Netflix)

Dans les coulisses de l’interview télévisée du prince Andrew, à propos de ses relations avec le maniaque sexuel Jeffrey Epstein. Avec Gillian Anderson en intervieweuse de choc . On pourrait croire à un épisode inédit de The Crown :  casting impeccable, réalisation nerveuse, dialogues saignants ….  Du très bon cinéma anglais

 

 

Knox

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

John Knox (Michael Keaton), un tueur à gages vieillissant, apprend qu’il est atteint d’une forme de démence à évolution rapide. Il décide de consacrer  ses derniers jours de lucidité à se racheter vis à vis de ses proches en les mettant à l’abri du besoin. C’est à ce moment que son fils, (James Marsden) qu’il m’a pas vu depuis des années,  vient le supplier de le tirer d’un très mauvais pas.. En aura-t-il le temps ?

Ce qu’on en pense

Le polar de l’été est à voir sur Prime avec Michael Keaton devant et derrière la caméra. L’acteur-réalisateur endosse le rôle d’un tueur à gages malade et en quête de rédemption. La relation père-fils fournit le liant émotionnel à une intrigue retorse autour de plusieurs meurtres dont sont tour tour accusés le père le fils. Et la maladie du héros, qui commence à tout oublier,  ne va pas lui faciliter la tâche. Keaton est, comme toujours, impeccable, mais ce sont les seconds rôles  qui donnent au film toute sa saveur  : Joanna Kulig en call girl amatrice de littérature, Al Pacino en vieil escroc rangé des voitures, et surtout Suzy Nakamura dans le rôle de l’enquêtrice à qui on ne la fait pas…

Trap

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

30 000 spectateurs. 300 policiers. Un tueur.  Cooper (Josh Hartnett), père de famille et tueur en série, se retrouve pris au piège par la police en plein cœur d’un concert.  S’échappera-t-il ?

Ce qu’on en pense

Pas de jalouses ! Après avoir produit Les Guetteurs,  oubliable premier long métrage de sa fille cadette Ishana, sorti en juin dernier, M. Night Shyamalan met en scène son ainée, la chanteuse Saleka, dans un rôle de … chanteuse. Faisant passer le sens de la famille avant le Sixième (sens),  le réalisateur de la trilogie Incassable , Split ,  Glass oublie quelque peu son sens du suspens original pour se couler dans un thriller ultra classique  au scénario truffé d’invraissemblances. Josh Hartnett y campe un tueur à la double personnalité traqué par la police pendant que Saleka déroule ses compositions sur scène.  D’où l’impression d’assister à un long clip musical mis en scène par papa.

Maxxxine

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Los Angeles, dans les années 80. Star de films pour adultes et aspirante actrice, Maxine Minx (Mia Goth) décroche enfin le rôle de ses rêves. Mais alors qu’un mystérieux tueur traque les starlettes de Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine…

Ce qu’on en pense

Avec  X, son film précédent,sorti en 2022,   Ti West  accédait  au statut de cinéaste « hype », capable de réinventer le slasher tout en s’inspirant des maitres du genre. MaXXXine en est la digne suite. On retrouve Mia Goth dans le rôle de l’actrice survivante,  alors qu’ elle tente à nouveau de devenir une star des années 1980… Outre son intrigue classique (mais plus maline qu’elle n’en a l’air) de film d’horreur et quelques scènes gore de bon aloi , le film offre une formidable virée dans l’époque, dont la réalisation reprend le stylisme et le grain d’image,  tout en multipliant les références. Aux côtés de Mia Goth, Kevin Bacon joue le rôle d’un détective privé pour le moins atypique. Les fans du réalisateur américain ne seront pas déçus. 

Largo Winch 3

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Depuis l’enlèvement brutal de son fils Noom (Narayan David Hecter), Largo Winch (Tomer Sisley) fait l’objet d’une impitoyable machination cherchant à l’anéantir et à détruire le groupe W. Pour faire éclater la vérité et retrouver son fils, Largo se lance dans une traque sans relâche. Des forêts canadiennes, en passant par Bangkok, jusque dans les profondeurs des mines birmanes, il ne sait pas encore qu’il devra faire face aux démons du passé…

Ce qu’on en pense

Troisième aventure filmée pour le héros de BD incarné par Tomer Sisley. Jérome Salle cède la place au Belge Olivier Masset-Depasse (Duelles) pour la réalisation et  James Franco joue les méchants de service. Le  mano à mano entre les deux hommes tient ses promesses tandis que  Clotilde Hesme et Elise Tilloloy jouent avec talent les atouts de charme de l’épisode. Dommage que le scénario, inspiré de la série BD, reste du niveau d’un film pour ados. Malgré les facilités et les invraissemblances, on passe quand même un bon moment. 

Full River Red

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Chine, XIIe siècle. Dans quelques heures va se tenir une rencontre diplomatique de la plus haute importance entre Qin Hui (Jiayin Lei), chancelier de la dynastie Song, et une délégation Jin de haut niveau. Or voilà que le diplomate Jin dépêché sur place est assassiné et la lettre destinée à l’Empereur dérobée. Le chancelier demande alors au caporal Zhang Da (Teng Shen), escorté par le commandant en second Sun Jun (Jackson Yee), de ramener la précieuse missive avant le lever du soleil. Au fil de leurs recherches, des alliances vont se former et des secrets seront révélés…

Ce qu’on en pense

Inspiré par un poème patriotique attribué à Yue Fei, général de la dynastie Song, le nouveau film de Zhang Yimou, apparaît également très inspiré par la ligne politique nationaliste du gouvernement Chinois. Malgré son titre anglais, Full River Red semble d’ailleurs essentiellement destiné au marché intérieur chinois,  avec ses longues plages de dialogues incompréhensibles, son rendu théâtral et ses traits d’humour saugrenus. Pour les fans hardcore du réalisateur d’Epouses & Concubines et de Hero.

Comme le feu

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Jeff (Noah Parker), 17 ans, est secrètement amoureux d’Aliocha (Aurélie Arandi-Longpré). Tous deux admirent le mystérieux Blake (Arieh Worthalter), un vieil ami du père de la jeune fille, qui les invite à passer quelques jours dans son chalet de chasse au cœur du grand nord canadien. Là, en pleine nature, les deux adolescents se confrontent à un monde d’adultes puérils, prêt à s’embraser…

Ce qu’on en pense

Récompensé par le Grand Prix du Jury international à  Berlin, le nouveau film de Philippe Lesage impose le cinéaste quebecquois parmi les auteurs à suivre de la nouvelle génération . Entièrement tourné en plans séquences, Comme le feu porte bien son nom : brulant, intense  il confronte les générations en interrogeant sur le rapport au mentor, avec, dans le rôle de cinéaste adulé mais peu sympathique,  Arieh Worthalter, césarisé en début d’année pour sa prestation dans Le Procès Goldman.

Deadpool & Wolverine

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson (Ryan Reynolds) passe d’un petit boulot à un autre sans vraiment trouver sa voie. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… A condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéantis.  Refusant catégoriquement, Wade endosse de nouveau le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine (Hugh Jackman) de l’aider à sauver son univers…

Ce qu’on en pense

Le rachat par Disney des licences de super-héros détenues par la 20th Century Fox ( X-Men, Deadpool, Wolverine) pouvait laisser craindre une certaine aseptisation des scénarios, notamment dans le cas de Deadpool. Il n’en est rien, heureusement,  avec ce nouveau volet des aventures du plus irréverencieux des super-héros, associé pour l’occasion au plus féroce, le redoutable Wolverine.  Réalisé par Shawn Levy, « Deadpool et Wolverine » manie toujours habilement l’humour potache. Pas de  censure, non plus,  dans les scènes d’actions, carrément gores. Le film s’amuse même à parodier l’univers Marvel, tournant allègrement en dérision son fameux  « multivers ». Aux côtés de Ryan Reynolds et Hugh Jackman, la première Lady Di de la série The Crown, Emma Corrin,  incarne idéalement la redoutable Cassandra Nova et donne une touche féminine bienvenue à cet épisode très réussi.

Napoléon

Cinéma|

Par  Ph.D

Le Pitch

La conquête acharnée du pouvoir par Bonaparte (Joaquin Phoenix),  à travers le prisme de ses rapports passionnels et tourmentés avec Joséphine (Vanessa Kirby), le grand amour de sa vie…

Ce qu’on en pense

Très attendu,  le Napoléon de Ridley Scott avec Joaquin Phoenix en donne pour son argent côté reconstitution historique et batailles,  mais échoue à percer le mystère de l’homme derrière le conquérant et à provoquer la moindre émotion. Le réalisateur s’y emploie pourtant,  via nombre de scènes d’amour avec Joséphine,  incarnée par la délicieuse Vanessa Kirby (The Crown). Mais rien n’en sort vraiment. La différence d’âge inversée entre les acteurs et les personnages historiques et leurs accents anglais empêchent d’y croire.  Même Joaquin Phoenix, monolithique,  semble avoir renoncé à une quelconque incarnation.  On peut quand même aller voir le film en salles pour la dimension épique des batailles,  dans lesquelles le réalisateur de Gladiator ou de La Chute du Faucon Noir excelle, mais il ne faut pas en attendre plus. Aucune perspective historique, aucune analyse psychologique, aucun point de vue politique : c’est du cinéma de pure illustration. Le degré zéro du biopic historique. 

Twisters

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Ancienne chasseuse de tornades, Kate (Daisy Edgar-Jones) est encore traumatisée par la mort de ses amis et de son compagnon de l’époque lors d’une mission. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque son ami Javi (Anthony Ramos) lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action. Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens (Glen Powell), célèbre pour ses vidéos postées sur les réseaux sociaux. Lorsque la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril…

Ce qu’on en pense

Après le poignant et trés personnel  Minari , six fois nommés aux Oscars, Lee Isaac Chung commet pour Hollywood ce reboot dispensable du Twister de Jan de Bont,  dont le seul véritable intérêt est de faire émerger des tornades – toujours spectaculairement filmées- une nouvelle génération de comédiens (Glen Powell, Daisy Edgar-Jones, Anthony Ramos). L’occasion d’instaurer un soupçon de romance entre deux scènes d’actions, au sein d’un scénario de film catastrophe sans la moindre originalité.

Axel F

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Lorsque la vie de sa fille Jane (Taylour Page) est  menacée par des trafiquants de drogue, l’inspecteur Axel Foley (Eddie Murphy) accourt, fait équipe avec un nouveau partenaire (Joseph Gordon-Levitt) et retrouve ses vieux potes Billy Rosewood (Judge Reinhold) et John Taggart (John Ashton). La température va monter d’un cran à Beverly Hills…

Ce qu’on  en pense

Trente ans après ses derniers exploits dans le rôle, Eddie Murphy réendosse le bombers d’Axel Foley pour une quatrième aventure du Flic de Beverly Hills. Le film de Marc Molloy rend hommage à la franchise avec ce qu’il faut d’action, de poursuites, de vannes et de clins d’oeil aux trois épisodes précédents. Même épaissi de qulques dizaines de kilos, Eddie Murphy est encore capable de dynamiter le rôle et le voir retrouver ses anciens acolytes est un pur plaisir de mangeur de pop-corns. Les nouveaux venus (Kevin Bacon en méchant, Joseph Gordon-Levitt en comparse et Taylour Page dans le rôle de la fille rebelle)  s’intègrent parfaitement à l’équipe originale et les deux heures de film défilent sans temps mort. Bien sûr, si l’on ne fait plus ce genre de comédies d’action estampillées 80’s, c’est qu’il y a de bonnes raisons (c’est vieillot et lourdingue), mais un petit shoot de nostalgie de temps en temps ne fait de mal à personne. Blockbuster de l’été sur Netflix ! 

Sons

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Eva (Sidse Babett Knudsen), gardienne de prison exemplaire, fait face à un véritable dilemme lorsque Mikkel (Bull Sarning), le jeune homme responsable de la mort de son fils, est transféré dans l’établissement pénitentiaire où elle travaille. Sans dévoiler son secret, Eva sollicite sa mutation dans l’unité du jeune homme, réputée comme la plus violente de la prison…

Ce qu’on en pense

Révélé par The Guilty, le  Danois Gustav Möller confirme son talent pour les drames sous haute tension avec ce nouvel effort,  dans lequel il met en scène l’actrice césarisée de L’Hermine, sa compatriote Sidse Babett Knudsen. Le face à face avec son partenaire, l’épatant Sebastian Bull Sarning,  tient ses promesses dans une mise en scène au scalpel pour une réflexion sur la vengeance, le pardon et la rédemption.