Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Ce fut Le Périgord, puis Le Bangkok, aujourd’hui La Langouste. De quoi perdre le Nord, peut-être, mais pas l’adresse de ce vaste espace, inespéré en centre ville, à deux pas de l’avenue Jean Médecin. Entièrement rénovés par George Mordekhashvili, leur propriétaire géorgien, la grande salle au coin cheminée ornée de sculptures de Marina Hubner, la vaste véranda lumineuse et le patio-jardin aux grands palmiers, vous accueillent à nouveau au 7 de l’avenue Clemenceau. Sébastien Lopez, ex du Carré Llorca , y mitonne une cuisine de «gastro-brasserie» bien conduite: filet de loup rôti, fenouil et artichauts sautés en persillade, vierge de tomates confites et agrumes, Saint-Jacques snackées, tombée d’endives au miel et safran, mousseline de carottes jaunes, foie gras mi-cuit mariné au Porto et figues, à la poire pochée et baba au sirop d’agrumes, velouté de butternut, oeuf mollet, crumble noisettes et champignons… Ça tient la route jusqu’aux desserts, signés Julien Massot, qui officia, entre autres, à La Place de Mougins et au Saint Paul. En salle, Sacha veille au grain et il a l’oeil. On regrettera peut-être que la carte des vins ne soit pas plus fournie, mais le rapport espace-cuisine-atmosphère-prix (formules à moins de 30 euros) ramène à cette table accueillante, pour les déjeuners d’affaires autant que les dîners en amoureux.
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