Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Ancien de Robuchon, Ducasse et Charial, Mickaël Gracieux , chef étoilé de la rue Lepante, commence une nouvelle vie à L’Aromatedeuxième du nom, ouvert le jour de la Saint-Valentin à deux pas de la place Massena à Nice. Dans une ambiance de salon contemporain (parois aux motifs de tommettes , palmiers stylisés et jeux de lumière), la pièce en marbre veiné du Brésil qui porte la vitre panoramique de la cuisine est une véritable œuvre d’art. La cuisine est d’une gastronomie exigeante d’esprit et de méthode. On aime le tourteau servi en fine gelée d’étrilles au gingembre, émulsion de fenouil et coriandre fraîche, le velouté de petits pois et royale de foie gras de Chalosse, pain à la fleur de sel, les ravioles de pomme de terre, jus de palourdes au vert et perles de hareng fumé, le bar de ligne cuit aux feuilles de citronnier, sabayon soufflé poivre-lime, brocoletti et pousses de blettes, le suave pigeon en cocotte lutée à la sarriette, saupoudré de noisette du Piémont, raviole de champignon, jus ail-verde… et au dessert le tube craquant, crémeux citron-orange et sorbet mandarine et le millefeuille aux pommes Chanteclerc, crème glacée mascarpone, velouté de caramel . L’Aromate 1 était l’étoilé «oublié» de Nice : L’Aromate 2 se rappelle au bon souvenir des gastronomes.
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