Gran Turismo 7

//Gran Turismo 7

Gran Turismo 7

Par Cédric Coppola

Véritable institution des jeux de course, Gran Turismo célèbre cette année son 25e anniversaire. Histoire de célébrer l’évènement comme il se doit, Polyphony Digital nous gratifie d’un 7e épisode canonique prêt à faire vrombir les moteurs des PS5. En découle une véritable lettre d’amour au sport automobile, concoctée avec soin et qui fait preuve d’une certaine classe. De quoi séduire tous les amateurs. Les joueurs déçus du volet « Sport » sorti sur PS4 peuvent se réjouir : un véritable mode carrière est de retour. On y trouve tout ce qui a fait le charme de la licence, tels des permis à passer pour avoir accès à des courses de plus en plus ardues, quelques défis à relever, des championnats… C’est extrêmement complet et les nombreux circuits réels (Nürburgring, Spa-Francorchamps…) côtoient des tracés imaginaires bien connus des fans (Trial Mountain Circuit, High speed ring…) situés aux quatre coins du globe. Différentes variantes sont disponibles pour chacun d’entre eux pour décupler le plaisir et la météo dynamique complique parfois un peu plus les choses. Extrêmement complet sur ce point donc. Reste à choisir son bolide, parmi les 424 à disposition. On est loin du record de la franchise mais les développeurs se sont attachés à reproduire fidèlement les comportements. Séries GT, Formule 1, Rallyes, Sportives, Citadines, à traction avant / arrière, 4 roues motrices… Le choix demeure conséquent et on empile les bijoux dans son garage virtuel. Cela tombe bien : un des objectifs est de les collectionner.Pour cela on peut passer par le revendeur d’occasion, directement par les showrooms des différentes marques ou en gagner en remplissant des missions. Celles-ci se trouvent dans un nouveau lieu, nommé « le Café ». Dans ce bistrot situé au centre de la MAP (qui fait office de Hub), Luca, le patron, vous demande de remplir des menus généralement consacrés à une écurie. Une fois ces objectifs accomplis (en général on gagne trois voitures), on a droit à un petit récapitulatif historique,  puis on accède à un nouveau challenge. Un concept pas révolutionnaire , mais bien pensé pour initier les novices à la saga.

 

Petit bémol : on ne peut plus revendre ses voitures… Une manière d’introduire de manière sournoise la possibilité d’acquérir des crédits virtuels avec de l’argent réel (option non disponible à l’heure de ce test)… Sans passer à la caisse il faut forcément accumuler des dizaines d’heures de jeux pour s’offrir un modèle très puissant. Heureusement,  l’achat de pièces mécaniques (qui permettent de booster les véhicules) est accessible sans dépenser un denier, ce qui permet de ne pas trop freiner la progression. Véritable passionné, Yamauchi-San met également en avant le mode photo, extrêmement complet et les replays. Autant que le plaisir procuré de chaque run, il s’agit de mettre en lumière tout ce qui entoure le monde des quatre roues. Tout est donc pensé dans son moindre détail, y compris dans les modes en ligne, compétitifs ou non, bien incorporés à l’ensemble. Que l’on active le mode ray-tracing ou le mode performance (plus fluide et que l’on recommande facilement), Gran Turismo 7 est très beau. Les graphismes sont fins et on s’y croirait. Le rendu reste toutefois très sobre à l’opposé par exemple de l’aspect coloré / fun (parfois trop) de Forza Horizon. C’est aussi nettement moins arcade, même si différentes aides peuvent être activées. Les férus de simulation seront heureux d’apprendre que les réglages sont très pointus. Utile pour battre ses records à haut niveau. Quant au gameplay, au Pad ou au volant, il est efficace, dans la lignée des précédents opus. Le plus gros du travail consistant de façon classique à suivre la bonne trajectoire, à freiner avant le virage pour accélérer lorsqu’on sort de ce dernier. Très agréable donc, à l’image de ce titre solide, taillé pour faire un carton. (Testé sur PS5)

 

 

By |mars 3rd, 2022|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

About the Author:

Leave A Comment

trois × trois =