A Perpignan, entre 1995 et 2001, une adolescente disparaît et trois jeunes femmes sont assassinées autour de la gare. Elles sont jeunes, belles et animées par un fort désir d’émancipation. Leurs visages s’affichent dans les journaux. Elles deviennent « les Disparues de la Gare« . Flore Robin (Camille Razat), jeune enquêtrice, fait ses premiers pas dans la police le jour même où le premier corps est retrouvé. Elle devra faire équipe avec le capitaine de police Franck Vidal (Hugo Becker) et son mentor Felix Sabueso (Patrick Timsit), longtemps mis au placard mais rappelé spécialement pour cette affaire hors normes. Parallèlement, la mère de la jeune fille portée disparue (Melanie Doutey) , explore chaque piste pour retrouver sa fille. Pendant 20 ans, alors qu’une véritable psychose s’abat peu à peu sur la ville, la traque d’un tueur en série impitoyable mais introuvable fait rage.
Ce qu’on en pense
Si vous avez vu et aimé Sambre, passez votre chemin. Cette nouvelle série sur la traque d’un tueur en série, basée sur une histoire vraie, y ressemble comme deux gouttes d’eau, mais ne lui arrive pas à la cheville en termes de réalisation, de jeu, de reconstitution d’époque, ni d’émotion. Ne parlons même pas de la dénonciation des violences faites aux femmes… Le personnage principal, joué (paresseusement) par Camille Razat, est aussi factice que les dialogues et la voix off. Heureusement, la prise de son, problème récurrent des séries et des films français, est si mauvaise qu’on en rate la moitié ! On se croirait sur TF1, mais c’est bien une série Disney France.
Le pitch
L’inspecteur Runarsson est envoyé de Reykjavík sur la péninsule de Snaefellsnes pour enquêter sur ce qui apparaît comme le suicide d’un banquier. Pourtant, certains indices sèment le doute. Pour résoudre ce crime, le policier va devoir faire face à de nombreux obstacles dans cette petite communauté.
Ce qu’on en pense
Une série islandaise qui vaut surtout pour ses décors et ses personnages : un flic nerveux, une adjointe nymphomane, des affairistes impliqués dans de louches trafics, un gang de bikers… L’intrigue brasse un peu trop de pistes pour être crédible et trois épisodes auraient largement suffi à en faire le tour, mais on reste pour l’ambiance nordique, mêle si ça se passe en été et qu’il fait beau tout le temps…
Le pitch Une décennie dans l’intimité d’un couple au fil des réveillons de la Saint Sylvestre. Ana (Iria Del Rio), qui se cherche, et Óscar (Francesco Carril), médecin à la vie plus rangée, se sont rencontrés lors du Nouvel An, le soir de leurs 30 ans…
Ce qu’on en pense
Sur le modèle éprouvé de Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman 1973), l’Espagnol Rodrigo Sorogoyen (As Bestas) met en scène le même couple (Iria De Rio-Francesco Carril) que l’on retrouve durant dix réveillons de nouvel an successifs, de leur rencontre à… (no spoiler). Radiographie de la vie d’un couple dans l’Espagne contemporaine, c’est bavard (très), émouvant (un peu), drôle (pas mal), sexy (au début surtout) , intelligent, bien joué et bien réalisé, mais en dessous, à notre humble avis, de Scenes from a Mariage qu’avait réalisé Hagai Levi sur le même principe.
Le pitch William et Brahim ont fait d’Apash Music une vraie réussite. Le label vient justement de signer la dernière sensation musicale : le groupe Cobra, mené par Zak et Salif (Delil Ozhan, Heardley Stinvil) , un duo de jeunes rappeurs prêts à s’imposer dans le game. Malgré ce succès, l’équilibre du label est en réalité plus fragile. Entre des accusations de fraude et le retour de vieux démons, Apash Music risque tout simplement de disparaître. Et lorsqu’une guerre d’égo éclate entre leur deux nouvelles pépites, William et Brahim auront du mal à contenirune inévitable escalade de violence…
Ce qu’on en pense
L‘univers du rap français et ses coulisses sont toujours au centre de l’intrigue, de la saison 3 de Validé. Toujours cornaquée par Franck Gastambide, la Saison 3confirme les qualités des deux premières : réalisation punchy, BO rap solide, immersion réaliste dans l’univers rap, des cités et de la nuit, dialogues bien écrits, personnages attachants, casting réussi et guests bienvenus. Sous l’effet du format court (30 minutes par épisode), l’intrigue paraît toujours un peu shématique. Mais, on continue à valider !
La disparition de Sarah Leroy (Nelligan), quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Un coupable fut vite arrêté. Pourtant, dans chaque foyer, chaque bistrot, on continuait à élaborer des hypothèses. Ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su. Vingt ans plus tard, Fanny (Marie Denarnaud), journaliste, revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qui resurgit …
Ce qu’on en pense
Fans de Mylene Farmer, passez votre chemin! Vous n’entendrez pas la chanson qui a inspiré le titre de la nouvelle série de France 2 (les droits étaient trop chers ?) et rien dans la réalisation n’évoque l’univers de la chanteuse. C’est pourtant bien elle, compilée sur cassette audio à la mode de l’époque , qui a fourni aux jeunes héroïnes le nom de leur bande : « les désenchantées ». Fanny (Marie Denarnaud), petite soeur de la chef de gang (Constance Labbé), n’en faisait pas partie et a vécu la disparition de Sarah de l’extérieur. Lorsque son journal l’envoie en Normandie couvrir le retour du coupable désigné, libéré de prison après 20 ans d’incarcération, elle retrouve l’odeur du chlore de la piscine municipale, les serments d’amitié, les jalousies et les secrets de son enfance . Adaptée du roman de Marie Vareille cette mini série en 4 épisodes parvient à restituer l’atmosphère des années 90 et les liens d’amitié qui unissait les protagonistes avant le drame. Grace en soit rendue au formidable casting féminin. Dommage que la réalisation soit aussi appuyée et la résolution du mystère aussi invraissemblable ! On a failli voir une bonne série française…
Recalée de sa formation pour entrer dans la police, Tea (Clara Dessau) est recrutée par les services spéciaux pour infiltrer la famille d’un trafiquant de drogue. Elle se retrouve déchirée entre sa mission et son amitié naissante avec Ashley (Maria Cordsen), la femme du chef de gang…
Ce qu’on en pense
Une excellente série policière danoise qui évite les scènes de violence inutiles et déjoue les codes de l’infiltration mafieuse en mettant l’accent sur l’empathie de l’agente infiltrée pour la femme du chef de gang. L’ambiance reste tout de même assez sombre (comme il se doit pour une série nordique) et pesante, avec un rythme assez lent. Le charme de The Asset repose en grande partie sur celui de l’interprète principale Clara Dessau, une vraie découverte. L’épisode final laisse espérer une saison 2.
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