Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
A deux pas de la place Masséna, du Cours Saleya et du Vieux Nice, Fine Gueule est au carrefour des bons chemins. A l’intérieur, la cuisine centrale, héritée de l’enseigne précédente (In Vino), dévore l’espace et impose la convivialité. Passé par quelques belles maisons (Le Carré des Feuillants, Joël Robuchon à Monte-Carlo, La Mère Brazier, La Cour des Loges, Le Royal Bellecour à Lyon), Géraud Gary-Bobone ne bricole pas une bistronomie pour les mauviettes mais offre une cuisine gourmande et rassembleuse. Le guide Michelin lui a accordé son seul nouveau Bib Gourmand de l’année dans les Alpes-Maritimes. C’est justice, dès la formule de midi (16 €) avec velouté de châtaignes et toast de brioche et une délicieuse kefta de boeuf et aubergine confite. La carte balance entre malice bistrotière et gastronomie bonhomme. L’assiette est généreuse (les pâtes casarecce et gambas, bisque à l’estragon ), les classiques assumés et revus en finesse : rognons à la plancha-purée, cabillaud rôti façon aïoli, pain perdu ou tarte au citron meringuée… Punch et savoir-faire, accueil adorable, service prompt et juvénile, carte des vins aux élans bio… Fine Gueule n’offre que 50 couverts répartis sur la terrasse couverte, devant le grand comptoir, le long de la cuisine vitrée et dans l’arrière-salle aux murs de pierres. Alors, un conseil : réservez !
(Photos J.G)
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