Ça vient de sortir

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Juste sous vos yeux

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Par Ph.D

Le pitch

Sangok (Hye-Young Lee), une actrice disparue des écrans depuis des années, revient en Corée pour rencontrer un célèbre réalisateur qui lui a proposé de jouer dans son prochain film. Malgré son désir de revenir sur le devant de la scène, le grave secret qu’elle renferme la rend hésitante…

Ce qu’on en pense

Présenté à Cannes 2021, le nouveau film d’ Hong-Sang Soo a mis du temps à arriver jusqu’à nos salles. Fidèle à son principe de mise en scène,  fait de longues discussions, généralement tenues lors de repas arrosés et  filmées en plans fixes,  le prolifique réalisateur Coréen nous raconte cette fois l’histoire d’une actrice triplement sur le retour (elle n’est plus trés jeune et s’est exilée aux Etats-Unis où elle n’a plus tourné depuis longtemps),  qui revient au pays pour rencontrer un  réalisateur célèbre qui lui a proposé  le rôle principal de son prochain film. Hye-Young Lee et Hae-hyo Kwon, double cinématographique favori d’Hong-Sang Son,  livrent  une prestation de haut vol, lors de la longue scène de restaurant qui constitue toute la deuxième partie du film. Pourtant,  on avoue s’être ennuyé plus que d’habitude en attendant le final, réussi et quelque peu déchirant.

Astérix : Dictionnaire Insolite

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Par la rédaction

Après son impressionnant Dictionnaire insolite des Tontons flingueurs  Philippe Durant livre une nouvelle somme. Riche d’un millier d’illustrations, d’archives rares tirées de collections privées et de ressources inattendues, ce Dictionnaire insolite d’Asterix ne laisse rien de côté  : albums, dessins animés, films, personnages, tout y est. L’ouvrage s’appuie sur des dizaines d’interviews inédites, avec Albert et Sylvie Uderzo, Anne Goscinny, mais aussi avec des auteurs, voix et acteurs qui ont marqué la série sur petit et grand écran  : Pierre Tchernia, Alain Chabat, Édouard Baer, Roger Carel… sans oublier Alain Delon et Gérard Depardieu.  Avec humour, l’auteur dévoile les anecdotes encore inconnues du grand public sur les albums mais aussi les parcs d’attractions, publicités et bizarreries diverses, parodies, éditions étrangères… L’ouvrage explore également l’écriture de scénarios, la réalisation de story-boards, le théâtre, et le contexte historique. Plus qu’un pavé  : un menhir  ! Indispensable.

 

Une Vie heureuse

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Par MAB

Ginette Kolinka n’est pas partie à la retraite à 62 ans. Encore moins à 64. A 98 ans, elle travaille encore. Son job ? « Passeuse de mémoire ». Comment ? En parcourant la France, depuis plus de vingt ans, à la rencontre de collégiens et lycéens pour livrer jusqu’au bout, son témoignage en tant qu’une des dernières survivantes de l’holocauste nazi. Pourtant, elle a très longtemps gardé le silence : « je n’avais rien raconté à mon mari, ni à mon fils (Le batteur de Téléphone, Richard Kolinka». Or désormais elle parle, elle dit, elle relate et voit même ses entretiens avec Marion Ruggieri publiés chez Grasset : « Retour a Birkenau » et « Une vie heureuse » . Elle y rapporte toute sa vie avant et après Auschwitz- Birkenau, le camp où sont morts son père et son jeune frère Gilbert et où elle croisa Simone Veil. « Attention, précise l’infatigable Ginette : « Une vie heureuse » c’est depuis le retour. On ne peut pas oublier. On n’efface pas. Mais l’on n’est pas obligé de vivre avec. » Pas de chronologie dans cette nouvelle conversation sans tabou, mais des souvenirs égrenés depuis l’appartement, au cœur de Paris, où elle vit depuis l’âge de 10 ans à l’exception de trois ans de 1942 à 1945. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus. Les disques d’or de Richard. Les photos de ses cinq sœurs et même les meubles qu’ont laissé les « collabos ». Point fixe, d’où Ginette, dans son fauteuil, traverse une fois encore les années : Évoquant à nouveau, pour le lecteur, l’atelier de confection du père, l’horreur de la déportation, le retour à l’état de « quasi cadavre », son mariage avec un homme adoré et « rigolard », et les marchés faits ensemble jusqu’à un âge avancé. Travail qui selon elle, l’a sauvé.. « J’ai tout pour être heureuse » est sa conclusion. Si vous voulez une leçon de « résilience » écoutez la !

Don’t Worry Darling

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Par Ph.D 

Le pitch

Alice Chambers (Florence Pugh), vit la vie idéale d’une femme au foyer aisée des années 50 dans une communauté isolée du désert californien. Chaque matin,  les maris partent travailler pour la société  qui a construit leur lotissement et les épouses passent leur temps entre ménage, shopping, éducation des enfants et piscine.  Jusqu’au jour où une d’elle commence à avoir des doutes sur leur mode de vie … 

Ce qu’on en pense

Présenté à la Mostra de Venise, le nouveau film d’Olivia Wilde (Perfect) est peut-être la première fiction à utiliser le metavers comme support d’intrigue. Avec son casting afriolant (Florence Pugh, Chris Pine, Harry Styles),  son esthétique léchée et sa reconstitution pimpante des années 50  le film passe de la comédie rétro au thriller paranoiaque pour dénoncer l’asservissement des femmes. On dirait un mash up réussi de Get Out,  de Truman Show et de Black Mirror !  Florence Pugh (Les Filles du Docteur March, The Mais, Black Widow)  y est particulièrement à son avantage en desperate housewife au bord de la crise de panique. Recommandé. 

Mickey 3D : Nous étions…

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Par Ph.D

Sept ans se sont écoulés depuis Sebolavy, le dernier Mickey 3D. Entre temps,  Mickaël Furnon a fait deux enfants mais pas beaucoup de musique. Il revient pourtant à son meilleur avec Nous étions humains,  nouvel album de 12 titres, entre nostalgie de l’enfance  (« Je me souviens », « Lettre à Louison »,  « Emilie dansait » )  et critique de la société  (« N’achetez pas mon disque », « La danse des éléphants », « Mon pays est tombé », « Les réseaux social », « Nous étions des humains » ). Des sujets abordés avec, toujours, ce mélange de fausse naïveté et d’humour noir qui sont la marque de l’auteur. Musicalement, la formule est inchangée,  avec une partie de titres acoustiques en forme de contines folk faussement naïves et d’autres plus pop,  enrichis de sonorités électro et d’un contrechant féminin. Par deux fois (« Je me souviens », « Lettre à Louison »),  Mickaël évoque les vacances dans le golfe de Saint-Tropez, qui ont marqué son enfance. On espère que ça lui donnera envie de revenir les chanter dans la région !

 

 

Iggy: Every Loser

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Par Ph.D

Iggy Pop a désormais trois types de répertoires à sa disposition : celui du punk rocker sauvage des années 70, celui de la pop-rock star des années 80-90 et celui du neo-crooner des années 2000. Sur scène, il mélange les trois sans problème,  comme on l’a vu encore l’an dernier à Monaco et à Nice. C’est le jeu : chaque spectateur a droit à un peu de l’Iggy qu’il préfère. Sur disque, c’est moins judicieux, voire imprudent,  comme le prouve ce nouvel album, tout sauf homogène enregistré avec un groupe composé de vieilles connaissances reconvertis en requins de studio. Trois titres punk à fond la caisse (l’excellent « Frenzy » qui ouvre l’album, « Modern Day Ripoff » avec son riff emprunté à « TV Eye » et la rythmique d « I Wanna Be Your Dog« , l’ironique « Neo Punk« ),  4 titres pop bien torchés (« Stung Out Johnny« , « Comments« , « The Regency« , « All the Way Down« ), une poignée de ballades jazzy dispensables (« The News for Andy », « Morning Show« ,  « Atlantis« …),  ça ne fait pas un disque mémorable. Celui-ci n’apportera rien à la discographie de l’Iguane. Dommage,  car la voix d’Iggy est au top et, prises séparément, les chansons sont plutôt bonnes. Les meilleures sonnent trés « années 80 »,  avec gros son de batterie et synthés. Elles auraient pu former un chouette EP 4 titres pour les nostagiques de l’époque Zombies Birdhouse/Blah Blah Blah/Brick by Brick.

Moonage Daydream

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Par Ph.D

Avec Kurt Cobain: montage of heck, l’Américain Brett Morgen a inauguré en 2015 la vogue des biopics de rockstars faits à partir de montage d’images d’archives. Il récidive avec Moonage Daydream, consacré à David Bowie mais avec, cette fois, l’ambition d’en faire un spectacle total pour les salles Imax. Plus de deux heures de son et lumières, où s’entrechoquent des images souvent inédites provenant de sources trés différentes (concerts, clips, theatre, films, actualités, interviews…) et les chansons de Bowie remixées pour le cinéma. Les images sont mélangées sans souci de chronologie, ni de provenance et le film s’organise autour de thématiques propres à l’oeuvre Bowienne (La science fiction, la bisexualité, les travestissements, le star system, Berlin, l’art contemporain…) avec pour seule voix off celle de Bowie en interview. La  B.O respecte, par contre,  une certaine logique pour remonter la carrière du Thin White Duke, de Ziggy Stardust à son dernier album Black Star. On en sort avec le tournis et les oreilles en feu,  mais aussi une furieuse envie de réécouter tout Bowie.

As Bestas

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Par J.V

Le pitch

Antoine (Denis Menochet) et Olga (Marina Fois), un couple de Français, sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils ont une ferme et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique mais un grave conflit avec leurs voisins fait monter la tension jusqu’à l’irréparable…

Ce qu’on  en pense

Présenté à Cannes 2022  dans la section Cannes première, le nouveau film du prodige espagnol Rodrigo Sorogoyen (Que dios nos perdones,  El Reino,  Madre) réussit encore à surprendre dans le registre, pourtant usé,  du  thriller paysan. Par son casting d’abord,  qui mélange acteurs français (Denis Ménochet et Marina Foïs, excellents en couple de paysans expatriés)  et espagnols (Luis Zahera et Diego Anido dans le rôle des inquiétants voisins). par sa mise en scène ensuite, qui multiplie les morceaux de bravoure et impose un changement de personnage principal dans la deuxième partie. En résulte un thriller puissant,  qui pose la question de l’appartenance à une terre et celle du repli, volontaire ou subi. Brillant.

Sifu

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Par Cédric Coppola

Paru en début d’année sur PS5, Sifu déboule sur Switch. Fondé en 2015 par des anciens membres d’Ubisoft, le studio Sloclap s’était illustré avec Asbolver, un jeu de combat original. Cette fois, les artistes parisiens changent d’atmosphère et rendent hommage au Kung-Fu dans un jeu hardcore où la maîtrise de soi est indispensable pour espérer voir défiler le générique de fin. Sous l’apparence d’un beat’em all en 3D très référencé aux films d’action made in Hong Kong, notre disciple, bien décidé à venger son maître mort sous ses yeux, fait parler sa technique face à des hordes d’ennemis au cours de cinq niveaux variés, comme un repère de dealers ou un musée. Le gameplay, articulé sur un système d’esquives et de contres ne laisse aucune place à l’erreur et les échecs à répétition font partie intégrante de l’expérience. Chose peu banale, chaque mort fait vieillir le personnage et lorsqu’il dépasse les 70 balais, retour à la case départ. Seule une partie de la progression est conservée comme les indices, certains coups spéciaux et les raccourcis débloqués. Venir à bout d’un niveau est gratifiant… Seul hic, l’âge acquis est conservé, ce qui pousse à recommencer une partie pour ne pas partir avec un malus lors de la suite des évènements. Par cette approche radicale, qui n’est pas sans rappeler les productions From Software, Sloclap ne laissera donc personne indifférent… Y compris dans sa direction artistique assez picturale. Une très bonne pioche donc, même si cette version Switch accuse plusieurs problèmes techniques (graphismes et fluidité) comparée à son homologue PS5 (Jeu testé sur Nintendo Switch)

 

Sundown

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Par Ph.D

Le Pitch

Une riche famille anglaise passe de luxueuses vacances à Acapulco quand l’annonce d’un décès les force à rentrer d’urgence à Londres. Au moment d’embarquer, Neil (Tim Roth) affirme qu’il a oublié son passeport dans sa chambre d’hôtel. La famille doit partir sans lui. Au lieu de revenir chercher son passeport dans le palace où ils logeaient, Neil demande à son taxi de le déposer dans une modeste pension de la ville…

Ce qu’on en pense

Disciple Mexicain de Michael Haneke, Michel Franco livre avec  Sundown un drame existentialiste,  intimiste et lancinant,  que ne renierait certainement pas le maître autrichien. Passant sans prévenir du drame familial (maman est morte) au thriller judiciaire et à une réflexion sur la vie et la mort, le scénario multiplie les sorties de piste pour tenir le spectateur en alerte. Acteur fétiche du cinéaste, Tim Roth est parfait dans le rôle du triste héros de cette fable mélancolique,  homme riche et réservé, que la vie a peut-être trop gâté et qui semble avoir perdu tout appétit. Une impression trompeuse…  Comme beaucoup dans ce film d’été caniculaire, poisseux et, au final,  tout à fait épatant.

The Sadness

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Par J.V

Le Pitch

Après un an de lutte contre une pandémie aux symptômes relativement bénins, une nation frustrée finit par baisser sa garde. C’est alors que le virus mute spontanément, donnant naissance à un fléau qui altère l’esprit. Les rues se déchaînent dans la violence et la dépravation, les personnes infectées étant poussées à commettre les actes les plus cruels et les plus horribles qu’elles n’auraient jamais pu imaginer…

Notre avis

Au secours ! Heureusement interdit aux moins de 16 ans avec avertissement, The Sadness est le film le plus gore qu’on ait vu depuis… On ne se souvient pas de l’équivalent, en fait. Sur un scénario de pandémie totalement opportuniste,  le Taiwannais Robert Jabbaz signe un film de zombies dans lequel l’hémoglobine coule à flot continu et où les massacres se déchainent dans des scènes de pure boucherie. S’il y avait un questionnement quelconque des limites de ce que l’on peut montrer à l’écran, ça passerait peut-être,  mais ici la violence est totalement gratuite… Beurk !

Decision to Leave

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Par  Ph.D

Le pitch

Hae-Joon (Park Hae-il) , détective chevronné, enquête sur la mort suspecte d’un homme survenue au sommet d’une montagne. Bientôt, il commence à soupçonner Sore (Tang Wei), la femme du défunt, mais son attirance pour elle ne facilite pas son enquête…

Ce qu’on  en pense

Eternel outsider de Cannes, Park Chan-wook (Old Boy, Lady Vengeance, Thirst, Mademoiselle…)  a encore frolé la Palme avec ce polar romantique hitchcockien et chandlerien à la fois. Il est reparti avec un prix de la mise en scène totalement justifié par la virtuosité et l’inventivité de sa réalisation. L’histoire d’un flic amoureux d’une suspecte manipulatrice dont les maris successifs ont la fâcheuse tendance à décéder de mort violente. Scénario et montage alambiqués, mais quelques unes des plus belles séquences que l’on pourra voir au cinéma cette année (notamment la finale sur la 5e symphonie de Mahler) . Un film troublant, contemplatif et mémorable qui tranche avec le reste de la filmographie agitée du réalisateur Coréen et le replace parmi les grands du cinéma asiatique. 

Rifkin’s festival

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Par Ph.D

Le pitch

Un couple d’Américains se rend au Festival du Film de San-Sebastian et tombe sous le charme de l’événement, de l’Espagne et de la magie qui émane des films. L’épouse (Gina Gershon) a une liaison avec un brillant réalisateur français (Louis Garrel) tandis que son mari (Wallace Shawn) tombe amoureux d’une belle Espagnole (Elena Anaya) au mari volage (Sergi Lopez)

Ce qu’on en pense

Il aura fallu attendre presque  deux ans après sa présentation au festival de San Sebastian (où il a été tourné),  pour voir enfin arriver – quasi en catimini- le nouveau film de Woody Allen sur les écrans français. Plutôt étonnant pour un auteur dont le long métrage annuel constituait toujours, dans notre pays, un temps fort de l’année cinématographique… #MeToo et des accusations d’attouchements sont passés par là.  Banni d’Hollywood et contraint de tourner à l’étranger, le vieux maitre New Yorkais (86 ans) s’est installé au pays basque espagnol pour tourner ce nouveau « film de vacances » (forcées),  peut-être testamentaire. Convoquant à son chevet Truffaut, Godard, Welles,  Bergman et même Claude Lelouch, Allen rend hommage  aux grands auteurs européens qui ont formé son goût du cinéma, dans des séquences oniriques qui font tout le sel de ce nouvel opus, ponctué de punchlines bien senties et d’images touristiques qui donnent envie d’aller passer ses vacances à San Sebastian. Lookée Sophia Loren, Gina Gershon est épatante en épouse volageLouis Garrel est parfait en réalisateur français intello-dandy à la mode et le couple Elena Anaya/Sergi Lopez remplace avantageusement Penelope Cruz/Javier Bardem, pas disponibles ou trop chers. Seul bémol : Wallace Shawn, habituel second rôle des films de Woody Allen (Mélinda et Mélinda, Le Sortilège du Scorpion de Jade, Radio Days, Ombres et brouillard). se glisse difficilement dans la peau du double cinématographique du cinéaste New Yorkais et gâche un peu le plaisir de ce 49e film  vaudevillesque et jazz, léger comme un solo de clarinette. 

 

 

 

Top Albums 2022

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Par Ph.D

Beaucoup (trop?) d’anciens et de revenants pour cette cuvée 2022 sans grand éclat. Zéro découverte et une confirmation : celle de Fontaines DC comme meilleur groupe de rock (anglais) de la décennie Voici notre Top 10 des albums de l’année (cliquez sur le titre de l’album pour lire la critique).

    1. Fontaines DC Skinty Fia
    2. Dropkick Murphys This Machine Still Kills Fascists
    3. Stephan Eicher Ode
    4. Arcade Fire WE
    5. Elvis Costello The Boy Named If 
    6. John Mellencamp Strictly A One Eyed Jack
    7. Eels Extreme Witchcraft
    8. Spoon Lucifer on the Sofa
    9. Bruce Springsteen  Only The Strong Survive
    10. Pete Doherty The Fantasy Life of Poetry and Crime 

 

Sonic Frontiers

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Par Cédric Coppola

Frileux vis-à-vis de leurs actionnaires, les éditeurs hésitent souvent à remettre les choses à plat pour proposer des expériences inédites. Cela est d’autant plus véridique lorsque cela concerne une franchise connue de tous, à l’image du Hérisson Sonic. Revenue sur le devant de la scène grâce à ses sorties cinématographiques, la mascotte de Sega déboule sur PS5 dans un titre qui fait parfois penser dans sa conception au mythique Zelda : Breath of the wild. A défaut d’évoluer dans un véritable open world, le gamer se déplace à grande vitesse dans de grandes zones ouvertes et doit donc se fier à son instinct pour débloquer des points d’intérêts et sauver ses amis. L’occasion de résoudre différentes énigmes, de s’amuser à divers mini jeux ou de se plonger dans des niveaux plus classiques en scrolling 2D ou en vue de dos. Dans son exploration, Sonic est régulièrement amené à combattre différents vilains… Affrontements parfois confus qui sont l’un des points faibles du jeu. L’autre bémol venant de la direction artistique, un poil trop austère. Pas de quoi toutefois entacher le plaisir de la découverte de ce volet Frontiers qui sort des sentiers battus et respecte l’âme de la série. (Sega, jeu testé sur PS5)