Nice: By pm
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Au 4 bis du quai Papacino, sur le port, on a connu Le Passe-Plat. Voici By pm, l’Atelier restaurant. Pierre Lesterle et Marco Rapponi, passés par l’Hôtel du Palais à Biarritz, La Palme d’Or à Cannes, Bocuse à Orlando (Floride), l’Eden Roc au Cap d’Antibes, Joël Robuchon à Monaco et Le Château de la Chèvre d’Or à Eze-Village, y ont jeté l’ancre en 2017. La salle aux vingt couverts joue une modernité calme et sobre : tables nappées, baies vitrées et cuisine-comptoir. La cuisine est ouverte, à tous les sens du terme et se fait à 4 mains expertes. On y a goûté le jardin de légumes d’automne, crus et cuits, chou romanesco, navet, courge, betterave. Les petits gnocchis délicieusement poêlés, basilic, éclats de noix et crème de chèvre frais. Les coeurs d’artichauts et encornets, frits et grillés. Le pigeon au jus corsé et girolles, suprême rôti et cuisse confite… En dessert, la « vienneta« , praliné et crème caramel, biscuit chocolat, poire pochée remplace avantageusement le banal tiramisu… La surprise du chef, c’est qu’il n’y en a pas : tout est bon et le service est remarquablement attentionné. Assurément, l’une des bonnes tables de la jeune génération niçoise.
(Photos J.G)
Nice : Lavomatique
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
C’est la table dont on parle dans le vieux Nice : Lavomatique . Après avoir tenu pendant dix ans, le Bistro du Fromager, rue Benoit Bunico, les frères Loubert, Grégoire et Hugo, ont investi une ancienne laverie de la rue du Pont Vieux, à deux pas de la place Rossetti, qu’ils ont relookée façon atelier gourmand. Accueil sympa, plats allègres et concis, la carte ouvre large : falafels de folie et purée aux grains de sésame (tahini), anchois frits, sauté de cochon aux épices, fondants spare ribs cuits au barbecue, steak de tomate au babaganoush et burrata de Cuneo, courgette à la plancha, estragon, citron, pistache… C’est bon, pas cher et la carte peut changer entre midi et soir. Et puis il y a les gourmandises de Mélanie Tuz: tarte au café, pavlova aux mûres d’Isola, tarte au chocolat et sarrasin grillé, éclair « au mètre » pistache-framboises… Un esprit bio, peu sucré, joliment raccord avec la cuisine d’Hugo. C’est cela Lavomatique: un vrai « comptoir à manger » !
(Photos J.G)
Nice: Le Mesclun
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
A l’ouest rien de nouveau : Le Mesclun, à Carras, règne toujours sans concurrence sur la carte de la gastronomie avenue de Californie. Devanture lie de vin, cuisine ouverte, lambris, miroirs, reproductions de L’Ecole de Nice… Le restaurant de Frédéric Astié et Ludovic Goux s’habille contemporain. On y vient de l’autre bout de la ville pour le percutant d’un plat de langoustines, le bon vivant de la côte de Charolais maturée, truffe d’été et poêlée de girolles. Le filet de maigre, artichauts violets au gingembre, tomates confites et olives niçoises, la selle d’agneau frottée à l’origan, cèpes, fèves et artichauts ne vantent que le produit, la cuisson, l’ajusté. Ludovic Goux mitonne une gastronomie sans surenchère, la convivialité de Frédéric Astié fait le reste. Notre adresse préférée du far west niçois.
(Photos J.G)
Cannes : La Table du Chef
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
En lisière de la rue d’Antibes, La Table du Chef , tenue depuis dix ans, par Bruno Gensdarme, compagnon de route de Guy Savoy, était une de nos « adresses de coeur », au coeur de Cannes. Qu’en advient-il depuis que chef Bruno a transmis l’affaire à un autre condisciple de Savoy, Omar Nimaga ? L‘’esprit du marché, le travail du produit, l’art du simple en cuisine, les prix, l’accueil : le nouveau maître des lieux perpétue ce qui avait fait la réputation enviée de ce restaurant grand comme un mouchoir de poche, à la cuisine lilliputienne. Gaspacho de légumes, courgettes et brousse, risotto de petits pois et saint-jacques, émulsion citron-menthe, pintade fermière, quasi de veau, tartelette de framboises, salade de fruits rouges et mousse mascarpone à la fleur d’oranger… Attention à la nouvelle carte : c’est du gourmand ! Fidèle au marché Forville et aux fournisseurs de son prédécesseur comme à sa cuisine, Omar ne nous a pas tué La Table du Chef . On l’en remercie !
(Photos J.G)
La Seyne : L’Horizon/Le Navigateur
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
On avait presqu’ oublié Les Sablettes ! De l’hôtel créé par Michel Pacha à la fin du XIXe, Stéphane Lelièvre et son fils Adrian ont fait une adresse luxueuse entrée dans la collection Curio de la chaîne Hilton. Une adresse double en fait, puisque deux restaurants y ont ouvert cet été. La gastronomie se joue à L’Horizon, dans l’ancien casino. Salle élégante, rotonde vitrée et terrasse-jardin, larges tables de bois blond, vue sur les rochers des Deux Frères. Venue du Mas du Langoustier à Porquerolles, Céline Philippe y cuisine la fleur de courgette en tempura, crème de balsamique blanc de Modène, parmesan et citron confit, les huîtres pochées avec étuvée de cèleri et pomme Granny ou le quasi de veau rôti, jus court accompagné de girolles et mousseline d’artichaut… Les prix sont élevés, mais la cuisine est à la hauteur. A l’étage, Le Navigateur est une brasserie au décor vintage et voyageur. Terrasse face à la baie, carte de resto-bistrot (fritto misto, paccheris farcis en anchoïade, salade de poulpe et taboulé quinoa, gambas grillées, dos de cabillaud et encornets à la plancha, baba « limoncelllo ») et formules à prix doux en font une adresse des plus attrayantes, en attendant d’avoir les moyens ou l’envie de découvrir la cuisine gastronomique de L’Horizon.
(Photos J.G)
Cagnes: A l’ombre du pin
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Sur le front de mer du Cros-de-Cagnes, ce ne sont pas les restaurants qui manquent. Mais les bonnes tables se comptent sur les doigts d’une main. A l’Ombre du Pin en est une. Salle claire, terrasse ensoleillée et gastronomie à prix raisonnable: Nicolas Navarro, nouveau venu dans la place (mais ancien du Crillon, du Plaza-Athénée et du Mas de Pierre) a trouvé la formule. Maquereaux en filets rôtis et condiment menthe-cerfeuil-parmesan, tomates «cailloux» assaisonnées d’anchois et basilic, foie gras confit au pain d’épices et navets primeurs au miel, filet de canette à la plancha et petits farcis, émulsion basilic, salade de fraises au miel, coulis citron vert et chantilly… Une cuisine ciselée mais sans épate, forgée dans les grandes maisons. Essayez la formule déjeuner et vous reviendrez dîner. On en fait le pari.
(Photos J.G)
Toulon : La Note Bleue
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Après Le Bistrot du Boucan, rue Jean Jaurès à Toulon, Jessica Boucard a ouvert cet été, avec son ami tahitien Jonathan Coulon, La Note Bleue au Mourillon à l’emplacement de l’ex Petite Sirène. Ville ou plage , c’est la même réussite. L’oeuf parfait, compotée de tomates, courgettes et basilic comme une ratatouille, le ceviche de thon à la citronnelle, gingembre, agrumes et espuma yuzu, la fricassée de coquillages avec fregola sarda façon risotto ou le vacherin caramel, chocolat blanc et cerises amarena, voilà du gourmand-convivial servi dès le menu du jour avec quelques bons crus provençaux (Les Sarrins, La Lauzade, Pas du Cerf…). Ajoutez un accueil adorable, salle et terrasse grand bleu, apéros, brunches et soirées jazz et vous obtenez une nouvelle adresse bistronomique incontournable.
(Photos Marion & J.G)
Antibes : Le 44
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
(Photos J.G)
Nice: L’Aromate
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Ancien de Robuchon, Ducasse et Charial, Mickaël Gracieux , chef étoilé de la rue Lepante, commence une nouvelle vie à L’Aromatedeuxième du nom, ouvert le jour de la Saint-Valentin à deux pas de la place Massena à Nice. Dans une ambiance de salon contemporain (parois aux motifs de tommettes , palmiers stylisés et jeux de lumière), la pièce en marbre veiné du Brésil qui porte la vitre panoramique de la cuisine est une véritable œuvre d’art. La cuisine est d’une gastronomie exigeante d’esprit et de méthode. On aime le tourteau servi en fine gelée d’étrilles au gingembre, émulsion de fenouil et coriandre fraîche, le velouté de petits pois et royale de foie gras de Chalosse, pain à la fleur de sel, les ravioles de pomme de terre, jus de palourdes au vert et perles de hareng fumé, le bar de ligne cuit aux feuilles de citronnier, sabayon soufflé poivre-lime, brocoletti et pousses de blettes, le suave pigeon en cocotte lutée à la sarriette, saupoudré de noisette du Piémont, raviole de champignon, jus ail-verde… et au dessert le tube craquant, crémeux citron-orange et sorbet mandarine et le millefeuille aux pommes Chanteclerc, crème glacée mascarpone, velouté de caramel . L’Aromate 1 était l’étoilé «oublié» de Nice : L’Aromate 2 se rappelle au bon souvenir des gastronomes.
Nice: Fine Gueule
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
(Photos J.G)
Nice: Le Bateleur
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Recommandé par Angélique Robin (Nice Lifestyle Mag)
Institution du vieux Nice, Le Bateleur s’est transformé début octobre 2017, en pub british. Grace aux aménagements réalisés par Denise Ryan, l’architecte de pubs la plus courue d’Irlande, c’est devenu un bar à bière, un cabinet de curiosités et un pub à l’anglaise. Des lumières tamisées, des lustres aux verres travaillés, un escalier en fer forgé surveillé par un sublime paon blanc : on se croirait à Londres ou à Dublin, dans un pub haut de gamme . Au bar, outre les alcools classiques, 18 bières pression et 24 bières en bouteilles provenant de brasseries du monde entier sont proposées en accompagnement, par exemple, d’ une planche de charcuterie et de fromage ou de cocas niçoises, ces délicieuses petites tartes fourrées (dont deux sans viande pour les végans) pour un apéro dinatoire que l’on terminera par un délicieux dessert maison (brownies, cookies, panacota) . A l’étage, un cabinet de curiosités vous attend pour une ambiance plus tamisée et intimiste. L’équipe est jeune et internationale, l’ambiance chaleureuse. Le Bateleur: un endroit à redécouvrir.
(Photos Angélique Robin)
Toulon: Le Bistrot du Boucan
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Voilà une table qui fait un très joli bruit, dans la longue rue Jean Jaurès, à Toulon. On la doit à Jessica Boucart, et de Boucart à Boucan, il n’y avait qu’un saut de lettres. Va donc pour Le Bistrot du Boucan. Bien que formée à l’école du luxe (Hôtel de Crillon-le-Brave, Hostellerie de l’Abbaye de La Celle) Jessica reçoit sans façons mais avec le sourire. En cuisine, Damien Llobet mitonne une cuisine bistrotière sans complexes: L’oeuf parfait, fricassée de champignons et espuma de topinambours, le foie gras poêlé, éclats de châtaignes et crémeux de potimarron, un filet de pluma d’une belle tendreté avec crème au lard et oignons, pommes de terre grenailles rôties et oignons confits, la déclinaison autour de la poire ou la crème brûlée au carambar … L’assiette est bonne et généreuse, les prix tirés au cordeau. On aime l’accueil et le tempo de cette adresse rassembleuse, la grande table d’hôtes en coulisses, la terrasse. Et on y revient forcément pour le brunch du samedi, avec buffet à volonté.
(Photos J.G)
Nice: Edusa
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Recommandé par Angélique Robin (Nice Lifestyle Mag)
Cocktails et petits plats font bon ménage chez Edusa, nouvelle adresse originale du quartier du port à Nice. Créé par une Niçoise de 22 ans, Léa Viano, l’endroit attire d’abord par sa déco originale et voyageuse. Une belle lumière jaune tamisée se dégage des murs. Du sol au plafond, tout est travaillé. Les motifs de plantes tropicales qui habillent les balançoires et les petits coussins du bar donnent des envies d’exotisme. Ça tombe bien, l’idée d’Edusa est d’associer plats d’ici et cocktails d’ailleurs. Les premiers sont préparés par Spino Greco, un ancien de la Mère Germaine à Villefranche-sur-Mer. Les seconds ont été conçus par Morgane Poirot, amie mixologue, qui officie au bar Hemingway du Ritz. Mathieu Garo se charge des desserts. Sur la table, cela donne, par exemple : la vodka, liqueur de pastèque, jus de citron, orange, pamplemousse, sirop de rose avec un saumon gravelax au beurre d’aneth et légumes croquants. Ou la tequila infusée au piment, citron vert, jus de tomate, sel de céleri, sauce soja , mariée avec la focaccia au chorizo ibérique. Ou encore le rhum , liqueur de cerise, vermouth rouge, pamplemousse, citron jaune, menthe, Angostura et prosecco associé au cabillaud émulsion coco. Citons enfin la cachaça, jus d’orange, Campari, coco, citron vert, angostura, et ramen de bœuf revisité avec son œuf mollet. Etonnant non? Détonnant aussi, oui ! Les esprits aventureux peuvent essayer d ‘autres combinaisons à base de Gin, liqueur de pêche, jus de citron, sirop de sucre et lavande ou de Cointreau infusé aux noix, crème, fleur d’oranger, citron jaune et tonic… Attention : à partir du deuxième verre on a envie de tout goûter ! Une courte carte des vins et de simples assiettes de charcuterie et de fromage sont à disposition des esprits rétifs que mixologie gastronomique pourrait effrayer. Accueillant et raisonnable niveau prix, Edusa devrait rapidement devenir un incontournable, y compris pour le brunch du dimanche matin.
(Photos Angélique Robin)
Nice: La Langouste
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Ce fut Le Périgord, puis Le Bangkok, aujourd’hui La Langouste. De quoi perdre le Nord, peut-être, mais pas l’adresse de ce vaste espace, inespéré en centre ville, à deux pas de l’avenue Jean Médecin. Entièrement rénovés par George Mordekhashvili, leur propriétaire géorgien, la grande salle au coin cheminée ornée de sculptures de Marina Hubner, la vaste véranda lumineuse et le patio-jardin aux grands palmiers, vous accueillent à nouveau au 7 de l’avenue Clemenceau. Sébastien Lopez, ex du Carré Llorca , y mitonne une cuisine de «gastro-brasserie» bien conduite: filet de loup rôti, fenouil et artichauts sautés en persillade, vierge de tomates confites et agrumes, Saint-Jacques snackées, tombée d’endives au miel et safran, mousseline de carottes jaunes, foie gras mi-cuit mariné au Porto et figues, à la poire pochée et baba au sirop d’agrumes, velouté de butternut, oeuf mollet, crumble noisettes et champignons… Ça tient la route jusqu’aux desserts, signés Julien Massot, qui officia, entre autres, à La Place de Mougins et au Saint Paul. En salle, Sacha veille au grain et il a l’oeil. On regrettera peut-être que la carte des vins ne soit pas plus fournie, mais le rapport espace-cuisine-atmosphère-prix (formules à moins de 30 euros) ramène à cette table accueillante, pour les déjeuners d’affaires autant que les dîners en amoureux.
Toulon : La Fabbrica
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
La vraie pizza Napolitaine de Toulon, c’est chez Marco Casolla, à La Fabbrica qu’on la trouve. Pas de la copie molle et usinée, à demi-morte avant d’être servie. Non, Marco a appris à la confectionner LA pizza à l’Académie de Naples, auprès de l’un des meilleurs pizzaiolos du monde. Il prépare son mélange de trois à cinq farines, pâte maturée 96 heures, puis cuite 52 secondes dans le four traditionnel à bois. Ils seraient seulement huit en France et 650 dans le monde, détenteurs du droit de façonner cette oeuvre d’art. La Margherita, moelleuse à l’intérieur, croustillante à l’extérieur, garnie de tomates-stars de San Marzano, mozzarella de lait de vache, basilic frais (12,50 €), la Parmiggiana, Parmesan 36 mois d’affinage (14,50 €), la Scapece, courgettes et aubergines grillées (12,50 €)… Ici , pas de carte à rallonge, mais quelques plats populaires : Il Tagliere, galette de pain sarde, Parmesan 36 mois d’affinage, jambon cru affiné 24 mois, côtelette milanaise cuite à la poêle, millefeuille d’aubergines et courgettes grillées, jambon, mozzarella, gnocchis farcis au pistou, le Castello , «château» de porchetta, jambon de cochon de lait, aubergines et pain grillés ou encore le Vitello Tonnato, classique de la cuisine piémontaise… A la Fabbrica, rue Paul Lendrin, il y a ce génie italien de la restauration qui fait chanter les plats. On en sort forcément en se disant : La vita è bella !
(Photos J.G)