Nice : Félix
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Par Ph.D
Le mythique Félix Faure, sur l’avenue du même nom à Nice, a fidèlement servi, depuis 1966, plusieurs générations de Niçois qui y organisaient leurs déjeuners d’affaires et y retournaient dîner après le spectacle. Le « Félix » fut pendant longtemps le seul restaurant de centre ville à servir après 23h00. Ambiance brasserie et steaks tartares… Après toutes ces années, le restaurant avait pourtant besoin d’un sérieux coup de jeune. C’est le Niçois Jean Valfort qui le lui a donné avec son associé du Panorama Group, Jean-François Monfort. Après avoir ouvert et géré plusieurs établissements à Paris, ces sérials entrepreneurs ont senti qu’un vent nouveau soufflait sur l’hôtellerie et la restauration niçoise. Ils ont décidé de sauter dans le train sans attendre, en rapatriant leurs affaires sur la Prom. Après Bocca Nissa et la plage Bocca Mar, Félix est le troisième établissement qu’ils ouvrent à Nice. Et pas le dernier : ils seront bientôt sur le cours Saleya…
En attendant, le Félix a été entièrement réimaginé pour en faire une néo brasserie moderne, chaleureuse et branchée, avec une décoration spectaculaire et une cuisine italo-méditerranéenne gourmande et abordable. Les différents espaces du restaurant se découvrent avec curiosité, entre terrasse couverte lumineuse donnant sur la coulée verte, winter garden au style jungle chic, cabinet de curiosité bleuté pour dîner en toute intimité et secret garden pour tables festives, à l’étage. Sans oublier un spectaculaire et flamboyant « speakeasy « , où l’on pourra monter déguster des cocktails sans avoir besoin de passer par le restaurant. Et dans l’assiette, ça donne quoi ? Rien de révolutionnaire, mais du bon au juste prix: foie gras, saumon gravelax, grosse burrata des pouilles à partager, loup grillé, daube de boeuf, fritto misto, entrecote, porchetta, magret de canard, burgers, pâtes, pizzas… Il y a du choix et de la qualité, les portions sont généreuses et l’addition reste sage. Le service est hyper efficace, prévenant et souriant. Pas étonnant que l’endroit ne désemplisse pas depuis sa réouverture. L’histoire peut continuer : le destin du Félix est entre de bonnes mains.
Nice : Petit Beef Bar
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Par Ph.D
Ambiance bistrot parisien pour ce Petit Beef Bar qui vient de succèder à Terre de Truffe, à quelques mètres de l’incontournable Petite Maison, près du cours Saleya à Nice. Nouvelle déclinaison du concept initié à Monaco par Riccardo Giraudi, qui a déjà essaimé à Paris Londres et Dubaï, le PBB décline les recettes maison dans une déco rustique signée Cédric Capron avec Thierry Paludeto en cuisine comme chef exécutif. On a dévoré les entrées (jambon de boeuf de Kobe et son panetone au fromage, croquettes de boeuf sauce moutarde ) et apprécié à leur juste valeur le fameux Tigre qui pleure et le Wagyu chimichuri, servis sur un mini brasero. Paradoxalement, c’est sur les grillades qu’on bloque un peu. Les viandes sont excellentes, mais les portions sont inversement proportionnelles aux tarifs, qui peuvent s’envoler au dessus de 100 € selon la pièce choisie. Que dire aussi de l’accompagnement de frites et de purée, servis (en supplément) dans des caquelons minuscules ? A l’arrivée, sans se lâcher sur les vins (la carte n’y incite d’ailleurs pas), il faut compter 150 € par personne, en partageant le divin moelleux au chocolat qui s’impose au dessert. Et les gros viandards resteront sur leur faim ! Heureusement, le service est souriant et efficace.
Nice : L’Atelier
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Depuis quinze ans, Stéphane Chenneveau déjoue les codes de la « bistronomie » dans son Atelier de la rue Gioffredo. Décor sobre, casiers remplis de bouteilles, cuisine ouverte, terrasse protégée, tonneau pour y prendre un verre, la définition de «restaurant à vin» lui convient mieux. La table est bonne, l’assiette généreuse, les produits et les saisons respectés. Formé notamment auprès de Jacques Maximin et de Joël Garault, Stéphane assure seul en cuisine les deux services. Il faut goûter les pousses de brocolis, raviolis de brocolis, praliné de sésame et poutargue râpée. Le magret de canard sur le grill, girolles poêlées, raviolis de panais et crème champignons. Le râble de lapin farci d’échalotes et oignons caramélisés, filet d’anchois, purée de pommes de terre, crème façon pissalat. Le bœuf « Hereford », cœur d’entrecôte sur le grill, grosses frites, crème de béarnaise et mayo à l’huile d’herbes. Sans oublier, au dessert, le combiné fraises et sorbet, les snickers maison ou un final agrumes, crème et gelée citron, huile d’olive, meringue, confit de clémentine et sorbet mandarine. Côté cave, il y a du choix et de la découverte dans l’air ! Une adresse au bon rapport prix-plaisir, à quelques pas du Mamac.
(Photos J.G)
Nice : Chabrol
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Niché rue Bavastro, Chabrol est l’un des fleurons de la bistronomie niçoise. Déco sans fioritures et petite terrasse : l’endroit joue la carte jeune, modern’sobre. C’est d’ailleurs une affaire de copains: Thibault Barbaza, ancien de l’Institut Paul Bocuse, en salle et Thomas Lemaire formé par Christian Morisset (Le Figuier de Saint-Esprit) en cuisine. On a aimé : en entrée le thon de Méditerranée, coco de paimpol et les falafels de lentilles, herbes fraîches. Pour suivre, le T – bone de cochon, pommes de terre & sauce au poivre. Et, au dessert, le cake pistache , figues glace yaourt miel & lavande. Le tout mitonné à l’ancienne comme chez un autre Chabrol : Claude, le cinéaste, grand amateur de bonne chère devant l’Eternel… Mais ici c’est servi sans cinéma !
(Photos J.G)
Villefranche : Les Marinières
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Par la rédaction
C’est l’unique plage privée de Villefranche-sur-Mer. Reprise depuis quelques années par le sérial entrepreneur Jérémy Barge (ex-Deli-Bo, La Dinette, Cantine Amore…), elle a été rebaptisée Les Marinières et entièrement rénovée en 2024, avec une dominante de bois clair et de jaune. Toujours aussi conviviale et gourmande, on s’y régale de produits de la mer et du marché, préparés avec beaucoup d’inventivité par le chef Jeremy Brun. Au dessert, ne zappez pas la mousse au chocolat relevée d’une pointe d’huile d’olive, ni les remarquables pâtisseries fines qui sont, un peu, la signature de la maison. Attention, il est prudent de réserver, même en semaine : l’endroit est régulièrement pris d’assaut par la clientèle locale comme par celle de passage.
Nice : Cantine Amore
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Face à la mairie, c’est comme son nom l’indique: une « cantine d’amour » pimpante, où l’on petit déjeune, déjeune et brunche (le dimanche) dans une ambiance joyeuse et conviviale. Ouverte début 2024, l’adresse a vite conquis la clientèle du Vieux Nice et au delà, avec une carte variée, inventive et fréquemment renouvelée, d’inspiration fusion food. On la doit au chef Jéremy Brun, qui a renoncé aux adresses prestigieuses (Le Chanteclerc à Nice, Gordon Ramsey à Londres) pour monter avec quelques associés, dont l’expérimenté Jéremy Barge (ex-Deli Bo, La Dinette, Les Marinières à Villefranche…), ce resto de copains où tout, de la déco colorée aux gargantuesques desserts exposés sur le comptoir, donne envie de s’attabler et partager un excellent moment, que l’on soit en solo, en duo, en famille ou entre amis. Un seul point noir : c’est fermé le soir. Du coup, on se rattrape au petit déjeuner ! Le brunch dominical, servi par Luigi et Hong, est vite devenu un must.
Nice : Davia
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
La maison a été créée en 1953. Tenue par la grand’mère (Davia), puis par Alda, la mère de Pierre Altobelli. Après un parcours extérieur étoilé (Bruno de Lorgues, Christian Morisset, Yannick Alleno, les frères Pourcel, Alain Ducasse, Jacques Maximin, Michel Troisgros…), Pierre a repris l’affaire familiale et s’est mis aux fourneaux. Dans la salle, mobilier bistrot, nappes à carreaux, somptueux lustre de Murano, table d’hôtes et banquette… ambiance bouchon Nissart. Chaque plat célèbre la tradition : barbajuans, farcis de bourrache, blette et ricotta, févettes, anchois frais marinés, artichaut au jus de palourde… tous témoignent d’un choix expert et d’une façon qui transcende le dogme nissart. Le service est efficace et l’accueil toujours cordial. Pensez à réserver : l’adresse est célèbre et ne désemplit jamais.
Antibes: L’Arazur
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Avant d’ouvrir leur restaurant du Vieil Antibes, Lucas Marini et Jeanne Martin ont vu du pays. Le Meurice avec Yannick Alleno, Le Grand Véfour de Guy Martin, Ledoyen avec Christian Le Squer, Le Mirazur de Mauro Colagreco pour Lucas. L’Institut Paul Bocuse, Le Bristol avec Eric Fréchon, L’Astrance de Pascal Barbot, Jean Georges Vongerichten à New York et Mauro Colagreco à Menton pour Jeanne. Deux ans après son ouverture, L’Arazur est l’une des meilleures tables d’Antibes. De sa cuisine ouverte sortent des plats limpides: carpaccio de loup, pickles de légumes et vinaigrette au kiwi. Asperges vertes rôties, sauce parmesan, condiment ail noir et jaune d’oeuf. Homard-chanterelles. Ris de veau, petits pois à la sarriette, sauce soja et ciboulette. Fruits exotiques, crémeux mascarpone, crumble café et sorbet fruit de la passion… L’influence de Christian Le Squer pour les fondamentaux et de Mauro Colagreco pour la créativité se fait sentir. Salle claire, décor de bistrot-gastro, cave éclectique, cette jeune adresse à la trentaine de couverts avec terrasse sur la rue, a compris qu’il ne suffisait pas d’être doué pour rafler la mise : accueil en douceur et addition en harmonie sont les gages d’un succès durable.
(Photos JG)
Nice : Onaka
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Ouvert en juillet 2022 par Alexis Luong et Alex Couvidat, dans le discret passage Masséna, Onaka a fêté ses 1 an avec une salle comble, comme à tous les services ou presque. Il faut dire que sur le créneau des sushis haut de gamme, l’endroit n’a pas beaucoup de concurrence à Nice. Avec sa terrasse tranquille et son intérieur boisé chic, son service soigné, ses sushis signatures divins et ses tarifs raisonnables, l’endroit a vite fidélisé une clientèle active, jeune et gourmande. Passé par le Nobu à Monaco, celui de Londres et le Matsuhisa de l’hôtel Royal Monceau à Paris, Alexis Luong travaille les sushis avec la maestria d’un champion (qu’il est). Son associé Alex Couvidat a pas mal bourlingué de Londres en Floride, à Melbourne et au Cambodge et a une formation de sommelier de saké reconnue au Japon, qui lui permet de proposer une carte de sakés chauds et froids sans équivalent sur la place. Même si on n’est pas spécialement fan de sushis, Onaka mérite d’être testé pour ce qu’il est : un des meilleurs restaurants du centre ville, tous genres confondus.
Saint Paul : La Table de Pierre
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Par Ph.D
Fermé pour travaux juste avant le premier confinement, Le Mas de Pierre à Saint Paul de Vence a réouvert en juin, juste après le dernier. Bien joué ! Entre temps, le resort est passé de 5 à 8 hectares, avec deux bastides d’architecte et 22 chambres supplémentaires, un spa pharaonique de 2000 M2 , un lagon de sable blanc digne des Seychelles , un terrain de sport, un kid park équipé de roulottes de cirque et d’un terrain d’aventures, un théatre de verdure, une serre à orchidées et un jardin potager, où viennent se servir les chefs. La rénovation, qui a renforcé l’esprit luxueux et intimiste de l’hôtel Relais et Châteaux, a également transformé la réception, la conciergerie et les deux restaurants de l’hôtel : le bistrot Lis Orto et La Table de Pierre, où le chef exécutif Emmanuel Lehrer dispose désormais d’une spectaculaire cuisine centrale ouverte de 25 mètres carrés. Le restaurant gastronomique de l’hôtel a été doté d’une verrière largement ouverte sur la terrasse, à la décoration acidulée et pop, où l’on pourra profiter des dernières belles soirées d’été pour découvrir les créations de Maxime Leconte, jeune chef passé par le Royal Riviera à Saint-Jean–Cap-Ferrat, dont les voyages en Amérique du Sud et notamment au Pérou ont inspiré les plats des deux menus que nous avons découvert cet été.
Délicate Raviole de pomme Granny, concombre mariné, condiment miel & huile d’olives, pollen de fleurs, succulent Céviche de poisson fumé en feuille de maïs, jus fermenté de jora, fabuleuse Langoustine mousse de riz acquerello, poupeton de fleurs de courgettes, bouillon de têtes aux feuilles d’agrumes, Magret de canard maturé aux baies de timut, chutney de betterave et framboise, ultra fondante Selle d’agneau marinée, condiment Chimichurri (attention ça pique !) , panisse et moutarde maison à la graine de roucou. En bouche, c’était le Pérou ! Côté desserts, le chef-pâtissier Dorian Lutzelschwab nous avait concocté une délicieuse glace pistache hibiscus framboise du jardin et un divin mascarpone meringue coulis de framboise. Le tout accompagné de bourgogne blanc et rouge, sancerre et bordeaux Cheval noir conseillés par le sommelier. Un pur régal des yeux et des papilles (sans parler du service : parfait) et sans aucun doute l’un des meilleurs rapports qualité-originalité-cadre-prix de la Côte d’Azur pour un restaurant de cette catégorie. Qu’attendent les guides pour l’étoiler ? Mystère. A tester cet hiver (nouvelle carte en octobre) puisque le resort restera ouvert pour la toute première fois depuis sa reprise en 2005 par le groupe Elancia d’Henri Chambon. Emmanuel Lehrer nous a parlé de « jeudis découverte » qu’on à hâte de… découvrir!
Nice : Peixes
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
A l’orée du Vieux Nice, la rue Jacques Médecin (ex-rue de l’Opéra) est un trait d’union entre la place Masséna et le Quai des Etats-Unis. Sur ce petit arpent, il y a Peixes, poissons en portugais. Mais ce n’est pas un restaurant de cuisine portugaise. Plutôt de la famille des cevicherias. Avec le quinoa, le ceviche est au cœur de la culture latino-américaine (Pérou). A Nice, voila encore une bonne idée d’Armand Crespo, qui réussit tout ce qu’il ouvre : Bistrot d’Antoine, Comptoir du marché, Bar des oiseaux. Et de quatre avec cette enseigne qui renouvelle l’offre niçoise, complète la sienne et, surtout, s’extrait de la file interminable de la bistronomie. Si cuisine de la mer il y a, elle est en mode libre. Associé ici avec Loïs Guenzatti, chef et patron de Comptoir du Marché, Armand semble branché en permanence sur l’air du temps. Peixes, sa dernière transfusion, parti sur les chapeaux de roues et baies grand’ouvertes sur la ville, n’impose ni concept, ni formule. On passe, on prend un plat, puis deux ou trois car affinité avec sa cuisine légère et parfumée. Ceviches et tartares (13 à 14 €) mènent le bal. Un ceviche de calamars, crevette et maquereau, purée de haricots blancs et le tartare de chinchard – très prisé au Portugal – purée de chou-fleur et citron confit, résument l’esprit maison, qui autorise une incursion en haut-pays – David Bonnet, à Roquebillière- avec une truite bio, douce et fumée à la plancha et légumes de saison. C’est bon, Peixes ! D’entrée, avec soupe de betterave, huître, tapioca et aneth, jusqu’aux desserts, avec un petit financier, miel et espuma de yaourt à la grecque. C’est aussi clair et sympa, comptoir de marbre blanc en demi-lune pour sept à huit couverts, un œil sur la cuisine, mur carrelé, sol aux grès multicolores, terrasse bordée d’oliviers. C’est plein de charme, Peixes ! Fanny et ses jeunes serveuses l’ensoleillent et l’addition, autour de 30 €, accueil adorable compris, ne contrarie personne. Ce n’est pas le Pérou, c’est mieux, c’est Nice.
Nice : Peixes 2
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(Photo Marion Butet)
Par Ph.D
Rue Bonaparte à Nice, une enseigne emblématique chasse l’autre. Fermé en juillet, Le Déli Bo est devenu Peixes en octobre. Peixes 2, puisque l’enseigne originale reste ouverte rue Jacques-Médecin (ex-rue de l’Opéra). Au menu : poisson cru et cuit, en ceviche, carpaccio et tartare, dans une ambiance brasserie-écailler chic. Aux murs, du blanc et du bleu. Au plafond, un poulpe géant, oeuvre du carnavalier Cédric Pignataro. La déco intérieure, grand bar retro-éclairé compris, est signée Julia Condro de Maison Maju. Pour cette ouverture le patron de Peixes, Loïs Guenzati, s’est associé à son chef, Pierre Lorenzo et à l’incontournable Philippe Canatella. Un trio forcément gagnant. Ouvert fin octobre, Peixes 2 a repris la formule de Peixes 1 : la cuisine fonctionne en continu tous les jours (sauf le dimanche), de midi à 22 heures. Sans réservation: premier arrivé, premier placé et premier servi ! Succès oblige, il faut parfois patienter plus d’une demi-heure pour obtenir une table en salle ou en terrasse, mais cela vaut la peine d’attendre. L’accueil est souriant et chaleureux, le service trés pro et la cuisine digne d’un gastro au tarif brasserie. Un festival de saveurs marines, dans le cru comme dans le cuit. La nouvelle adresse incontournable du port de Nice.
Nice: Le Millésime
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A l’écart des adresses bistronomiques, dans un quartier où il joue presque en solo, Aurélien Nourry anime Le Millésime avec un cœur gros comme ça. Ce chef breton, naturalisé méditerranéen depuis ses passages au Méridien Nice, au Bistrot de la Marine de Jacques Maximin ou au Vistamar de Joël Garault, accueille en tenue noire et or dans une salle chaleureuse d’une vingtaine de couverts, avec parquet ciré et pendule murale. La cuisine est traditionnelle et magnifie le terroir, avec une prédilection pour la truffe : Risotto crémeux à la Truffe fraîche de Saison, Filet de Cerf, Potimarron à la truffe de Saison, Poire pochée au Vin Rouge, Girolles Rôties et Jus de Gibier, Pêche du Jour, Petit Épeautre à l’orange, Tagliatelles Carottes aux Pistou de Mélisse… Cuisson, service, accueil : tout est juste. Maison sérieuse et soignée, encore presque confidentielle, Le Millésime se prépare un avenir étoilé.
Golfe Juan: Le Bistrot du Port
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Ancien de chez Tétou, temple de la bouillabaisse, Mathieu Allinei « travaille la mer » depuis 2005 au Bistrot du Port de Golfe Juan qu’il a remis au goût du jour (comptoir, salle vitrée, terrasse dominant les bateaux…). Si vous cherchiez où manger du bon poisson de pêche locale, vous êtes à bon port. Le poulpe cuit à l’étouffée, en raviolis et bouillon de boeuf, est une gourmandise. Le dos de maigre en vapeur d’algues, courgettes-fleurs et jus corsé à l’anémone de mer est de même régal. Chapons, pagres, sars, daurades, saint-pierre ramenés par les artisans pêcheurs de Golfe-Juan, Cannes, Mandelieu et Fréjus frétillent à la carte. A midi, en semaine, ils vous seront facturés moins de 30 € dans l’assiette. Rapport qualité-prix imbattable. Mathieu affine aussi ses jambons, fume le saumon, réalise lui-même sauce soja, nuoc-mâm d’anchois, de sardines, poutine et rouget.Le sucre d’algue de ses brioches accompagne un «foie gras» de baudroie et ses bouillons donnent un pain iodé délicieux… Amateurs de poisson, jetez l’ancre au Bistrot du port !
(Photos J.G)
Nice: Lou Pantail
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
A deux pas de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, dite la meringue, se tient un des bastions de la cuisine niçoise: Lou Pantail. Une affaire de famille tenue par Céline et Jean-Paul Nespolo, ex joueur de foot amateur à l’OGC Nice et ancien de la grande époque de la brasserie Félix Faure. Socca et pissaladière y accueillent l’amateur de Nissartitude. La suite est une histoire de terroirs croisés, à l’italo-niçoise : épatante daube-raviolis « de la nonna », gnocchis à la sorrentina, tagliolini aux courgettes et tomates, tartare de veau aux artichauts violets et parmesan, savoureuse escalope milanaise, pâtes carbonara collector … Les pizzas bien sûr – Margo, Pantail, Burrata… – les petits farcis, le capoun, le pan bagnat du dimanche, la tourta de blea ou une délicieuse pavlova. Et chaque premier vendredi du mois c’est stockfisch (prononcer Stauqueu-ficheu). Dans cette « salle à manger du niçois », au clair décor de pierres apparentes, savoir-faire, qualité des produits, esprit d’équipe et accord prix-plaisir font bon ménage. Qu’on vienne en voisin du quartier ou de très loin, l’accueil est toujours chaleureux et le service efficace. Une adresse ultra sûre.
(Photos J.G)