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On tombe le masque

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Les  mesures sanitaires anti-Covid sont progressivement levées depuis le 24 janvier 2022Le 2 février, les  jauges à 2000 personnes dans les établissements accueillant du public assis (stades, salles de concerts, théâtres…) ont été supprimées. Le 16 février, les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, ont pu  rouvrir dans le respect du protocole sanitaire (masque obligatoire), les concerts debout ont repris sans limitation de jauge et la consommation est  à nouveau possible dans les stades, cinémas et transports. Idem pour  la consommation debout dans les bars. Le 28 février a marqué la fin de l’obligation du port du masque dans les cinémas, théâtres, musées et salles de spectacle. A partir du  14 mars, le passe vaccinal ne sera plus exigé que dans les établissements de santé et les maisons de retraiteLe port du masque n’était plus requis que dans les transports collectifs.  Cette dernière restriction est levée en date du 16 mai 2022. Retour donc à la vie normale, même si l’épidémie n’est pas terminée.

 

37e Victoires de la Musique

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Par Ph.D

La 37e édition des Victoires de la musique s’est déroulée vendredi 11 février en direct de  La Seine Musicale sur France 2. Elle a consacré Orelsan et Clara Luciani artistes de l’année. Le rappeur bas normand a  également emporté la chanson et le clip de l’année, tandis que la chanteuse, trés émue, décrochait  l‘album de l’année,  au terme d’une cérémonie à la présentation un peu rétro (Laury Thilleman, Olivier Minne), mais d’une appreciable sobriété. Stromae a ouvert le bal des lives avec « Santé », premier extrait de son nouvel album annoncé pour le 4 mars. Orelsan a mis le feu avec « L’Odeur de l’essence ».  Juliette Armanet, grande perdante de l’édition avec Feu Chatterton,  s’est illustrée avec « Le dernier jour du Disco ». Jacques Dutronc (Victoire d’honneur),  a donné avec son fils Thomas un avant goût prometteur de leur prochaine tournée en duo. On se réjouit particulièrement de la récompense pour le meilleur concert accordée au Biotois Ben Mazué qui décroche enfin sa première Victoire

90e Rallye de Monte Carlo

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Par la rédaction

Le Rallye Automobile Monte-Carlo, manche inaugurale du Championnat du Monde FIA des Rallyes 2022 (WRC) a  quitté Gap – Ville étape Haut-Alpine depuis 2014 – pour prendre exceptionnellement ses quartiers d’hiver à Monaco du 17 au 23 janvier.  Un recentrage en Principauté brigué par le Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco afin de pouvoir notamment orchestrer les festivités de cette 90e édition qui s’est déroulée  en présence du public, contrairement à l’an dernier. Modifié à plus de 95% par rapport à l’année dernière, le parcours se conjuguait  entre conservatisme et originalité, avec des épreuves chronométrées très relevées, tracées pour l’occasion dans les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence… Après 3 journées de reconnaissances, le départ a été donné le 20 janvier à 18h45 place du casino. C’est le revenant Sébastien Loeb, associé à Isabelle Galmiche sur Ford Puma Rallye 1 qui l’a emporté devant le  vainqueur de la précédente édition  Sébastien Ogier, associé à Bejamin Veillas  sur Toyota Yaris.

TVDB s’acclimate à Nice

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Par Ph.D

Réfugié climatique à la campagne (en région parisienne,  mais ça compte quand même) et craignant la fin du monde autant que les chansons de Jul, Thomas VDB tente de se convertir à l’écologie active. Il a déjà adopté la tenue idoine (pantalon velours, bretelles et pataugas ), pousse au fond du jardin comme l’extraterrestre de la blague et continue à fuir comme la peste les salons de coiffure. Il raconte sa conversion avec sa gouaille de Poulbot, ses chansons improvisées a capella et sa gestuelle clownesque, devant trois slips kangourou qui sèchent sur une corde à linge (hommage à Reiser?). Ses chroniques  de France Inter et les multiples reports des sa tournée assurent à son nouveau spectacle, Thomas VDB s’acclimate, un succès inédit et mérité. La comparaison avec Coluche ne devrait pas faire rougir puisqu’il aspire à être vert.

RIP : Robin Le Mesurier (1953-2021)

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 Par Philippe Dupuy

On ne peut pas s’empêcher de penser que si Ron Wood n’avait pas existé, Robin Le Mesurier, qui vient de décéder d’un cancer à l’âge de 68 ans,  serait peut-être devenu un Rolling Stones à sa place. Il avait tout ce qu’il fallait pour ça : le sens du riff, l’attitude, le port de guitare, la clope au bec en jouant… et même la coupe de cheveux  « hibou » dont  Keith Richards, Ron Wood , Jeff Beck, Johnny Thunders  et lui  seuls partagaient le secret.  Né en Angleterre en 1953, tombé dans le rock à l’âge de neuf ans, biberonné au blues et au rhythm’n’blues comme tous les grands guitaristes anglais de sa génération , Robin a d’ailleurs succédé à Ron Wood auprès de Rod Stewart qu’il a accompagné pendant  7 ans (de 1980 à 1987) avant que Chris Kimsey, le producteur des Stones  et  de Johnny Hallyday, ne l’appelle en lui demandant si ça l’intéresserait d’écrire un ou deux titres  pour  Rough Town,  l’album « en anglais » de Johnny. Le reste,  c’est Robin lui-même qui nous le racontait en 2009, profitant du « day off » de la série de concerts « d’adieux » du Taulier au Sporting de Monte Carlo…

16 ans avec Johnny, c’est un record, non ? 

C’est ce qu’on me dit, oui. Cela fera même 17 à la fin de la tournée, puisque j’ai commencé en 1993. Avant,  je connaissais le chanteur de réputation depuis mes débuts en Angleterre,  mais je ne l’avais jamais rencontré. Quand on s’est vus la première fois à Los Angelès, il s’est passé un truc étrange : c’’était comme si on s’était toujours fréquentés. Le déclic s’est fait dans la seconde. Un super feeling , vraiment.  Mais, évidemment,  je n’aurais jamais imaginé rester aussi longtemps. Dans ce business on n’a pas vraiment la garantie d’emploi,  vous savez …

C’est  censé être sa dernière tournée. Quels souvenirs marquants garderez-vous de votre collaboration ? 

Comme vous dites  s’est  « censé être »  la dernière ! (rires)  Je  ne peux même pas l’imaginer s’arrêtant de faire des concerts.  Je sais bien qu’ il a sa carrière d’acteur, mais la musique  c’est dans son sang. Il ne s’arrêtera jamais de chanter, si vous vous voulez mon avis. Quant-aux souvenirs, il y en a beaucoup, comme ce concert pour les fans français à Las Vegas. Mais  jouer au stade de France c’est vraiment un truc. On n’en voit même pas le bout !  Ca, et le concert au Champs de mars devant cette incroyable marée humaine…

 

Comment considérez-vous le chanteur ?  

C’est une icône, un trésor national que vous avez. Il n’y a eu personne comme lui avant et il n’y aura personne après. Il est incroyable. Tous les soirs sa voix m’étonne. La première fois que je l’ai entendu en studio, ça littéralement m’a mis sur le cul. Et ça me fait encore cet effet là à chaque fois.  Vous savez, j’ai enregistré mon premier disque à 16 ans à Abbey Road avec Keith Relf des Yardbirds ,  j’ai accompagné ensuite un tas de chanteurs  et de chanteuses célèbres (Rod Stewart, Meatloaf , Cat Stevens ,Kid Rock, Willie Nelson ,  Bernie ,  Cheryl Crow , Rita Coolidge , Steve Harley, Tina Turner et Elton John, entre autres NDLR). Mais pour moi,  Rod et Johnny restent, de loin, les plus grands.

Y-a-t-il un feeling spécial sur cette « dernière » tournée ? 

Vous savez les tournées c’est toujours un peu spécial. Je me sens toujours  très privilégié d’être le guitariste de Johnny. I l y en a 10 000 qui voudraient la place. Je ne suis pas « blasé » (en français dans le texte)  j’apprécie encore chaque moment sur scène. J’adore jouer avec lui. Il est devenu comme un frère : on porte la même croix autour du cou  (un Christ portant  une guitare en bandoulière). C’est  lui qui me l’a offerte pour mon anniversaire. Je ne peux même pas dire combien ça m’a touché.

Qu’allez vous faire après ? 

De la musique, of course. J’écris un musical sur une histoire de rehab’ qui pourrait être celle d’Amy Winehouse, mais en forme de  comédie.  Et je publierai sur mon site internet un album instrumental .

On vous compare souvent à Keith Richards et Ron Wood.  Ils font partie de vos influences ?  

Bien sur. Keith est le roi du riff. Le meilleur. Il dit toujours  qu’il a tout piqué à Chuck Berry, mais son originalité est  stupéfiante. Je suis ami avec Ron,  on a fait des albums ensemble. C’est un mec super. Mais le guitariste que je préfère écouter c’est quand même Jeff Beck. Comme moi il n’a jamais réussi à chanter en même temps. Mais la différence c’est que lui, il sait faire chanter sa guitare à sa place ! Un pur génie.

Trés affecté par la mort de Johnny Hallyday qu’il a finalement accompagné jusqu’à la fin, Robin était resté proche de Laetitia et de ses enfants  près desquels il habitait à Los Angeles. Il avait écrit ses mémoires en 2019 et participé au concert de reformation des Faces avec Rod Stewart et Ron Wood. Son jeu de guitare incisif est particulièrement en évidence sur l’album live de la tournée américaine de Johnny qui vient de sortir et il intervient à plusieurs reprises dans le documentaire qui l’accompagne. 

Nice : Trial des Nations

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Par la rédaction

C’est au Palais Nikaia à Nice, que le Championnat du Monde de Trial des Nations aura lieu le 11 mars 2022. Après de nombreux reports dus à la crise sanitaire, le Trial Indoor revient avec un nouveau spectacle.  Les 10 meilleurs pilotes mondiaux seront présents pour  une épreuve entre des équipes. La soirée s’annonce très animée avec des zones spectaculaires, un nouveau show son et lumière et une démonstration de VTT Trial et de freestyle qui ravira les petits comme les grands. Le public profitera d’une édition 2022 exceptionnelle sur le plan des décors, du spectacle et de la compétition. Voici le programme détaillé :
19H00 : Ouverture des portes
19h45 : Dédicace des pilotes
20h30 : Début du show et présentation
20h45 : Départ 1er tour
22H00 : Fin du 1er tour et démo VTT et freestyle
22h30 : Départ 2ème tour
23h15 : Remise des prix

 

 

Patrick Timsit à Antibes

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Par Ph.D

 » On n’allait quand même pas se quitter par SMS« …  Résolu à faire ses adieux à la scène après 35 ans de bons et loyaux services (entrecoupés de rôles au cinéma), Patrick Timsit en a fait un spectacle qu’il a présenté deux soirs de suite à Anthea. « Adieu… Peut-Être. Merci… C’est Sûr »:   le titre entretient l’ambiguïté. Sont-ce de vrais adieux ou seulement les premiers? Timsit nous ferait-il une Aznavour ? L’humoriste jure que non. Réputé pour son humour décapant, il en a, paraît-il,  assez d’endosser toute la vacherie du monde. Ca ne se voit pas vraiment dans ce nouveau one man show. Timsit y flingue à tout va. A commencer par ses collègues humoristes et people : Castaldi, Hanouna, Dieudonné, Gad Elmaleh, Roumanoff, Houellebeck, Mimie Mathy… Chacun en prend pour son grade. « Je ne vais pas me géner puisque c’est la dernière » annonce-t-il en préambule. Le show est dans l’exacte lignée du précédent. Timsit s’y demandait si on pouvait rire de tout. Sa réponse est oui, à condition que ce soit drôle. Et ça l’est. Pendant un peu plus d’une heure, on rit à chaque punchline ponctuée d’un  « Bim vanne ! » sonore. S’il s’en va vraiment (il le jure encore au final, mais en croisant obsetensiblement les doigts dans le dos), on regrettera son humour vache. On ne lui dit donc pas adieu, mais merci.

MotoGP: Vive la France !

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Par Phil Inout

Week-end en demi teinte pour les pilotes azuréens au Portugal  pour l’avant dernier Grand Prix de la saison. Dominateur dans les deux premières séances d’essais, le nouveau Champion du monde Fabio Quartararo semblait bien parti pour s’éclater. Mais il ratait sa séance de qualifications (P7), laissant Pecco Bagnaia enlever une 5e Pole Position de suite. Johann Zarco faisait un peu mieux (P5), après avoir dominé la Q1. En course, Bagnaia dominait de bout en bout alors que les deux français féraillaient pour  la 5 e et 6e place… Jusqu’à la chute (sans gravité) de Fabio qui offrait à Zarco la cinquième place méritée et le titre de meilleur pilote indépendant. Bagnaia remportait la course sans coup férir devant Mir (Suzuki) et Miller (Ducati). L’Italien confirme qu’il sera un adversaire redoutable pour Fabio l’an prochain et offre le titre constructeur à Ducati  qui sera le team à battre avec pas moins de 8 machines engagées et de redoutables compétiteurs. Victime d’une nouvelle chute à l’entrainement, Marc Marquez était forfait à Portimao.

Toujours forfait sur blessure, Marc Marquez n’a pas pris le départ du dernier Grand Prix à Valence (Espagne) le 14 novembre pour la dernière manche du championnat du monde 2021. Après leur prestation mitigée au Portugal, les pilotes français espèraient finir sur une note un peu plus rassurante. Pas gagné, au vu des qualifications : Johann Zarco parvenait  à hisser sa Ducati en cinquième position, mais Fabio Quartararo échuait en 8e place. Les Ducati  dominaient encore le plateau avec un Poleman nommé Jorge Martin, auquel le titre de meilleur Rookie était acquis, un Pecco Bagnaia toujours aussi incisif et un Jack Miller toujours performant. Les essais ont été marqués par la chute spectaculaire de Pol Espargaro qui s’est blessé. Moment d’émotion au départ pour Valentino Rossi dont c’était la dernière course en MotoGP et qui partait en dixième position. Une place qu’il reussit à conserver à l’arrivée,  alors que la Team Ducati squattait le podium :  Bagnnia  en tête  suivi de Jorge Martin et de Jack Miller. Fabio Quartararo terminait cinquième derrière Joan Mir (Suzuki) et devant Zarco. Pas mal,  mais pas de quoi s’endormir sur leurs lauriers pour la saison prochaine.  Les Ducati sont désormais les motos les plus rapides sur tous les circuits et leurs pilotes se battront pour le titre, à commencer par Bagnaia 1er dauphin du champion du monde. Si Fabio Quartararo veut conserver sa couronne,  il faudra que Yamaha fournisse à ses motos quelques chevaux supplémentaires. Quant-à Johann Zarco, surclassé par son co- équipier Jorge Martin en fin de saison et toujours sans victoire en MotoGP, il va devoir travailler dur pour conserver sa place de leader chez Pramac et son titre de meilleur pilote indépendant. Bref, les pilotes azuréens ont du pain sur la planche pour l’hiver.

 

 

 

Manu Katché à Nice

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MotoGP 2021 : Champion du monde !

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Par Phil Inout

A 22 ans, pour sa troisième saison en MotoGP, Le Niçois Fabio Quartararo devient le premier pilote français à remporter le titre de champion du monde dans la catégorie reine de la compétition moto. Il doit, certes, son sacre anticipé à la chute de son rival  Francesco  Bagnaia (Ducati) qui était le seul à pourvoir retarder,  voire contrarier son accession au trône. Mais il le doit surtout à son talent, à son travail,  à sa constance et à la parfaite gestion de sa saison. Contrairement à l’année précédente,  le pilote Niçois a su capitaliser sur ses cinq  victoires pour passer les moments difficiles de la saison , en gardant une avance considérable sur ses adversaires. C’est ce qu’il a encore fait ce week-end à Misano, où, mal qualifié sous la pluie (P15),  il est remonté jusqu’à la 3e place, avant de céder le podium dans le dernier tour, sachant déjà qu’il était champion du monde. Devant lui, en effet, le poleman Francesco Bagnaia,  qui avait fait toute la course en tête sous la pression d’un Marc Marquez revenu à son meilleur niveau, venait de chuter. Dés lors, avec plus de 50 points d’avance sur son premier rival Fabio ne pouvait plus être battu au championnat,  à deux courses de la fin de la saison. Les annales du MotoGP retiendront que Marc Marquez a remporté son deuxième Grand Prix consécutif (et le troisième de la saison), que le Cannois Johann Zarco a fini en P5  et que ce Grand Prix était le dernier en Italie, son pays, pour l’immense champion Valentino Rossi dont c’est la dernière saison de course.

 

 

 

Piaf symphonique à Nice

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Par Ph.D
Pour sa nouvelle production, le patron de la société niçoise Directo, Gil Marsalla, a demandé à Nobuyuki Nakajima, auquel on doit les arrangements de Gainsbourg Symphonique, de travailler sur le répertoire de Piaf. Et c’est la chanteuse canadienne Isabelle Boulay qui a été choisie pour porter le nouveau spectacle à l’international. Celui-ci était présenté le 16 octobre au Palais Nikaia avec l’orchestre philharmonique de Nice, pour les 20 ans de Directo.  Ainsi, après le succès planétaire de  Piaf, le spectacle ! voici Piaf symphoniqueUn sacré pari de production dans les conditions actuelles.  Le spectacle débute par un medley instrumental des airs les plus connus de la Môme Piaf. L’orchestre de Nice est dirigé par la trés jeune chef Alizé Léhon,  dont on admire la gestuelle gracieuse et la fermeté dans la direction. Un show a elle seule ! Puis entre Isabelle Boulay, en robe noire, sous l’éclairage d’un réverbère. C’est l’unique décor car le choix a été fait de mettre l’orhestre sur scène, à la même hauteur que la chanteuse.  Elle s’avance, dit avec un bel accent quebecois son plaisir d’être là et sa fierté de porter un répertoire qui l’a construite en tant que chanteuse. Elle chante avec son coeur, sans chercher à forcer la ressemblance dans la gestuelle, ni dans l’intonation, comme si ces chansons étaient le siennes. Et elles le deviennent ! Sa voix se bonifie de titre en titre, jusqu’à toucher la perfection. Les arrangements du pianiste japonais, présent sur scène mais trés discret, semblent couler de source. Ils ne cherchent pas à réinventer ce répertoire, ni à le moderniser. Tant mieux !  Les hits défilent, on se laisse emporter par « La Foule », « La Vie en rose », « Rien de rien », « Milord« … Des chansons moins connues se redécouvrent.  Le final est de toute beauté.  Le public est conquis quoiqu’un peu tiède, comme souvent à Nice… Artistiquement, musicalement, le show est une totale réussite. Visuellement, il manque un peu d’effets pour les Zéniths. Tel quel, sa place nous paraît plutôt être dans les opéras et les théâtres. On l’y reverra avec grand plaisir.

Les Adieux des Magnifiques

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Par Ph.D

Michel Boujenah a effectué une résidence au long cours en sepembre 2021 au théâtre Anthea d’Antibes pour roder son nouveau spectacle,  Les adieux des Magnifiques, qu’il lancera sur les routes à partir de janvier 2022. Une histoire de transmission générationnelle qui passe bien sûr par le rire et l’humour. C’est peu de dire que les temps changent : entre Les magnifiques et leurs petits-enfants, le décalage est tel que les grands-parents sont convaincus qu’ils vont disparaître sans laisser aucune trace. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot, et surtout pas Simone Boutboul que la mort semble avoir oubliée et qui tient tête à ses arrière-petits-enfants avec une inépuisable verve. Avec elle, ce n’est certes pas un monde qui disparaît mais la vie intense qui continue entre rires et sourires…  « J’ai décidé de dire adieu à ces personnages que j’aime tant, explique l’humoriste.  Maxo, Julot et Guigui, mes trois petits vendeurs de pantalons. Mes trois héros d’une aventure, où ce qu’ils doivent sauver c’est la mémoire. Ils sont drôles et bouleversants. Ils sont la version imaginaire de la génération de mon père. Bien avant Internet et le reste, ils s’inquiétaient de savoir si on se souviendrait d’eux dans deux ou trois générations « . On retrouve avec beaucoup de plaisir et d’ émotion Les Magnifiques, dans un spectacle qui mélange la pièce originale avec de nouveaux développements sur les petits enfants, le port du masque, #MeToo ou les réseaux sociaux. Du Boujenah pur jus, qui vous fait passer du rire aux larmes en deux secondes. La mise en scène et les lumières mériteront cependant d’être enrichies pour la tournée.

 

Belmondo: fou de la Côte

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(Photo Charles Bébert) 

Son histoire d’amour avec la Côte d’Azur, entamée en 1965 avec Pierrot le Fou,  s’est achevée ce 6 septembre 2021. Jean-Paul Belmondo s’est éteint « tranquillement » si l’on en croit le communiqué de presse annonçant sa mort. C’est bien la seule chose qu’il a dû faire » tranquillement », lui le turbulent génie qui rendait fou ses profs du Conservatoire. Depuis l’AVC qui l’avait terrassé en Corse en 2001 et dont il ne se remit jamais totalement, ses vacances « Toc toc badaboum » sur la Côte étaient évidemment plus calmes. Mais il manquait rarement le rendez-vous et on pouvait le croiser l’été dernier encore à Cannes, Juan les Pins, Saint Tropez, ou Monaco, à bord d’une longue décapotable américaine, au bras de la belle Carlos Sotto Mayor, une de ses ex célèbres revenue tardivement dans sa vie.  On aurait dû s’inquiéter de ne pas l’avoir vu cet été chez Mamo,  sa cantine préférée d’Antibes, mais on pensait l’y voir en septembre quand il y aurait un peu moins de monde. Par chance, la Ville de Nice avait programmé une exposition du photographe niçois Charles Bébert qui a trés bien connu Bebel et l’a souvent photographié à Nice et sur la Côte.  Les panneaux grands formats, disposés devant le musée de la photo, près du cours Saleya, ont égayé l’été des Niçois et des touristes. Nice aura ainsi rendu hommage à Belmondo de son vivant. 

Sébastien Tellier à la Fondation Maeght

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Par Ph.D

En marge de l’exposition   » Les Giacometti : une famille de créateurs« ,  la Fondation Maeght de Saint Paul de Vence proposait pour la première fois, cet été,  des concerts d’artistes triés sur le volet. Après  La Femme , Chassol et Keziah Jones, Sébastien Tellier se produisait le 22 août sur la scène installée dans les jardins de la fondation. Dans ce cadre exceptionnel, entouré des sculptures du labyrinthe Miro et de trois musiciens, le pape de la variété electro a livré un concert mémorable, enchaînant les tubes planants,   au clavier ou à la guitare (dont il tire des solos ébouriffants, façon Prince),  pour finir sur une jolie reprise de La Dolce Vita de Christophe. Un moment véritablement magique pour les quelques dizaines de spectateurs qui avaient saisi l’opportunité de venir voir jouer Tellier dans ce cadre grandiose et inspirant. On espère en revivre d’autres l’été prochain, si la Fondation persiste dans sa volonté de proposer des concerts d’exception dans l’écrin de sa fabuleuse propriété.

Sainte Marguerite : le cadeau d’Elton

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Par Ph. D

Le vendredi 13 août, Elton John publiait un remix dance de Cold Heart en duo avec Dua Lipa. Signé PNAU,  le remix est une des meilleures surprises de l’été 2021:  un tube imparable et dansant.  Le lendemain, la star anglaise qui possède une maison au Mont Boron à Nice,  avait réservé une table à La Guérite,  le restaurant de poissons huppé de l’île de Sainte Marguerite, dans la baie de Cannes qu’il connaît bien pour y avoir tourné le clip d’ I’m Still Standing et être venu présenter son propre biopic, Rocketman,  au Palais des festivals. Comme il y avait un DJ et que l’ambiance s’y prêtait, la rockstar, en short et gilet d’inspiration grecque (en discret hommage au maître des lieux,  le chef Yannis Kioroglou),  s’est approchée de la cabine,  a demandé au DJ de lancer sa nouvelle chanson et a pris le micro pour s’adresser aux convives incrédules en ces termes:   “Pendant le confinement j’ai fait ce single avec Da Lipa. Il est sorti hier. Alors, je veux que vous dansiez tous sur votre table et que vous agitiez vos mains et vos serviettes”. La suite, à voir ci dessous en vidéo,  s’inscrit d’emblée dans la légende estivale de la Côte d’Azur : le cadeau d’Elton à sa deuxième patrie,  au terme d’un été Covidé,  avare de stars et d’événements aussi festifs et joyeux…